Extrait du site https://www.france-jeunes.net

L'envers de l'oubli


Une petite histoire qui me hante la nuit et qui je l'espère finira par être apaisé avec le temps. Oublier c'est tout ce que je veux.



Je sortais d'une relation difficile et je ne pensais qu'à une chose : que l'on me laisse tranquille !! Mais cela ne s'est pas passé comme je l'aurais voulu. Il a fallu que je rencontre de nouvelles personnes qui m'en ont présenté de nouvelles et ainsi de suite. Jusqu'à "mister X". Au début c'était une amitié banale, on discute, on rigole, on s'envoie des vannes... Puis je ne pensais plus qu'à lui... Je niais l'évidence, je ne pouvais pas l'aimer, c'était impossible, il faisait partie de mes amis les plus proches. Je suis très possessive de nature et je ne supporte pas que l'on touche à mes copains mais lui c'était encore pire. Mais c'était juste de l'amitié profonde.
Puis je me suis laissée aller à mes sentiments ; je lui ai tout dit. Et pendant un an on a tourné autour du pot. Ce n'était des crises de jalousie des deux côtés mais nous n'étions pas ensemble: selon lui "c'était compliqué dans sa tête, il ne pouvait pas définir ses sentiments pour moi" et bla bla bla...


Le dénouement...

Au bout d'un an de patience j'en ai eu marre de souffrir et je lui ai demandé de prendre une décision. Il m'a dit qu'il avait revu son ex et qu'il avait envie de se remettre avec. Je l'ai regardé et j'ai fait comme si cela ne me faisait rien, je lui ai répondu "que voilà il avait enfin eu le cran de me le dire et que ce n'était pas si compliqué que ça en fin de compte".
Puis je suis partie et pendant deux mois je ne l'ai pas vu. Je ne pouvais pas supporter. Cela m'a permis de l'oublier, enfin c'est ce que je pensais.
Cependant nous sommes au même lycée et nous avons les mêmes amis et je pense que je retombe dans le même cercle vicieux que l'année dernière je ne sais pas quoi faire car il est hors de question que je perde un ami, tout ça parce que je ne contrôle pas mes sentiments.


Pour conclure: le problème quand on oublie c'est que presque toujours nous pouvons finir par nous en rappeller.


Poème de Pierre de Ronsard

Amour me tue, et si je ne veux dire

Amour me tue, et si je ne veux dire
Le plaisant mal que ce m'est de mourir :
Tant j'ai grand peur, qu'on veuille secourir
Le mal, par qui doucement je soupire.

Il est bien vrai, que ma langueur désire
Qu'avec le temps je me puisse guérir :
Mais je ne veux mon ami requérir
Pour ma santé : tant me plaît mon martyre.

Tais-toi langueur je sens venir le jour,
Que mon maître, après si long séjour,
Voyant le soin qui ronge ma pensée,

Toute une nuit, folâtrement m'ayant
Entre ses bras, prodigue, ira payant
Les intérêts de ma peine avancée


(J'ai mis le poème au masculin)
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