Extrait du site https://www.france-jeunes.net

"Vivre la guerre"


Un petit article personel sur la guerre israelo-libanaise, ou plutot le conflit actuel du Hezbollah et d'Israel...



Je n'essayerai pas d'être objective ou neutre en parlant d'un sujet pareil. Un article concernant la guerre ne peut jamais l'être. La violence, la souffrance, la mort, la misère... : tous des mots qui nous font réagir.
Personnellement, je ne connaissais la guerre que d'après les livres, les médias, voire... Mon programme d'Histoire ! Aujourd'hui, je vis cette guerre, ce conflit israélo-libanais.
"Vivre la guerre" : un peu étonnant comme expression... Total paradoxe ! J'ai compris durant les derniers jours qu'une guerre ne peut jamais être vécue ; la guerre tue toujours même si on croit être encore en vie. Elle tue éternellement quelque chose en nous, au fond de notre âme. Chaque victime, chaque plaie, chaque cri qui sort de la bouche d'un Libanais ne fait quaccentuer le supplice qui leur est imposé.



Tout commença par le fait que le Hezbollah (un très important parti islamiste du Liban, voire de tous les pays arabes) ait pris en captifs deux soldats israéliens. Certains parlent d'une sorte "d'enlèvement" puisque le Hezbollah a franchit la ligne bleue de l'ONU (se trouvant aux frontières des deux pays) afin de réaliser son opération.
La réponse israélienne fut terrible : depuis le 12 juillet 2006, les avions israéliens n'ont pas arrêter de bombarder les villes et les villages du Liban-Sud, ce qui jusqu'à maintenant a causé la mort de plus de 400 personnes et l'hospitalisation de plus de 1000 blessés, les victimes étant essentiellement des civils, et il est dit que la majorité sont des femmes et des enfants.





Un mouvement d'exode sud-nord a bouleversé le pays. Les habitants du sud se dirigent tous vers les villes du nord, une région qui semble être jusqu'à présent en sécurité. Certains n'ont pas pu prendre refuge, puisque les missiles israéliens ont détruits toutes les routes reliant le Sud au reste du pays. C'est pourquoi des centaines de personnes se trouvent incapables de sortir de leur région, et donc sont obligées de rester dans des zones dangereuses où les avions israéliens visent leur missiles.
Ce ne sont que les conséquences immédiates. Certes, beaucoup ont vus toute leur famille mourir, d'autres ont perdus leur maisons.
Le Liban rentre peu a peu dans une crise économique : la hausse des prix et le manque de produits rendent la situation de guerre de plus en plus critique.
La vie devient de plus en plus difficile : insuffisance des provisions alimentaires et de médicaments, absence dabris pour les réfugiés (la plus grande partie vit dans les écoles publiques, censées être fermées dans cette période de l'année) coupure de courant électrique, impossibilité d'utiliser les téléphones portables... Etc.
Ce sont les bombes qui ont touché l'aéroport International Rafiq Hariri et les navires israéliens qui bloquent les ports qui empêche tout produit d'atteindre le territoire


J'aurai voulu que cet article soit personnel, et qu'il ne fasse pas partie d'une section reliée à la politique. Les causes de n'importe quel guerre est politique (à la limite économique –si vous voyez ce que je veux dire... -), mais les conséquences de la guerre touchent surtout le peuple, la vie du peuple.




Heureusement, nous gardons tous espoir. Au début, on se disputait pour convaincre les autres c'était la faute de qui : Hezbollah ou Israël ? Personnellement, j'aurais mis la faute en premier à Israël mais aussi au Hezbollah qui, à cause de cette opération d'enlèvement, a entraîné tout le pays dans une guerre atroce.

Aujourd'hui, non, ce qui compte c'est le cessez-le-feu. Trop de gens sont morts. Trop d'enfants pleurent. Le Liban a trop payé. Ça suffit, les libanais méritent de vivre en paix.
Il y a près d'un an, plus d'un million de libanais se manifestaient et criaient d'une voix : "Liberté, Souveraineté, Indépendance !"...
Malgré tout cela, nous resterons un peuple fort, qui combat pour la liberté et nous ne baisserons pas les bras... Tout ce que nous demandons, c'est vivre. Avoir une vie normale, et ne pas avoir à "vivre la guerre"...
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