Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Si c'était vrai...


Si c'était vrai... Je ne le saurais surement jamais... Comment peut-on faire subir le suicide a quelqu'un ?



C'était au mois de février je crois... Une fête, chez moi. L'une de mes premières, avec des amis que j'avais rencontré cette année, au Lycée. L'un d'entre-eux était devenu moi meilleur ami. Je me souvient d'avoir été dans le salon, les bruit tout autour, puis la sonnerie du portable. On m'apporte mon téléphone "tient, un message... "
Je lit. Je lit mais je ne comprend pas. Je commence a monter a l'étage. Ca y est, je comprend. Je m'arrète, m'assoi dans les escaliers. Tous le monde s'amuse autour, et moi je réaliste lentement que mon amie ne c'est pas réveillée depuis hier, après avoir avalé 2 tubes de cachets. Je réalise qu'un truc horrible arrive, un truc qui peu faire qu'on me foutte la paix 5 minutes. Je monte, je vais dans la chambre de mon frère, c'est calme. J'ai mal au coeur, pourtant les larmes que j'attend ne viennent pas. Je téléphone à la personne qui m'avait prévenue de "ça", je ne me pose pas la question de savoir pourquoi est-ce Laura qui me prévient, alors que c'est moi, sa meilleur amie ! La elle me dit qu'elle n'en sait pas plus. Je raccroche. Je me souvient avoir pleuré toute seule en entendant les rires et la musique derrière. Je me souvient avoir prié pour que mon meilleur ami vienne me prendre dans ses bras, me dire "tout va bien, c'est pas grave". Mais non... On est tout seul quand on a mal.
Combient de temps suis-je restée la ? Plus tard, on m'appel, on me cherche. Plus de larmes, je me relève difficilement. J"y retourne".
Plus tard dans la soirée, je cherche sur les visages les gens qu'elle connaissait. Une de ses autres amie est là. Je remonte, éclate en sanglot. Plus tard, on viendra me rejoindre, on appelera mon meilleur ami, mais rien n'a vraiment soulagé mon coeur. Je me souvient de l'ambiguïté du message... Où était-elle ? Comment allais t'elle ?


Plus tard, j'apprendrai qu'elle était restée a l'hopital plus d'une semaine, les cachets ayant provoqué un kiste a l'estomac.

Elle vennait de déménager. Elle étais la seule a avoir redoublée sa 3ème, elle était adoptée, elle ne s'intégrai pas dans sa nouvelle vie...


Petit a petit, je me détachai d'elle... Moins de coup de téléphone, flème d'écrire des lettres, pas de forfait... Pas le temps.
Après "ça", plus de nouvelle. J'ai téléphoné un jour... Elle allais bien.


Deux mois c'étaient écoulés. Je lui téléphonai un soir, parce qu'un peu de temps. Pendant notre conversation téléphonique, je recu un message. Elle me disait que son père l'avais violée, et qu'elle n'arrivais pas a la dire au téléphone. Sa mère, si douce et attentive, son père si drôle et simpathique l'insultait, l'espionnais, et son père abusait d'elle... C'est ce qu'elle m'a dit. Effondrée, je passe des soirée a chercher sur internet des solutions, je rencontre une assistante sociale. Mais elle est loin, et je suis persuadée qu'elle va "recommencer".

Je vois Laura plus tard. Elle me dit qu'elle n'y crois plus, que c'est trop "gros". On en parle et reparle. Tout ce dénature. Aurais-t'elle mentis ? Pas pour le suicide, j'en suis sure, j'ai vérifié. Mais pour le reste ? Et dans quel but ? Pourquoi ?

Plus de nouvelles. Le reste étais surement faux. J'appris par des tierses personnes qu'elle fréquentait des "hommes" plus agée qu'elle, des gens ayant autorité sur elle, que sa soeur ne veut plus la reconnaitre. La vérité, je ne la connait pas, ou plus. Ce n'est pas la peine de se voiler la face. Elle a jouée avec moi, avec nous tous. Se suicider est une chose (je réalise a peine ce que je dit), mentir et faire mal a ce point en est une autre. SI c'est un appel a l'aide de nouveau... Je ne veut plus.
D'ailleur, elle a toujours refusée mon aide.

Mais si c'était vrai...
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