Extrait du site https://www.france-jeunes.net

La maladie comme une bombe dans ma vie


J'ai 17ans et j'ai deja vécu les heures interminables en salle d'attente, les coups de fil ou on raccroche en larmes parce que le diagnostic est mauvais, la pionne qui vient vous chercher en plein cours parce que le proviseur veut savoir comment vous vivez ce qui se passe... Bref j'ai vécu des choses qui n'arrive apparement qu'aux autres et poutant...



Ce qui suit est quelque chose que j'ai écrit il y a quelque semaine :
Ecrire et entendre son pere vomir c'est ce que je vis en ce moment, c'est ce que j'entends.
J'éteints la lumiere et j'essais de dormir mais malgré tout j'entends.
Maintenant il prend un bain et moi je ne dis rien. Il tousse encore et encore, la douleur est là, présente en lui et moi je reste dans ma chambre, blotie dans mon lit.
Je ne veux pas écouter alors je prends mon baladeur je monte le volume mais rien n'y fait, je ne veux pas savoir mais c'est impossible, j'aimerais qu'il aille bien comme c'est le cas certain soir car là je vais m'endormir et lui continura de souffrir.


On ira plus haut que ça

On ira plus haut que ça, on franchira les murs et on se relevera car la nuit n'est pas un obstacle pour tous ceux qui savent se battre.
Je te regarde de loin et je te vois souffrir, je te regarde ne sachant comment agir.
Dans mon miroir je vois une fille pommée, en réalité je fais ma grande et j'essaye de tout affronter.
Dehors tout le monde me croit indifferente seulement parce que je suis distante, seuls mes amis savent que je n'ose pas poser de questions, que je ne veux pas m'engager dans ces conversations.
Chimio, traitements, douleur, ce sont des mots qui vous font peur, ils forment mon quotidien avec eux je vivrai encore demain.
Un jour il ma dit qu'a l'autel jamais il ne me conduira car un ange déja il sera. Depuis les mariages de princesse ne me font plus rever car mon roi ne sera pas a mes cotés.
La maladie vous la voyez de loin, moi je la cottoit je la connait bien, elle est une bombe qui surgit dans votre vie et qui jamais ne fuit. A tout ceux qui connaisent ce sentiment sachez que seul toujours on se sent mais qu'entouré on est certainement.


Ma vie sans artifices et sans rimes

Contrairement a pas mal de jeunes qui attendent d'etre chez eux pour pleurer après un sale journée, moi en semaine j'attends le lendemain matin pour craquer dans les bras de ma meilleure amie. Le weekend j'me défoule avec mes potes en boite, je ne respecte pas les horaires que mon pere me donne parce que je sais qu'au moment ou je franchirai la porte la maladie sera là, les pleurs de mon petit frere aussi.
Ca peut paraitre égoiste de ma part de rester dehors et je le suis certainement mais en me défoulant, en criant et en pleurant dans les bras de mes meilleurs amis qui me comprennent et me soutiennent je reprends des forces qui me permettent de tout affronter devant les gens. Je reprends des forces qui me permette d'etre parfaite devant mon frere et mon pere. Alors je me dis que si je suis égoiste en ne respectant pas les horaires ce n'est pas graves car chez moi j'atténue les pleures et je sourie, je reste droite et forte pour ma famille. Car eux ont besoin de moi, de ma joie et ma bonne humeur et certainnement pas de mes pleurs.
Extrait du site https://www.france-jeunes.net
Tous droits réservés