Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Une histoire... Banale ?


Voici l'histoire banale d'une adolescente décalée qui rencontra l'Amour alors qu'elle s'y attendait le moins...



Mon premier article sur cette plateforme.
Je vais essayer de faire clair et concis pour vous faciliter la compréhension fastidueuse de la situation...


Le début de la fin

Tout à commencé en Septembre de cette année scolaire, même si pour bien comprendre il faudrait remonter bien avant...
Jeune pré-ado insouciante que j'étais, j'allais doucement rentrer dans le monde merveilleux du lycée...
Génial, j'étais aux anges, les vacances avaient été une vraie torture, mentale et physique, j'avais hâte de revoir tout le monde, j'étais, on peut le dire, en pleine liesse.
Arrivant tranquillement au lycée, je regarde la liste, ne pretant pas vraiment attention aux noms inconnus, cherchant les caractères familiers.
J'en trouva quelque s'un, malheureusement pas de proches amies pour moi, mais je m'en accomoderais.
Et là, bizarrement, un nom sors de lot.
Parce qu'il est incroyablement long...
C'est quelque chose qui ma sauté directement aux yeux.
Je ne le nommerait pas ,par égard pour lui, nous l'appellerons donc Adam (le péché originel, tout ça me monte à la tête ^^)
Donc Adam dépassait de la liste avec son nom de famille à ralonge, sur le coup je suis bien foutue de sa gueule, franchement ça devait être dur d'avoir un nom pareil...
Bref, on se range bien gentillement et on monte dans la salle de cours bien spécialement préparée pour les petits secondes que nous sommes...
Je m'asseois à côté d'une amie que j'avais perdue de vue, mais ô combien je le regrette maintenant, elle est très gentille avec moi ^^.
Donc j'observe d'un oeil peu attentif la classe durant l'appel, essayant de retenir les différents noms et de les coller sur les têtes...
C'est alors qu'arrive le tour de ce cher Adam, et là je me dit 'il a forcément le tête de bizu qui va avec son nom' je peux me montrer d'une intolérance qui dépasse les bornes parfois...
Et quelle ne fût pas ma surprise lorsque j'entendis une voix grave près de la fenêtre émettre un "oui" bref.
Je tombai des nues.
C'était lui, Adam ?
Hum, ouais, plutôt mignon, malgrès le look débraillé... Ne disons pas débraillé, disons... Unique...
Je sais pas comment il fait mais il n'est JAMAIS habillé comme les autres ! Personne n'a les même fringues que lui...
Peut-être que personne n'ose les porter...
Anyway, je le regarde plus attentivement, un écusson "Pleymo" sur le sac...
Hmmm... Alors lui aussi il écoute Pleymo ? Cool, je vais pouvoir en parler avec quelqu'un.
Détaillant plus en profondeur son visage, je tombe sur deux prunelles brunes plutôt semblable aux miennes, et des cheveux d'un blond terni collé dans du gel en forme de pique, le tout fixe sur un visage à faire pâlir un ange de jalousie.
C'était clair et net dans mon esprit : Celui-là, tout le monde le voudrait.
J'appliqua donc la politique je m'enfoutiste qui me caractérise et me dit que "ça servait absolument à rien, c'est qu'un canon, il à rien dans le citron, tu t'en fout, point barre. "
C'est alors qu'il commença à parler d'une voix douce de ses problèmes de latin et d'Italien, ça me fit un drôle d'effet, je me dois de le dire.
Tout mes apprioris tombèrent d'un coup plus bas que terre.
Ce gars avait un Q. I plus imposant que le bellâtre moyen...
Bref, après cet épisodes, les jours passèrent, une semaine ou deux je crois, j'avais échangé de brèves paroles avec le beau Adam, cherchant à le cerner mais n'y arrivant pas.
C'était fou la répulssion que j'avais pour ce type ! Ça dépassait les limites du possible !
Jamais je n'avait ressentit une telle inimitée pour un être humain...
