Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Je te tuerais... Si seulement j'étais une meurtrière


Une autre de mes fameuses lettres... Avec laquelle vous pourrez faire un petit tour dans mes tourments. La trahison d'un être aimé peut déclencher tout un tas d'émotions plus contradictoires que le noir et le blanc, le bien et le mal.



J'ai le goût de vomir, j'ai le goût de frapper dans les murs... De courir jusqu'à chez toi pour sincèrement te foutre un poing sur la gueule. J'ai tellement envie de pleurer, de cracher, de crier. J'ai jamais été fâchée (bah peut-être un jour oui...) comme ça après moi-même. Je me suis encore laisser emporter. Les mots exacts pour ce que je ressens sonnent mieux en anglais : I can't believe I felt for it again. Pourquoi... Non. Comment est-ce que tu as pu me faire ça ? Tout ce que tu souhaitais, tu disais, c'était de ne pas me faire mal, et c'est tout ce que t'as su faire. La SEULE et UNIQUE chose que t'as été capable de faire, en une semaine, c'est me faire mal. Depuis quand est-ce que tu savais que tu allais me dire ces mots-là ? Depuis quand sincèrement ? Tu as feint m'aimer pendant combien d'heures, de jours, avant de me dire que tu n'avais finalement pas besoin de ça ? Comment est-ce que tu peux autant penser à toi, juste à toi, du début à la fin !!!!! Comment !!!!!!! Ça me dépasse ! Tu aurais dû savoir dès le début que ça finirait comme ça. Tu n'aurais jamais dû te permettre de me faire ça.


Tu as pris mon cœur déjà blessé et tu l'as écrabouillé entre tes beaux doigts. Entre tes mains douces... Sensuelles. Tu as pris mes lèvres comme un voleur, comme un violeur. Tu les as charmées, tu as goûté... Et ensuite tu les as repoussées. Tu les as ignorées. Tu as pris tout ce dont tu avais besoin, tu as calmé ton ennui et ensuite, tu m'as bannis de ta vie, comme si c'était normal de prendre une telle décision. De me re-charmer un vendredi pour m'exiler de ta vie le vendredi d'après. Je te hais autant que je te désire. Tu m'as empoisonné. Tu n'as aucun cœur pour ceux qui t'entourent et qui s'acharnent à t'aimer convenablement. Tu prends, tu prends encore et encore en ne donnant que quand ça te chante. Tu fais des tests avec moi comme tu en ferais avec un animal. Tu vérifies laquelle des situations est la meilleure entre vivre avec ou sans moi. Et une fois que tu as vérifié en expérimentant, tu me remets dans ma cage, comme on ferait à un rat de laboratoire. Tu me prends pour qui ? Je ne suis pas un jouet, j'ai un cœur Sam. Tout comme toi. J'ai des sentiments, j'ai des doutes, des peurs, des joies. Je peux avoir mal autant que toi Sam ! Mais rien de cela ne t'importe, en autant que ton cœur à toi soit stable et bien.


Lorsque je vivais tout près de chez toi... Tu pouvais m'avoir quand tu le voulais, où tu le voulais. Peu importe quand tu le demandais, j'accourais et je faisais tout pour te voir, subvenir à tes besoins. Tu m'avais pour acquis. Lorsque tu ne me voulais pas, j'attendais, patiemment que tu demandes à m'aimer. Quand tu en avais envie, j'étais là, à quelques pas. Maintenant que tu dois attendre, que tu dois aimer un peu plus fort, mettre plus d'efforts, tu abandonnes parce que tu n'as pas ce que tu veux, quand tu le veux, sans bouger le petit doigt. Tu me décourages, je te croyais beaucoup plus fort que cela. Quand j'avais peur, tu ne faisais que confirmer mes peurs, que me dire que toi aussi tu avais peur. Quand tu avais peur, j'étais positive, je mettais mes peurs de côtés et j'essayais de te redonner espoir. C'est ce que deux personnes qui s'aiment font Sam. Ils se supportent. Supporter. C'est ce que tu m'avais promis de faire et c'est ce que tu n'as jamais fait. M'aimer. C'est ce que tu m'as promis et c'est ce que tu n'as jamais su faire. Ne pas me faire mal. C'est ce que tu ne voulais pas faire, et c'est tout ce que tu as trouvé à faire. J'espère, du moins, que tu trouveras une femme qui acceptera de se faire aimer seulement quand tu auras envie de l'aimer. Qui habitera à deux minutes de chez toi, pour ne pas être TROP envahissante mais pour pouvoir répondre à tous tes caprices quand tu le voudras. Tu sais... Aimer, ça va dans les deux sens Sam. Tu es très généreux, certes... Avec toi-même.
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