Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Comment doit-on profiter de notre jeunesse ?


alcool ou evian ? Soirée Tv ou boite ? Nuit blanche de révision ou grasse mat ? Abus ou restricition ? Doit -on se frustrer dès la jeunesse ou remettre à plus tard les responsabilités ?



Question existentielle pous les soucieux de leur avenir. Car généralement, profiter de notre jeunesse amenerait à delaisser notre avenir, car quoi de mieux que d'en profiter a fond ? Doit-on au contraire laisser de coté notre jeunesse pour profiter de ce qui reste (boulot, enfants,...) ?
On peut déjà souligner que profiter de sa jeunesse est une notion assez subjective, chacun peut trouver des plaisirs différents : multiplier les plus jolies filles, visiter les pays étranger, tuer toutes les blondes nées en 84 (oups ça c'est pour les psycopathes !). Il consiste alors à trouver ce qui nous plairait pour profiter de notre jeunesse.
Mais profiter nous renvoit à la perte de temps : "profiter de notre jeunesse" c'est prendre le temps de sortir, rencontrer des gens, s'ouvrir au monde, le visiter... De là, il faut bien trouver comment profiter car cela deviendrait une perte de temps. Mais "profiter de sa jeunesse" n'est-il pas fondé sur la perte de temps le je m'en foutisme des responsabilités ? La jeunesse rime souvent avec conneries, ces même conneries qu'ont ne fera plus adulte et qu'on empechera de faire à nos enfants. Si la jeunesse c'est gacher son temps où est le profit ???

Allez profitons de notre jeunesse ! Et pourquoi pas de notre vieillesse ? Car en fait la jeunesse et d'autant plus physique que morale. L'insouciance pour le mental et la vigueur physique sont les meilleurs ingrédients pour se remplir de souvenirs. A 70 ans on a plus la force de s'éclater en kayac, se crever au barathon, se détruire le foie à l'alcool, de s'ereinter en nuits blanches, se ramolir en nonchalance. Mais dans ce cas là
ce n'est plus profiter du tout, puisqu'on se détruit : quitte à mourir je préfère le plus tard possible et pas d'un infractus après un coma éthylique lors d'une beuverie d'adolescent.
Je m'embrouille, comment "profitons nous de notre jeunesse" avec le plus petit rapport avantages/inconvenients ?

La balance entre compris, sacrifice, écarts, permission est-elle la solution ? La vie ne se base-t-elle pas sur un dosage ? Mais si c'est le cas, doit-on réduire le monde à des êtres stréssés par la mesure, fermé aux excentrictés, exagérations ? Tout est dans la modération volontaire comme la liberté, mais encore fau-il en prendre conscience.
Extrait du site https://www.france-jeunes.net
Tous droits réservés