Je ne voulais ABSOLUMENT PAS le connaître !
Je faisais un blocage... Une mise en garde peut-être ?
Toujours est-il que le mardi fatidique arriva.
En un regard vers le beau blond, j'avais compris.
L'air s'est mit à se réchauffer à une vitesse folle, mes vêtements devenaient subitement trop lourds à porter, mes yeux ne pouvaient plus regarder autre chose qu'Adam avec sa clope dans les doigts.
C'était complètement électrisant, je n'avais jamais ressentit une chose pareille !
Wahou, rien que d'y repenser !
Mon coeur mit environ une petite heure pour retrouver son rythme normal.
C'était comme si quelqu'un m'avait décollé les paupières d'un seul coup, m'avait ouvert les yeux et murmuré à l'oreille
"Regarde l'Amour. "
Alors j'ai regardé l'Amour en face. Mon Dieu, l'amour était beau, l'amour marchait bizarrement mais l'amour était séduisant, l'Amour ressemblait à un Dieu Grec pour moi.
Et l'Amour était dans ma classe...
Et là j'ai pensé "enfin. "
Enfin, j'ai trouvé quelqu'un pour me remettre en confiance face à la situation désastrophique de mes sentiments (on parlera de ça plus tard si vous le voulez bien ;))
Donc trois heures de TP (1H30 SVT, 1H30 Physique).
Comptez deux heures et quarantes-neufs minutes de pur bonheur, de petit nuage, de joie intense et toute personnelle.
Et comptez une minute de plongée en apnée rapide dans les Enfers.
Parce que voilà le hic qui débarque : Apollon avait déjà sa muse... Dont je ne me rappelle plus le nom présentement...
Sur le ton de la plaisanterie je lança un petit "C'est décidé je vais au couvent" à ma voisine et néanmoins amie.
Elle esquisse un sourire.
Une fois sortie du cours, je me rends compte de l'horrible vérité : Adam ne voudra pas de moi.
Et là le monde s'écroule ! Vous imaginez !
Adam ne voudra pas de moi ! C'est finit ! Je sers plus à rien ! Je suis foutue !
Je crois que je n'ai pas pleuré tellement j'étais triste, ça m'englobait le cerveau tant et si bien, comme seul savent le faire les gros chagrins, que mes yeux restèrent secs.
Le lendemain je le revit. A partir de ce moment, ce fût le début d'une torture mentale qui dura plus d'un mois.
Fuyant ses yeux et ses regards que j'imaginais inquisiteurs, fuyant sa présence et sa voix, fuyant même le fantôme de son ombre.
Je ne voulais plus le voir, plus Jamais.
Les rares fois où il m'adressait la parole, je lui répondais avec froideur, et même parfois mesquinerie.
il ne se rendait pas compte qu'il me faisait du mal ?
Je sais, ça vous paraît idiot, mais c'était vraiment ce que je croyais à ce moment-là...


Le résultat

Maintenant nous sommes le 15 Février, les choses se sont arrangées grâce à de la patience et une bonne dose de somnifères pour oublier tout ça.
Je ne lui parle toujours pas, loin de là même, mais au moins j'arrive à ne plus fuir.
Et j'en suis énormément fière.
Quand à savoir si Adam ressent quelque chose pour moi, autre que de la haine, je n'en sais rien, ne le saurais peut-être jamais. J'y pense. J'y pense souvent. Peut-être trop.
Je sais que je devrais aller lui parler, mais au fond de moi, je ne suis pas prête, peut-être l'an prochain, peut-être dans un mois, peut-être d'ans une semaine, qui sait ?
Tout ce que je peux faire c'est espérer, c'est tout.
Espérer que tout rentre dans l'ordre dans mon cerveau un jour, prier pour que ces horribles cauchemars funestes où il m'étrangle et me noie nuit après nuit disparaissent.

Merci d'avoir accordé votre lecture attentive à ma complainte d'adolescente égarée, j'ai besoin d'une bonne insomnie pour être toujours dans le même état dans quelle heures...

Amicalement pleine de gratitude.
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