Environnement

En raison de négociations laborieuses du Sommet de la Terre, enlisées une semaine après l'ouverture des débats, parmi les 109 chefs d'Etat et de gouvernement qui se succéderont à la tribune, Jacques Chirac est arrivè hier soir à son tour à Johannesburg. Il doit y prononcer un discours important sur l'avenir de la planète. Proposer des pistes, des actes.

Une croisade qui doit pouvoir rassurer les Français qui ne sont pas indifférents à ce sommet car la majorité d'entre eux sont très inquiets pour l'avenir de la terre et les generations futures. Le Sommet de Johannesburg, qui vient conforter leurs craintes, déroule en ce moment les misères d'un monde qui semble ne plus rien maîtriser.
Les Français, comme les autres, vivent sous un déluge de mauvaises nouvelles planétaires et climatiques. Abreuvés d'images d'inondations en Allemagne, coincés entre une tornade au sud sur la Côte d'Azur et une au nord dans le Pas-de-Calais, ils ne parviennent pas non plus à occulter l'obsédant souvenir d'une tempête de décembre 1999. Tous avouent que le monde qu'ils construisent est en train de se détruire, et qu'on ne sait rien du terrain qu'on laissera à nos enfants.

Pour tous aujourd'hui, les rapports de l'onu sont parole d'évangile. Oui ils croient que l'homme est un apprenti sorcier, oui ils pensent que l'air se raréfie, bien sûr ils sont convaincus que l'eau va manquer, qu'un Africain sur deux va mourir de faim, que la planète se réchauffe, que le climat... Devient fou.