American Gods

Imaginez que ces dieux sont parmi nous, incognito, un peu comme les extraterrestres de Men In Black. Les colons adeptes, venant de cultures et de pays différents, les ont apportés avec eux. Aujourd'hui ces dieux doivent survivre dans la société américaine. En effet, au fil des siècles, les communautés se sont mélangées, les coutumes se sont perdues, les convictions religieuses des populations d'origine tarissent, de nouveaux dieux apparaissent tels que la Télévision, l'Internet, les Media, la Mastercard...

Que deviennent Thor, Anubis, Parques, Anansi, Horus, les djinns, les fées, les sirènes ? Ils sont là mais plus personne ne croit en eux. Incarnés dans des êtres ordinaires – votre voisin, votre ex (je me disais aussi...), le boucher, le chauffeur de taxi, votre prof de math... – ils font face, tant bien que mal, au nouveau monde...

Le décor est posé, l'univers est construit. Il ne reste plus qu'à rajouter un personnage, Ombre de son petit prénom, désemparé et perdu : il sort tout juste de prison. Il devient le garde du corps d'un dieu, et part pour d'immenses aventures, toutes aussi inimaginables les unes que les autres, qui le font parcourir les Etats-Unis, du Nord au Sud et d'Est en Ouest, à la rencontre d'êtres excentriques et formidables.


Neil gaiman

Voilà de quoi parle American Gods...

En ce qui concerne Neil Gaiman, l'auteur, c'est un monument de la Fantasy et de la Science-Fiction (avec un grand "S" et un grand "F" lol). Il a d'abord débuté par la bande dessinée moderne où il a posé ses marques en publiant Sandman, œuvre qui a raflé quantité de prix (notamment le Word Fantasy Award qui récompensait pour la première fois une BD). Il participe ensuite au scénario d'un épisode de la série de S-F, Babylone 5, travaille avec Myiazaki sur l'adaptation anglaise de Princesse Mononoke, publie plusieurs romans toujours très bien accueillis par le monde littéraire. Américan Gods se voit décerner le prix Hugo 2002, le prix Nebula, le prix Locus et le prix Bram Stocker (on respire !!!). L'œuvre qu'il publie l'année suivante, Coraline, reçoit aussi le prix Hugo 2003 (catégorie meilleure nouvelle). Bref ! Vous l'aurez compris, Neil Gaiman est un grand de la littérature Fantasy / Science-Fiction. Pour ma part, son œuvre la plus aboutie est American Gods. Si vous devez n'en lire qu'une seule, je vous conseille celle là.


Bon

Bon, je pense que ça ne sert à rien de tergiverser davantage sur le sujet... Mieux vaut ne pas en dire trop que de dire n'importe quoi. Et puis, de toute façon, je n'ai plus rien à dire que je n'ai déjà dit. N'en disons pas davantage, tout a été dit, en tout cas, tout ce qu'il fallait dire. J'en ai déjà dit assez et, peut-être même, que j'en ai dit trop car, moins on en dit...

Bon, je ne dit plus rien... Chuuuut, c'est fini...


Titre : American Gods
Auteur : Neil Gaiman
Nombre de pages : environ 600 (allé !!! Courage !)
Note : 10/10
Commentaire : je n'ai plus rien à dire