Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Moi, suicidaire


Cet article parle de moi. Moi et mes souffrances. Moi et mes idées noires. Moi et mes envies de sucide et de meurtres. Moi tout court. Moi qui a besoin de votre aide... Soyez indulgent ceci est mon premier article !



Aujourd'hui, après une matinée bien pourri comme toutes les autres, j'ai essayé le shit ! A votre avis, pourquoi ? Ce phénomène est de plus en plus visible dans la société, de nombreuses personnes comme vous et moi on déjà testé. C'est un phénomène qui devient tabou, je vais vous expliquer ma raison... Pourquoi j'ai goûté cette merde... Pour commencer ma petite histoire sombre commençons par me présenter, j'ai malheureusement et seulement 15ans. Age bien pourri que d'avoir 15 ans sa je peu vous le dire car on n'a aucune liberté ! Mais mes 16ans ne sont pas loin ... Je suis du sexe féminin et aime les hommes (de nos jours je trouve cela important de le citer) Je suis... Comment dit on déjà ?... Schizophrène ... Etonnant ? Assez du moins pour ceux qui m'entourent car il ne le savent même pas a part mon frère et ma mère. On dirait pas comme ça... Si vous me croisez dans la rue, on ne s'en douterais pas... Même mes meilleurs amis ne sont pas dans le "secret". Comme quoi nous ne connaissons que très peu de choses des gens qui nous entourent. Mon docteur m'a révélé une chose assez étonnante, je dirai même plutôt extraordinaire ! Que vous ne supposeriez même pas. Car en faite, vous qui me lisez, vous etes aussi schizophrène ! C'est délirant ! N'est ce pas ? Et oui nous sommes tous des schizophrènes ! Seulement la différence qui nous sépare c'est que je le suis a dose plus élevée et comme je suis soi disant en pleine "adolescence athipique" c'est la total crise ! Vive l'anarchie ! Je parie que vous ne le saviez même pas que vous étiez également schizophrène ?


Pourquoi ?

Alors, pourquoi suis je comme cela ? Pourquoi cette différence avec vous ? Tout simplement parce que je ne supporte plus le monde qui nous entoure, il est trop brute, trop sec comme si vous aviez soif à en crever. Il fait trop de mal, il est horrible je le déteste. Si c'etait un objet je l'exploserai en mille morceau je le torturai je le taperai de toutes mes forces jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien. Ce monde dans lequel nous vivons me fait ressentir comme une sorte de dégoût et de mépris, je le hait et il me hait. Je voudrais y crever des milliard et des milliard de fois. Et cette râle qui me semble m'être imposé je la recrache tout les soirs en pleurant comme une pauvre bête assoiffé d'envi de meurtre, de sang et de rage. Une envi d'hurler m'envahit, cette gène je la ressent je la vie... J'y goûte et j'y prend un certain plaisir en même temps mai ça sans le vouloir forcement. Mon problème, ce sont donc mes idées noirs. Ses idées noirs qui m'envahissent le soir, sans frapper, elles entrent dans mon inconscient et prennent plaisir à me rendre folle, folle de meurtre. Elles m'envahissent d'idées sombres, d'images de sang... Et le pire dans tout ça, c'est les gens qui m'entourent. Pourquoi les gens sont con et ne comprennent rien ? Pourquoi ne voit il pas le mal être en moi et le mal qui m'émmete ? Tant de questions sans réponses... Conclusion simpliste de ses questions : le monde est pourri. Pourtant je me sen bien, j'assume ma personnalité, je l'aime bien, je m'y sent bien mais le problème c'est les autres...


Mes vrais amis

J'ai fait une rencontre qui a changer ma vie en 3eme. Je me suis fait de vrais amis. Des amis que l'on garde pour toute vie, des amis pur et dure. On peut dire qu'on ne fait pas ce genre de rencontre partout ça je peut vous le dire ! Des vrais amis !! Je dois même avouer que j'ai rencontré l'excellence. J'ai passé une année merveilleuse, rempli de délires de joie et de bonne humeur... Mais le rêve a pris fin ; un jour sombre, un jour en fin juin... Quand je suis rentrée dans mon nouveau bahut, j'ai bien rencontré des têtes sympas que je connaissait déjà mais problème, de tous ses gens aucun n'etait l'un de mes amis d'avant. Aucun ne correspondait à ma politique d'amis idéale ou d'amis qui auraient put ressembler à ce que je cherchais. Mon psy m'a dit que j'était trop difficile sur le choix de mes amis, que je devais accepter plus les défauts des autres et que je devais me contenté des gens que j'avais autour de moi. Sur ce point il n'a pas tort, mais tout les gens qui m'entourent c'est plus fort que moi je ne peu pas... Je ne peu pas m'en faire des amis car ils ne sont pas comme je veux...


