Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Jour de tempête


Après t'avoir vu la regarder avec ce regard que seuls ont les êtres aimants, j'ai cru, l'instant d'un moment, que ma vie venait de s'effondrer...



Suite à quelques habiles manèges de ta part pour qu'on se retrouve seuls toi et moi au court des derniers moi, j'en suis venue a apprécier ta compagnie, puis à la rechercher et finalement, par ne vivre que pour ces moments privilégier. Malheureusement pour moi, arriva le jour où je t'ai déçu, moi que tu avais élevée sur un piédestal, moi que tu croyais sans défauts, moi que tu adulais presque. Sur le coup, je n'arrivai pas à comprendre le pourquoi d'un soudain rejet de ta part et avec du recul, je ne puis me reprocher que d'une seule et unique chose : d'être un être humain comme les autres et d'avoir agi comme tel. Mais tout cela, c'est avec le temps que j'ai pu m'en rendre compte, parce que sur le coup, la seule chose que j'étais à même de penser, était le mal auquel je devais faire face. Il y a de ces douleurs, si intense, que l'on préférerait mourir plutôt que d'avoir à les subir... L'on a beau s'être fait et se faire répéter que le temps permet d'oublier, mais l'on sait que c'est faux... Le temps n'a jamais rien effacé, toutefois, l'amour lui, permet de, lentement mais sûrement, panser les blessures du cœur. En attendant ce moment, voici ce que j'ai trouvé à te dire, ou plutôt à te lancer à la figure :

Tu es entré dans ma vie
Par une journée ensoleillée,
Pour en ressortir presque aussitôt,
Par une journée de grande tempête.
Tu m'as laissé espérer,
Tu as emplit mon cœur d'une joie immense,
Je vivais grâce à toi un rêve éveillé.
Puis, un orage c'est déclenché,
Mon rêve c'est transformé en cauchemar.
Je ne croyais pas qu'un jour je puisse être aussi désespérée.
Sur mon cœur déferlait d'énormes vagues de chagrin.
Le tonnerre grondait dans ma poitrine.
Sans même que je ne m'en rende compte, des larmes se sont mises à couler...
Une tempête faisait rage,
Et cette tempête, c'est toi qui l'a déclenchée...
Je t'en veux tellement,
Mais sans t'en vouloir le moindrement.
Parce que vois-tu, malgré tout le mal que tu m'as fait,
Je continuerai toujours à t'aimer,
À t'adorer,
À te vénérer même.
Lorsque je te vois,
Mes poings se serrent au point de me blesser,
Me blesser autant que toi tu l'as fais,
Mais en même temps, mon regard se fixe sur toi,
Tu m'éblouis toujours,
Et des larmes de rage, mêlées de tristesse, coulent le long de mes joues...
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