Extrait du site https://www.france-jeunes.net

La séparation


L'amour est souvent compliqué, l'amour a toujours été compliqué. Mais ce n'était plus de l'amour, c'était de la peine, c'était de la haine, de la peur, du désespoir.



Une souffrance, un traumatisme, qui resteras toute ma vie en moi, dans mon être le plus profond. Dans mon subconscient comme il disait. Cette séparation n'a pas était la mienne. La mienne ne se serait jamais passé comme ça. Elle ce disait conne, bête, incapable de comprendre ce qu'il lui disait... Et ça c'était de sa faute, il lui avait mises ces idées en tête. L'amour est souvent compliqué, l'amour a toujours été compliqué. Mais ce n'était plus de l'amour, c'était de la peine, c'était de la haine, de la peur, du désespoir. Il la manipulait, il lui susurrait des mots à l'oreille, et elle y croyait : tu es conne, tu ne peut pas me comprendre, tu est stupide. Et puis il y avait cette femme : "je ne lui ai envoyé qu'un i-mail", mon cul. Tu peut embobiner ma mère, tu peut embobiner ma sœur. Mais tu ne m'embobineras pas moi ! J'ai compris ton petit jeu depuis longtemps, et je ne te crois plus. Ma sœur, peut être, répète tes paroles à tous vents, parce qu'elle est trop jeune pour les comprendre, et qu'elle trouve que sa sonne bien, mais moi je pense par moi même, je n'ai plus besoin de tes chuchotements, je n'ai plus besoin de tes excuses quand tu fais pleurer maman.

Il est des fois où j'ai pitié pour toi. Tu est un bon père. Tu as toujours été un bon père, pour quelqu'un d'autre. Il me faut plus que des cadeaux pour être heureuse, il me faut plus que des jeux pour être heureuse, il me faut plus que des beaux voyages pour être heureuse. Tu es un bon père mais pas un bon mari. Tu n'as jamais été un bon mari pour ma mère. Pour la mère qui m'a élevé, la mère qui a été là quand tu ne l'a pas été. Ne lui dit pas qu'elle est bête ne lui dit pas qu'elle ne fait pas assez d'effort, parce que tous ça quand tu le lui dit tu me le dit a moi, car je suis elle, elle est moi. Elle avait réussit, quand elle avait vu ces e-mails, à te détester, à penser qu'elle n'était pas conne, qu'elle était belle et intelligente. On en avait parler, je lui avait dit qu'elle l'était, et elle l'est. Mais tu est revenu et tu lui a remit ses petites idées en tête. Il m'a frapper, il l'a frapper, il a frapper ma sœur ? Jamais, mais la souffrance n'est pas juste physique. Il ne me fait pas de mal directement il en fait a ma mère, et tout ceux qui en fait a ma mère m'en fait a moi. Je suis son sang, je suis sa chair, elle est ma famille.

Je t'aime maman, tellement fort, tellement fort... Il n'y a pas de mot pour ça. Je pense ce qu'elle pense. Je sens ce qu'elle a du mal a sentir. Elle ressent ce que je ne peut pas exprimer, ce que je ne peut trouver au fond de mon corps. J'ai ses habitudes, j'ai ses réflexes, ses manies, je lui ressemble semble-t-il. Elle est comme une bouteille, je suis son bouchon. Je sais comment elle réfléchit, parce que je réfléchit comme elle. Elle sait comment je fonctionne parce qu'elle fonctionne comme moi.
Je t'aime maman.
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