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Cradle of filth : Dusk... And her embrace


Une chronique d'un album aux charmes vampiriques et qui malgré son âge ne s'est pas démodé




Dusk... And her embrace :
1. Humana inspired to nightmare
2. Heaven torn asunder
3. Funeral in carpathia
4. A gothic romance [Red roses for the devil's whore]
5. Malice through the looking glass
6. Dusk... And her embrace
7. Graveyard by moonlight
8. Beauty slept in sodom
9. Haunted shres

line-up :
-Dani filth [Chant]
-Nicholas Barker [Batterie]
-Gian Pyres [Guitare]
-Damien Gregori [Claviers/Samples]
-Stuart Anstis [Guitare]
-Robin Mark Eaglestone [Basse]

Cradle of filth a souvent été assimilé à la plae du black metal. Pas assez effrayant, trop commercial, pas assez sombre, trop technique, trop poseurs, pas assez misanthrope... Il n'empêche que si Cradle ne pêche pas les fans de true metal et qu'il attire les foules, on ne peut nier que malgré l'argent qu'ils gagnent les types de Cradle savent faire de la musique.
Après chacun à son avis sur cette musique.

Dusk... And her embrace est la consécration d'un groupe au fort succès Européen, si "The principle of evil made flesh" fut plutôt bien reçu dans le monde catégorique et froid du black metal, "V empire Or Dark Faerytales In Phallustein" (soit le dernier EP) fut réalisé dans un contexte plus désastreux car c'était pour assurer une fin de contrat avec la maison de disques Cacophonous.
Après de multiples changements de line-up (Paul Ryan et Paul Allender n'étant plus dès à présent dans les plans de Cradle) et l'intégration du groupe dans un nouveau contrat chez "Music for Nations" et les compos fin prêtes, le berceau d'immondices s'apprête à pondre son nouvel album.

Qu'en est-il de la musique de "Dusk... " ?
On pourrait l'assimiler à un black metal extrémement symphonique sauf qu'il n'y a pas cette réelle envie de faire peur et ses accords si simples et répétitifs. Et ça, c'est le coeur (arraché) de Cradle; à défaut de grandir dans un contexte commercial désastreux, les p'tis Anglais nous envoie un metal technique lisse et travaillé. Alors si "Dusk... " commence par un riff fin et lisse à l'oreille ne vous étonnez pas.

"Heaven Torn Asunder" autrement dit "Le paradis déchiré en deux" est une admirable démonstration de la musique de Cradle, très travaillé. Toujours cette ambiance mélodique gothique voir désespéré qui restera tout au long de l'album. Et commr d'habitude l'écriture des textes dévellopée par Dani nous offre toujours une forme d'envergure emblématique, grandiloquante et poétique, arrivant à mêler contes d'épouvantes à problèmes actuels ou réflexion sur la personnalité. Dans ce cas là le sujet traité est la destruction des idéaux moraux.
Et on enchaîne sur une patate heavy.
Presque un single dans sa structure "Funeral in Carpathia" est l'oeuvre la plus aboutie du disque et je ne mâche pas mes mots.
Ce conte sur la solitude est nappé d'une partie instrumentale tout simplement magnifique, Les guitares de Gian et Stuart s'entremêlent dans un réseau quasi-parfait, accordant un haut point à l'ambiance qui gérée par des parties d'envolés techniques comme ce solo taping en thème d'accompagnement.
Nicholas Barker martèle son kit avec lourdeur et précision pour nous imprégner de sa patte admirable aussi admirable que raffinée.
"Funeral in Carpathia" est une oeuvre atmosphérique impréssionante qui contient de magnifiques passages sympho comme ce break divin au milieu de la chanson.

Ce disque qui a séduit et connu un énorme succès auprès des fans ne tient pas que la conquête musicale Mayhem & co, Cradle nous propose un son et une production énorme et seule la voix hurlante de Dani peut poser un bémol car moins travaillée que dans le futur (c'est peut-être l'essence du charme de ce disque).
Les parties de Basse sont tout à fait audibles et donnent encore unr fois un haut côté technique avec de petits solis.

Nouveau morceau et nouveaux horizons musicale "A gothic romance [Red roses for the devil's whore]" est presque le charme entier de dusk... Un titre très entier, très gothique (tiens donc) dans une construction quasi-progressive dans son ton amoureux larmoyant. C'est un titre difficile d'accès et assez long mais c'est une belle démonstration symphonique tout comme le presque instrumentale "Malice through the looking glassé une suite parfaite à "Ebonny dressed for sunset" qui parle d'un amour d'un home religieux à une femme morte de toutes croyances qui l'entraîne vers son désespoir et sa foi personnelle.
Vient ensuite "Dusk... And her embrace" le titre phare de l'album. Très heavy dans sa construction encore une fois. Elle nous entraîne dans les abysses vampiriques avec son thème symphonique. Conte déchaîné sur l'égoïsme irréligieux qui garde une allure explosive et rapide tout le long de la complainte, un morceau où encore une fois la batterie a une place magistrale.
Ce morceau rejoint assez bien un "Majesty of the nightsky" d'Emperor avec une ambiance plus heavy et malsaine.

Mais faute de ne faire que des morceaux à allure expressive et heavy Cradle sait aussi faire dans la plus pure de aintetés avec une pause symphonique majestueuse "Graveyard by the moonlight" où les choeurs gardent un vent dépressif dans leur voix.
Une sorte de transitin avant la 2e partie du disque qui sera beaucoup plus brutale
et sera le reflet avant garde du prochain album.
Alors le conte désespéré d'une vie monotone de "Beauty slept in sodom" termine l'album sur un point d'honneur.
Le morceau se place dans une structure très bizarre en constant changements, partant d'une position lente et dépressive il part ensuite sur des chemins rapides et très black.
Un titre plus facile d'accès dans la veine de ce que tout Cradle a pu faire et fera plus tard.
Et c'est plutôt contradictoire par la suite par "Hauted shores" est plus une pièce symphonique que heavy terminant l'album sur un haut piédestale.
Suprème mal vampirique.

Note : 18.5/20

Morceaux préférés :
-Funeral in carpathia
-A gothic romance [Red roses for the Devil's whore]
-Mlalice through the looking glass
-Dusk... And her embrace
-Graveyard by moonlight
-Haunted shores


(Sur le même artiste voir ma chronique de "Damnation and a day")
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