Ame ou conscience ?

Lui et Moi, c'était une histoire d'amour à laquelle quiconque aurait eu du mal à déterminer un intervalle spacio temporel, sans début ni fin, notre histoire créait le miracle, on s'aimait au point d'éspérer se fondre l'un en l'autre pour ne plus former qu'un... Lors de nos baisers, je versait mon ame dans la gourde de son coeur, et il versait son sang dans mes artères et mes veines... On ne se lassait pas, on s'embrassait fougueusement, avidement, comme si chaque baiser poussait le second à étre encore plus envoutant... Ma peau sent encore le velouté de sa peau, et mes cils ont encore soif de serrer la douceur de son visage angélique... Le sol est plus froid, l'eau plus glaciale, le lit plus étroit et plus hostile... Je suis seule, il est seul, nous sommes seuls, il me manque, je lui manque, je l'aime encore plus qu'avant, il m'aime comme ne l'a jamais fait quiconque avant lui... Mais tout le monde en décide autrement, on est condamnés à vivre le reste de nos jours dans le froid et la solitude...


Eux, c'est ce qu'ils voulaient...

Eux, sont venus, Eux ont brisé notre coeur de cristal... La flamme s'éteint, et le froid redomine, ce qui jadis était fondu, est devenu aussi dur que les roches... C'est ma matière grise qui commande, maintenant, je dois l'oublier, il n'est celui que j'ai aimé auparavant, je ne l'ai jamais aimé, il ne m'a jamais aimée... L'amour n'existe finalement que dans les contes de fées, dans les films de télé, mais nous, on nous en a privé.
Le Silence Total vient froler nos existences, il nous chantonnes des airs mélancoliques, il nous entoure d'un aura de mytères, d'inconnus... On est étrangers l'un à l'autre.


Mon amour... Viens dans mes bras

Pourquoi devrait-on toujours prosterner aux lois que d'autres ont posé, pourtant ils ne sont pas différents de nous, ils aiment aussi, ils se sont aussi aimés, alors pourquoi nous priver de ce droit, on préférerait se priver d'eau que de se priver de l'odeur de celui que tu aimes, envahissant ton univers, que de ne pas sentir sa sueur sur tes draps, le matin quand tu te lève, que de ne pas constamment avoir encore sa salive dans sa bouche quand vous vous embrassez à nouveau... Non, on a dit Non ! Et qui osera nous empécher de nous aimer, oui, nous nous aimons, et que tout le monde le sache, qu'ils aillent au diable, ceux qui veulent nous en empécher ! Je t'aime mon amour, viens dans mes bras !