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Naître comme tout les matins |
Réveils difficiles, matins abominablements froids et ténébreux. Vous n'en pouvez plus de sentir votre cervelle crépiter tel le crépitemment sourd d'une télévision qu'on allume ou éteinds, et vos membres engourdis se faire sentir parce que justement, vous ne les sentez plus. N'attendez plus, lisez ce qui va suivre, pour apprendre ce que vous avez oubliez depuis votre naissance, c'est à dire naître... |
Ca y'est, vous venez juste de vous reveillez. Vous sortez de votre bain lhétargique en prenant ou reprenant conscience du monde qui vous entoure. D'abord en vous laissant envahir par le froid et les douleur physiques, puis vous sentez que les connexion entre vos neurones sont déja au travail. Elles sont bruyantes, et vous donnent un de ces mal de crâne bien particulier correspondant à la douleure du premier étirement matinal. Comme tout les matins, vous venez de naitre... Tel le nouuveau-né, vous sentez comme une faible aura protectrice se dissiper rapidement, vous laissant nu face à l'hostilité de la vie. Vous étiez alors, bien protégé dans votre chaleureux nid de sueure amniotique. Mais, il a fallu qu'une force immuable vous sorte de votre profond cogito, et vous jette brusquement au monde sans vous demander votre avis. Vous venez de naitre, mais à la différence du nourrison, vous avez conscience, malgré votre état qu'on ne peut définir de conscient, que ce n'est après tout que la fatalité de la routine quotidienne de la vie, ce qui vous pousse à accepter cette soudaine et brusque mise à nue.Mais au plus profond de vous, vous ne demandez qu'une chose, c'est de pouvoir retourner dans votre coma vital, sans ne plus être dérangé par cette fatalité naturelle qu'est la vie. Vous ne voulez pas affrontez les péripéties quotidiennes et vous aimeriez que votre naissance de tout les jours ne soit pas aussi difficile et glaciale. N'hésitez pas, Hurlez votre mécontentement ! C'est ça, laissez un son informe et bestiale vous déchirer les cordes vocales et tympans ! Ne vous arrêtez pas ; Continuez jusqu'a n'avoir plus souffle ! Puis reprenez une vive inspiration rauque et difforme afin de mieux hurler votre fureure ! Personne ne vous arrêtera, alors ne vous arrêtez pas, pour une fois que vous pouvez vous rebellez contre la vie. Reprenez de plus belle. Encore. Et encore ! HURLEEEEZ ! ! ! Vous êtes à présent dans des bras réconfortants qui estompent vos cris féroces. Vous vous sentez mieux. Pour le bébé, c'est sa mère qui le prend dans ces bras ; Vous c'est une conception plus abstraite. Cepandant, vous vous sentez beaucoup mieux, et fin prêt à affronter cette nouvelle journée. C'est bon, vous êtes réveillé. |
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