Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Alcool...


Selon la faculté l'alcool est une "drogue dure", mais si on doit écouter la faculté, il n'y a que lorsqu'on est mort qu'on ne risque plus rien...



Expérience !
Bon, j'ai été alcoolo et je ne vais pas vous bassiner avec ma descente aux enfers.
Un jour que je n'en pouvais plus, j'ai été consulter un psy. Diagnostic : alcoolisme social profond. On a beau le savoir, venant d'un autre ça fout quand même un choc.
15 jours d'hosto pour la désintox plus trois mois pour réparer les dégats dépressif vu que l'alcool à haute dose est un dépresseur. Peut être que j'ai eu la trouille, je ne sais pas, toujours est-il que la première cure a été la bonne. J'ai un copain qui en a passé plus d'une dizaine, toujours sans résultats. Maintenant il est chez les dingues : délirium permanent dû a une consomation abusive d'alcool. Cela fait 18 ans que je ne bois plus une goutte, parfois si quand même juste une goutte pour le plaisir des papilles.



Quand c'est fini, c'est pas fini

Je croyais être débarassé de tout ça, he ben non. En premier il y a eu mon boulôt, plus capable de faire une toile, pour un peintre c'est plutôt gènant. Ensuite petit détail que j'avais complètement oublié, les dettes ! Puis les dégats psy. Système nerveux central affaibli et fragilisation du système dépressif. Il n'a pas fini de m'enmerder celui là. Ensuite le vide, comme je passais la pluspart de mon temps à picoler, je me suis retrouvé avec une masse de temps dont je ne savais quoi foutre.
Sans compter que les copains d'avant l'alcool je ne les avais plus du fait que j'étais alcoolo et les potes avec qui je picolais pouvaient plus me voir du fait que j'avais cessé de boire. Construire et se reconstruire c'est toujours faire quelque chose, ça m'a retapé.


Et pourtant

Ouais, pourtant je ne suis pas, mais alors pas du tout, anti alcool. Une bonne petite cuite de temps en temps, cela fait du bien par où ça passe. A condition bien sur de le supporter et de ne pas être malade. Je connais et j'ai connu beaucoup de monde et le seul qui (parmi ceux qui consomment de l'alcool bien sur) n'a jamais eu de problèmes avec l'alcool est un pote qui a pour philosophie : " QUAND C'EST LA FETE C'EST LA FETE" Ca lui arrive de temps à autre et entre temps abstinence. De cette manière ni le corps ni l'esprit ne sont dépendant de l'alcool. Pour moi la petite cuite de temps en temps c'est terminé et je le regrette bien, faut faire avec, c'est le prix de ma connerie. Là se trouve ma conclusion et de tout coeur je vous dit "A la bonne vôôtre" Salut djack
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