Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Metallica : Ride the lightning


Chronique en l'honneur d'un grand bassiste aujourd'hui défunt... RIP Cliff Burton...



Ride the lightning :
1. Fight fire with fire
2. Ride the lightning
3. For whom the bell tolls
4. Fade to black
5. Trapped under ice
6. Escape
7. Creeping death
8. The call of ktulu



Line-up :
-James Hetfield [Chant/Guitare]
-Kirk Hammett [Guitare]
-Lars Ùlrich [Batterie]
-Cliff Burton [Basse]



Metallica; un de ces noms qui implique le respect et la gratitude éternelle d'avoir donné une vie nouvelle au metal.
A cette époque rois et pères de thrash ils étaient.
Les quatres petits gamins qui hurlatient leur envie de mettre à feu et à concert toute les villes qu'ils verraient sur leur passage, hurlaient leur envie de faire péter les décibels sur le symbolique et aujourd'hui anthologique "Kill'em all".
Si ce disque était bourré d'hymnes magiques tels que "Seek'n'destroy" ou bien le mythique "The four horsemen", les quatres rodeurs du manche de guitare sont bels et biens (heureusement) présents à nouveau sur Ride the lightning.
Nouvelle épopée grandiloquente de l'amer quatro qui nous fait difficilement oublié Cliff Burton tant l'aura de son génie se fait ressentir sur ce dique.
Et la boucherie s'annonce avec une oeuvre d'art "Thrashienne" : "Fight fire with fire".
Et si James ne combat pas le feu par le feu il le combat hautement avec son riff lourd à souhait et son chant écorché d'adolescent en pleine crise à risible mais tout aussi succulent !
Et les premières notes sont trompeuses. Ne vous fiez surtout pas à cet arpège mélodieux qui débute le disque, vous riqueriez d'être pas le riff tranchant et acéré qui suit.

Encore une foi Metallice nous gratifie un disque bourré de génie. Kirk Hammett est au sommet de son art et envoie des solos à tout péter tandis que Lars Ùlrich martèle éternellement son kit avec rage et excitation. Mais merde, on en demande pas plus...
Dommage que la production ne soit pas au rendez-vous avec un son de batterie plutôt faiblard.
Mais attardons-nous sur le contenue.

Cette fois Metallica a acquis en maturité technique et textuelle. James Hetfield a tout d'un poète déchu et déjà il convoite les grands mots à son jeune âge; "For whom the bell tolls" ou bien encore "Fade to black" sont dem agnifiques oeuvres d'une noblesse poétique déprimante même si on atteint la perfection de "... And justice for all".
"Ride the lightning" est un titre progressif plus difficile à gober, des grosses guitares l'ornent mais l'impression que dégage cette chanson est étrange à la fois lourde et imapassible, la fluidité atteint sa perfection avec un excellent solo guitare très électrique de Kirk Hammett.
"For whom the bell tolls" si il ne possède pas de grandes qualités techniques, possède en contre-partie l'exclusivité de nous faire dresser les poils sans envolés techniques. Un riff lourd mène l'ambiance sur des vocaux très bien posés de James qui chante manière assez progresssive.
Une expérience quasi-inédite en live.

Mais Metallica sait aussi faire dans la plus sainte des douceurs comme nous le prouve la magnifique, grandiose ballade "Fade to black" (et seul Dieu sait combien je la tiens à coeur).
Rien que le solo d'intro est énorme, un truc à vous arracher les larmes d'une manière hallucinante, et puis l'arpège est un délice de désespoir qui ne fait qu'augmenter l'aura suicidaire (et les paroles n'y sont pas pour rien non plus ^^) qui tourne autour de cette chanson, et Metallica nous prouve qu'il sait être émouvant.
Mais ce morceau possède une outro magnigique portée sur un solo extra, et à dire vrai je n'ai jamais entendu une telle chose pour une balllade.

Pas une des chansons de ce album n'est prendre par dessus la jambe, une vraie tuerie metal.

"Creeping death" et son riff à la powerslave d'Iron Maiden deviendra quasiment l'hymne entière de l'album, tant les capacités à faire headbanguer qui que ce soit sur ce morceau sont énormes. Encore une fois et sans lassitude Kirk nous balance un solo à faire cramer les serpents d'Egypte.
Et puis vient la la pièce magistrale "The call of ktulu" clôturant cet album de la plus belle manière qui soit.
Une oeuvre instrumentale magique parsemée de désespoir et de génie musical intouchable. Sincèrement un tel arpège en guise d'intro ça fait froid dans le dos.
Un album d'anthologie je vous dis.


Note : 18.25/20

Morceaux préférés :
-Ride the lightning
-For whom the bell tollls
-Fade to black
-Creeping death
-The calll of ktulu
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