Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Walk the line


Un film pour les amoureux de l'époque rock'n roll, les accros de guitare, de relations sentimentales marginales, et ceux qui savent apprécier des performances d'acteurs.



James Mangold, réalisateur du thriller "Identity", affiche tout son talent dans ce film. Il ne livre ni une biographie trop carrée, ni une histoire fantasque trop inspirée. Le ton est juste et arrive à rendre crédible acteurs et scénario. Evidemment certains passages sont communs aux genre, comme l'enfance ou le flashback, mais cela ne plombe pas le récit. On y retrouve Joaquin Phenix (Johnny Cash) révélé en empereur Commode névrosé aux côtés de Russel Crowe et Connie Nielsen, que l'on a pu voir depuis dans "Signes"(Gibson) ou "Le village"(Shyamalan). L'actrice principale Riise Witherspoon incarne June Carter, rôle pour lequel elle a obtenu un Oscar lors de la dernière cérémonie.
Ce film est une très bonne biographie. Que retenir ? Des acteurs parfaits qui chantent et jouent réellement de la musique. Cash et June Carter sont comme réels à l'écran!


Une époque renaît. entre passion, amour et accords de guitare

Le monde des années 50-60 renaît sous nos yeux. On y retrouve des figures comme Elvis et Jerry Lee Lewis, les petites villes américaines d'une époque où les musiciens partaient sur les routes poussièreuses pour faire un show à l'autre bout du pays. Des concerts toujours différents, où l'on pouvait tout attendre des hommes et femmes sur la scène car liés par la musique ils étaient capables du pire comme du meilleur, mais toujours dans la performance. Le contraste avec maintenant est frappant. Qui ferait sa tournée en France dans une caisse toute pourrie avec à son bord une bande de poivrot et de camés ? Ces artistes pouvaient chanter partout (prison) et à n'importe quel moment (overdose de Johnny Cash à Las Vegas).
La musique est un élément marquant du film. Dès la première scène dans la prison, la batterie, accompagné d'une basse et d'une guitare électrique jouant quelques notes fait monter la pression. On entend la musique mais impossible de savoir d'où elle vient : une cellule? la cantine? une estrade dehors? Et quelles musiques ! Que des vieux tubes de rockabilly et de country, joués en direct et non en play-back.
Autre pierre angulaire du film : la relation entre Cash et June Carter. Un jeu de chat et de la souris, une descente aux enfers, et une bonne fin. Entre alcool et drogue, (très) hauts et (très) bas, cette relation assès marginale entre deux personnes mariées et chacune ayant son présent emprunt d'un passé douloureux est très bien retranscrite.
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