Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Un dentifrice totalement barré


Whoaoh, sympa ces bandelettes sur le côté du dentifrice ! Mais... Euh... On les fait comment, djà ? Réponses. Ouaip.



Hein ? Quoi ? Comment que ça se fait que même si on a beau presser le tube dans tous les sens, à l'envers, en accordéon, en tournant sur soi même ou en faisant des rondes sous l'eau, ce dentifrice persiste à sortir innocemment affublé de jolies rayures colorées ? Eléments de réponse dans les environs, comprenons enfin le comment du pourquoi (du comment, surtout) (et pourquoi, aussi) (enfin bref) (allons-y, zou, arrête de lire ces parenthèses plus inutiles qu'un cornichon sans pâté) (mais ne pas oublier de se brosser les dents après [le pâté], hein) (j'arrête) (promis).



Bon bon bon, c'est bon, les bonbons, mais bon, bonheur ne s'en suit pas forcément : le brossage de dents quotidien est fortement recommandé par tous. Et pour agrémenter le tout, le dentifrice s'avère super utile pour un bon nettoyage. En tous cas, sans discuter de leur utilité, les bandes de couleurs disposées sur la face latérale de la pâte blanchâtre sont aussi incompréhensibles que possible. Bon, tout suspens maintenu un temps, on peut dévoiler un secret jalousement gardé par les esprits supérieurs durant une éternité (enfin, presque). C'est parti.

Le premier élément de réponse est évidemment le résultat d'une dissection méticuleuse d'un tube plus ou moins neuf. Ainsi on découvre deux procédés différents.

Le premier consiste à placer la mixture blanche dans toute la partie inférieure du tube, celle de couleur se logeant tout autour de ce que nous appelerons la "buse", qui est en fait l'orifice par lequel la substance finale s'échappe. Des perforations on été faites sur la surface de cette buse, perforations par lequelles la pâte colorée peut se glisser et s'incorporer à la pâte blanche sous l'effet de la pression exercée (voir ci-haut-gauche). Voilà pour le système le plus courant.

Ensuite, la seconde méthode consiste à disposer le produit de couleur en lignes épaisses entre la surface du tube et la pâte blanche, rien de spécial au niveau du goulot : les deux mixtures n'ont pas la même consistance et ne se mélangent pas. Ainsi lorsqu'on presse le tube, tout ça va vers l'ouverture et présente à nos yeux ébahis ce joli mariage de couleur et de blancheur qui s'applique si délicatement sur la douce pilosité de notre brosse tellement légère.


Voilà pour ce qu'il en est des quelques réponses à cette question existentielle fondamentale, j'espère avoir guéri vos insomnies cause de trop nombreuses nuits blanches à ce sujet (j'en suis certain, un peu). Je vous ai épargné du travail manuel, en plus. Longue vie à vos sourires !

Merci à mes quelques sources :]
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