Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Iron Maiden : The number of the beast


Chronique de "The number of the beast d'Iron Maiden



The number of the beast
1. Invaders
2. Children of the damned
3. The prisoner
4.22 Acacia Avenue
5. The number of the beast
6. Run to the hills
7. Gangland
8. Total eclipse
9. Hallowed be thy name

Line-up :
-Bruce Dickinson [Chant]
-Steve Harris [Basse]
-Dave Murray [guitare]
-Adrian Smith [guitare]
-Clive burr [Batterie]

Première création des British avec au chant Bruce Dickinson suite au départ du premier frontman Paul Di'Anno. Le groupe de heavy-metal anglais commence alors à récolter amplement le succès qu'il mérite.

La production donne du renouveau au qui l'empêche de sonner trop "rétro" rock'n'roll. La batterie est plus mise en avant, pour donner plus d'importance au battant Clive Burr. Sur la pochette (très réussie) on retrouve à l'intérieur du livret nos charmants angalis portant pantalons moulants, vestes de cuires et en jean ainsi que tignasses de folie sont très appropriés à une semence éperdue de fous rire.

Ce disque, cette pochette devrait reste contenue dans le discographie de chaque fans de metal qu'il se doit.

Et pourtant cela ne commence pas très très bien avec un menu "Invaders" plutôt peu original pour le gabaris de Maiden; très basique, une mauvaise ouverture qui se fait repentir par la chanson suivante premier tube du disque "Children of the damned". Semie-ballade garnie d'accords mielleux et chauds et au ligne de chants superbes, avec ce refrain désormais très efficace marque de fabrique de Maiden. Et puis on ne se lassera pas du tapping d'Adrian Smith.

Dès ce commencement on repèrera le timbre si particulier de Bruce, très cliché rock'n'roll ce sera pourtant la qualité de Maiden à travers les âges. On pensait pourtant Di'Anno irremplaçable.

Les refrains de tailles sont toujours très présents comme sur les singles "Run to the hills" et "The number of the beast" connus pour leur éfficacité !

Steve Harris, bassiste et pilier compositeur de Maiden (Steve Harris's band) nous livre son jeu de basse pas reconnu pour rien. Encore une fois à l'origine des textes et compositions on peut se laisser dire que le groupe ne serait sans lui.

"The prisoner" est une transcedantale musicale, elle montre un côté progressif de Maiden avec des parties instrumentales extrèmement techniques. Murray et Smith nous y livre un excellent solo, probablement un des meilleurs de Maiden. Des paroles portées sur les états d'âme d'un prisonnier (fugitif ?).

Pas mal de morceaux semblent montés pour le public avec un chemin et une ouverture assez accrocheue comme "Run to the hills" ouvert par des bends très bien jetés de Mr. Murray & Smith. Comptant le fuite des apaches sur un refrain mythique et sa renommée énorme dans le monde du metal.

Maiden signe peut-être son cd le plus commercialement parlant abordable avec ces morceaux bordés d'efficacité ne reniant aucunement la diversité et le côté hétérogène de celui-ci. Chaque pièce a son message, son ambiance ce qui donne une allure de best-of à cet album.

On pourrait compter le très négligé "22 acacia avenue", très metal mais qui renonce à un refrain accrocheur pour d'excellentes lignes de basse et des parties de guitare très fines. On se retrouve facilement dans l'ambiance des rues à putes Anglaises grâce aux paroles de Steve Harris. Pour cette fierté bretonne des titres comme "Gangland" et "Total Eclipse" avec son break très anglophone ne sont pas rayés de la carte.

Les pièces musicales les plus complètes font aussi la fête dans cet album, pour nous proposer de belles plages techniques garnies d'harmonies. Notament le trio infernal "The prisoner", "The number of the beast" et "Hallowed be thy name".
"666" ou les avantures du diable, ange personnifié de l'homme sont chantés dans cette éloge funeste qu'est le titre éponyme. Peut-être la meilleure d'entres toutes avec son riff reconnaissable à 200 km d'altitude, et son solo excellent.

"Hallowed be thy name" est sûrement et dignement la pièce la plus riche de l'album, commençant sur des arpèges muets et discrets sonnant comme les cloches d'un condamné, la fureur est ensuite déversé dans ce riff qui rend 100 fois mieux en live mais qui est d'une ampleur magistrale. Tout se termine sur la déferlante des deux gratteux qui nous asservisse au nom sanctifié de cette chanson.

Maiden sanctifiera d'ailleurs son nom avec certainement un des meilleurs albums du monde mettalique.


Note : 18.5/20

Morceaux préférés :
-The prisoner
-22 Acacia avenue
-The number of the beast
-Run to the hills
-Hallowed be thy name
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