Mes médicaments

Je dois vous avouer que je prend des médicaments pour mesoigner'. Voici les effets indésirables : troubles associant des tremblements, une rigidité et ou des mouvements anormaux, somnolence, insomnie, indifférence, anxiété, variation de l'humeur, agitation, maux de tête, vertiges, confusion, convulsions, sensation de vertige, accélération des battements de cœur, trouble du rythme cardiaque pouvant être grave, nausées, vomissement, perte de l'appétit, troubles digestifs... Je vais pas vous copier toute la liste des effets négatifs... Moi, j'ai juste l'anxiété, la fatigue, les vertiges quand je me lève trop vite, le manque d'appétit, des troubles de la vision et des variation d'humeur. Je peux vous dire que quand j'était à 10mg j'étais un vrai zombie ambulant...
Pour représenter ma schizophrénie je vais vous expliquer ça en image. Avec le 10mg c'est comme si vous marchiez sur une planche en bois, il faut faire attention ou on met les pieds mais ça vas, c'est assez facile a part que vous etes totalement nazes. Avec les 5mg, c'est un tronc d'arbre, je peux facilement retomber et chuter mais j'ai réussi à passé le cap et je suis passé à 2mg à cause de la fatigue. Et là je m'en rend conte que je ne marche plus sur un tronc d'arbre mais sur un petit fil extrêmement fin qui risque de sa casser à un moment ou un autre ou qui risque de me faire perdre l'équilibre. C'est inquiétant vu comme cela et je peux vous dire qu'a deux mg il faut s'accrocher car mes idées noirs peuvent revenir le soir si je ne fais pas assez attention. Parce que oui, ces médicaments sont censé calmé mes idées noirs.


Mes idées noires

Mes idées noirs me prennent généralement le soir. Sans le vouloir c'est une série d'images d'horreurs qui défilent dans ma tête. Le problème c'est que je ne peux pas les contrôler. Elles viennent, m'envahissent comme un poison tuerait un homme. Elles me font souffrir le martyr et inconsciemment j'en prend un plaisir secret. Le plaisir de souffrir est assez intense, j'aime ou je ne sais pas si c'est vraiment moi qui aime, ses images et ses scènes d'horreur qui se construisent dans ma tête. Chaque soir, une nouvelle histoire d'horreur commence, c'est un cycle vicieux qui ne semble pas vouloir se finir. J'ai beau taper dans mon oreiller rager dessous mes couverture, rien à faire. Elles sont là présentes, aimant et cherchant à me faire souffrir.


Dormir ou mourir ?

J'ai comme une envie de pleurer. Mais pourquoi les larmes ne coulent elle pas sur mon visage ? Pourquoi suis je comme cela ? Pourquoi pourquoi ? Je veux crever. Je veux finir mes jours là tout de suite. Je veux me pendre, avaler des médicaments ou je sais pas quoi mais je crever, mourir car je sais que la je serais heureuse... Je veux quelque chose que je n'arrive pas à décrire. Ce n'est pas de l'amour, ce n'est pas contrôlable. Les accidents sa arrivent. Alors pourquoi pas me jeter de mon toit ? Pourquoi pas en finir une bonne fois pour toute. Pourquoi pas dégager ma haine que j'éprouve pour le monde entier ? Ma rage qui se consume comme une cigarette ? Pourquoi pas l'éteindre ? Ce serait si facile ! Mais au fond je sais que des gens seront tristes pour moi. Mais je m'en fou, je veux crever une bonne fois pour toute et ce ne sera pas plus mal. Pour une fois je ferrais quelque chose de bien dans ma vie. Et je ne pense pas que je le regretterai. Je veux mourir mais je n'arrive pas à passer à l'acte. Pourquoi ? Alors dans ses cas là, je baille et je me dis que j'ai envi de mourir. Ma mère m'a dit que mourir ne prend qu'un r parce que on ne meurt qu'une fois. Moi je faisait tout le temps de la faute de mettre derparce que pour moi, je meure tout les soirs. Dormir est une façon de mourir. Tu oublies tout et parfois c'est très pratique, mais quand tu te réveille tu te rend conte que t'es toujours la et que tu sers à rien. C'est pour ça que j'adore dormir et que j'aimerai m'endormir et ne pas me réveiller. C'est tout ce que je demande et pourtant j'y arrive pas ! Pourquoi pas prendre des cachets qui m'endormiront une bonne fois pour toute ? Pourquoi ne pas passer à l'acte ? Décidément je n'y arrive pas. C'est plus fort que moi. Quelque chose me dit de ne pas en finir et une autre m'épuise en me disant le contraire. Ce sont deux forces dans ma tête que je ne contrôle pas. Deux forces, mais qui arrivera à me décider à la fin ? Laquelle des deux gagnera la combat ? Laquelle me décidera un jour à franchir la cap ? Je n'en peu plus je veux que sa cesse et pour de bon ! J'en ai marre de me poser toutes ces questions. Je veux dormir et ne pas réveillé alors bonne nuit ! Et non je ne suis toujours pas endormit ! Je ne suis pas fatiguée physiquement mais mentalement. Alors je n'arrive pas à m'endormir. Et je crie ! Je crie au ciel mon désespoir. Pourquoi tant de haine en moi ? Je crie mon désespoir, la haine dans mon cœur. Mais aidez moi ! Je meurs ! Vous en le voyez pas ? Je meurs... Je vous en supplie aidez moi... Je meurs à petit feu.


