Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Pourquoi tant de haine ?


En marge de la société, voilà comment je me consume...



La haine du genre humain, la misanthropie, tous les regards sont assassins, tout le monde vous regarde de travers pensant tant de mechanceté sur vous, vous vous sentez petit, en marge de ce monde d'ingra, mais vous avez envie de voulez lever, de crier au monde combien vous le haissez pour qu'enfin il comprenne que vous n'etes pas alaise dans son interieur, mais le monde ne comprend rien, il n'entend rien, il ne veut pas entendre, alors vous le haïssez encore et toujours plus fort, et vous vous demandez pourquoi vous etes là, pourquoi on vous a infligé la vie, pourquoi on vous a mis sur cette putain de planete que vous haïssez tant, et là, la question se pose en vous, la question, dois-je rester, ou dois-je m'en aller, le doute persiste, vous ne trouvez pas de solution, vous etudiez les 2 cas possibles, pesez le pour et le contre, mais toujours pas de reponse, le doute persiste, le futur, quand est-il du futur ? Le monde ne changera-t-il pas ? Ne trouverais-je jamais une place dans celui-ci ?

Devrais-je mettre immediatement fin à mes souffrances qui me rongent depuis l'enfance ou continuer à observer cette société s'enfoncer sur elle-même, car cette société ne s'ouvre effectivement pas, elle se referme sur elle meme, de plus en plus, et vous etes de plus en plus en marge de celle-ci, pourquoi ne pas aller droit au but, sans meme lire "1000 façons de ne pas se rater", pourquoi attendre encore attendre, le monde ne changera pas, et vous ne changerez pas le monde, alors vous montez marche par marche, à chaque marche vous vous posez la question, et marche par marche vous montez, montez toujours, montez encore, jusqu'à la dernière marche, la marche où vous devez repondre enfin à la question, vous regardez le sol, vous l'observez, vous regardez le ciel, il est gris comme votre esprit, vous comtemplez ce gris, vous vous y plongeais, et vous abaissez la tête vers le sol, vous soufflez un coup, rien à faire vous etes bloqué sur la dernière marche, figé, vous décidez de vous reposez sur cette marche, navigue alors dans votre tête la question, mais la décision n'est toujours pas là...

Les neurones surchauffant, une réponse à la question semble inexistante, vous vous levez, regardez une dernière fois le sol... Et vous descendais de la dernière marche, marche par marche, le peut être incertain comme pour les monter, à chaque marche vous vous demandez si redescendre était le choix à faire, et à chaque marche un sentiment de regret vous laisse perplex, mais vous continuez à descendre, perspicace vous vous retournez sans cesse vers cette derniere marche, la marche qu'il fallait franchir pour mettre un terme à votre haine persistante mais que vous n'avez pas franchit, preuve qu'il reste sans doute une infinément petite miette d'espoir en vous, maintenant vous vous demandez quand est-ce que cet espoir restant va s'épuiser, vous savez que cela ne va pas tarder car vous etes arrivé à la derniere marche, mais vous continuez à descendre respirant fort un air qui ne vous oxygene guère, vous repensez à votre vie dans ce monde tant haït au fond de vous même et vous vous retournez une derniere fois avant de poser peut être à terre, peut être qui tremble avant de toucher le sol, un moment de reflexion et ça y est vous etes sur Terre, cette putain de Terre pour laquelle votre affection est inexistante, de retour dans ce monde, vous levez la tête et observez la derniere marche, puis le ciel, encore la marche, toujours ce gris ciel, enfin le sol sur lequel vous avez le peut être posé, un bout de macadam empestant l'homme, et c'est sur ce macadam que vous marchez afin de rentrer, pas chez vous mais chez vos parents qui se passeront de commentaires, vous regagnez le lieu qu'on a nommé votre chambre, immédiatement vous pensez à écouter un morceaux mélancolique qui vous fera percévérer dans votre "depression", mais vous savez que vous aimez cela au fond de vous même, vous savez que cela de vous dérange pas d'être plongé dans un état mélancolique profond que vous pourriez presque qualifier de tragique, et oui c'est pathétique, vous le savez et vous continuez, vous savez que demain ne sera pas meilleur, et vous savez pertinemment que demain vous remonterez, marche apres marche, juqu'à la dernière où vous vous poserez mainte fois la question, juqu'au jour où le peu d'espoir qui vous restait ne sera plus, et là enfin, la question n'aura plus de raison d'etre posée, vous ne le pourrez même plus, vous ne serez plus.
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