X facteur de ma déchéance...

Je ne vous est pas raconté qui était X ! X c'est le commencement de ma chute ! C'est un très grand facteur du commencement de ma déprime !! Grâce à lui je suis morte aujourd'hui... Je l'aimai éperdument, j'en étais folle amoureuse et notre histoire a duré trois moi en été 2005 c'était comme un rêve avec lui et pourtant un jour il m'a dit c'est fini ! Il a arrêté car il y avait que du sexe entre nous soi disant et qu'au fond il pensait qu'il ne m'aimait pas... ça été le déchirement en moi, j'en était tellement amoureuse que début septembre la perte de mes amis qui étaient dans un autre lycée et cette séparation avec X ont été le commencement de ma chute. Ma chute vers l'enfer. Ca fait maintenant un an que je ne suis plus avec X et pourtant je peux vous dire qu'au fond de moi, je l'aime toujours ! C'est quelqu'un d'extraordinaire et je l'aime. Par contre il y a deux mois maintenant j'ai fais une chose dont je ne suis pas fier et lui non plus ! On a couché ensemble alors que j'étais bourrée et lui conscient dans les toilettes des galeries Lafayette, c'etait un après midi où il m'avait proposé de se voir, je pensais pas que cela allait ce finir comme sa ! Et si j'avais su je n'aurai pas bu ! Mais voilà il a profité de moi quand j'étais vulnérable... Il m'a avoué par la suite qu'il s'en voulait énormément d'avoir trompé sa copine et qu'il ne ferait jamais plus ça de sa vie car il l'aimait... La ils sont toujours ensemble, la fille n'est bien sur pas au courant de ça et ils continuent d'être heureux tout les deux. Alors que moi de mon coté je suis si mal... Mais bon, ça X s'en fou !


Mes scarifications

Tien parlons de mes scarifications ! Il m'arrive souvent dans les moment lourd de me scarifier. C'est facile et ça produit un bien fou. On déchaîne notre haine en vers le monde entier en simplement arraché votre peau. On exprime notre râle, notre souffrance intense. Tous s'évacue. Je prend souvent mon opinel pour me scarifier. Il est toujours bien coupant, sa facilite les coupures sinon on doit appuyer et sa fait plus mal ! Sur le coup on est content, sa nous fait du bien après sa commence à piquer. Si je fais ça c'est parce que ça m'aide à oublier. A oublier toutes les conneries du monde qui nous entoure... Ce monde qui me pourrit la vie !


Ma vies après

Ma vie reste une chose lugubre, gisante sur le sol attendant qu'une main la libère la délivre la soulève et l'aime. Mais au fond, qu'attendrai je réellement ? Peut être que j'attend le prince charmant ? Mais je ne crois pas qu'il existe, malheureusement. Sinon il ne veut pas de moi ou alors il est mort. Tout comme moi. Parce que moi je suis morte ou je suis partiellement morte. Dans ma vie morte, je m'imagine être un ange de la mort, aux ailes noires, je prend les âmes des vies qui n'en veulent plus, des âmes égarées. Je suis leur soulagement, leur fin, je leur donne ce qui est pour moi, le bonheur éternel.
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