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Le chaos de l'Amour


L'Amour apparait souvent quand on s'y attend le moins, ce sentiment puissant peut prendre du temps à germer ou parfois être instantanné. Il est pour certains, dont je fais parti, synonyme de souffrance. Je vais vous narrer une liaison d'un amour non réciproque.



Ce fuent des instants banals et magiques, que je ne regrette absolument pas ; mais qui me poussèrent dans la souffrance. Pendant cette période, j'étais loin d'imaginer, que notre relation n'était rien d'autre qu'une spirale inférnale vers mon propre désarroi. Avec toi, j'ai connu le coup de foudre, le désir passionné, la jalousie d'un autre, et pour finir, un mal-être que j'avais juré ne plus jamais avoir. L'ironie du sort, c'est que je t'ai caché mon amour pour mieux pouvoir t'aimer. Et au final, je n'ai récolté que des souvenirs qui ont hantés, et qui hantent encore, mon esprit.


Le coup de foudre

Tu étais là, sous ce beau ciel nocturne de printemps, souriante et affectueuse envers ton fils et ta fille. Tu les regardais s'amuser avec le regard, maternel et protecteur, d'une mère fière de ses enfants. Je t'admirais, toi, ta beauté, ta bonne humeur et ton sérieux. Puis, ton regard s'éloigna de tes enfants pour venir plonger dans le mien. A cette instant, mon esprit s'envola, plus rien, pour moi, n'avait d'importance que toi et tes enfants. Soudain, ton frère, mon ami, enfin je croyais, nous présenta l'un à l'autre. Tu m'envoyas un sourire, à faire fondre un iceberg, que j'attrapa au vol pour te le renvoyer à mon tour. Après que ton frère te nomma, je ne l'entendais plus qu'à demi-mots. Sa voix s'éloignait pour laisser place à ce doux refrain qu'était ton prénom. A la fin de cette magnifique soirée où nous avons bien rigolé, tu m'invitas, pour la soirée du lendemain, à passer chez toi afin de discuter et boire un café. J'accepta avec joie ton invitation.


Le désir et la jalousie

Le lendemain, nerveux, je me présenta à ta porte. Tu m'ouvris aussi souriante que la veille. Tu m'accueillis seule, car tes enfants dormaient paisiblement dans leur chambre. Puis, gracieusement, tu m'invitas à m'asseoir à tes côtés. Tu étais si belle dans ton petit ensemble rose. Je coopéra, angoissé, et m'assis à ta gauche sur le canapé. Tout en buvant le café, tu me contas ton passé et tes déboirs sentimentaux. Mon coeur fut transpércé par tant de sensibilité, de tristesse et de sensualité. Je buvais tes paroles, hypnotisé. Soudain, les yeux dans les yeux, tu m'avouas ne pas être indifférente face à moi. Je pris mon courage à deux mains et t'embrassa avec toute la douceur que je pouvais t'offrir. Les baisers s'enchaînèrent les uns après les autres. Puis brusquement, ton frère vînt sonner à ta porte. Tu me demandas, alors, de lui mentir en confirmant le faux prétexte que tu inventas, pour que je puisse rester avec toi. Ce que je fis, car je ne pouvais plus rien te refuser. Ton frère tarda à partir, tout le temps où il était présent, il me lança des regards d'une méfiance sournoise. Quand enfin il partit, nous reprenâmes nos baisers, puis vînt le tour des caresses. Mon sang bouillonnait de désir tout comme le tiens. Finalement, nous nous arretâmes juste avant le point de non retour.


Une liaison chaotique

Peu de temps après, tu te confias à ton frère, en lui expliquant ce que nous avions fait ce soir là, après sa venue. Je ne t'en ai pas voulu, tu ne pouvais savoir. Sa réaction fût plutôt surprenante pour toutes les personnes le connaissant y compris pour toi. Son esprit se remplissait de haine et de rencoeur à mon égard. Il n'avait plus qu'une idée en tête, c'était de me frapper, comme si j'avais abusé de toi. Il me dit un jour : "Tu n'avais pas à la caresser et encore moins à l'embrasser". A partir de là, nous dûmes se rencontrer furtivement et tardivement afin d'éviter tout contact avec ton frère. Il était prêt à tout pour nous séparer, passer à l'improviste et même mentir à mon sujet. Puis, alors que mes sentiments grandissaient pas à pas, tu fis le choix de me quitter pour éviter les foudres de ton frère.


Une liaison non officielle et sa fin

Quelques jours plus tard, tu m'appelas et m'invitas à venir te voir. J'étais heureux, une lueur d'espoir naissait dans mon coeur. Tu voulais que nous nous rencontrâmes de nouveau en cachette, à l'insu de ton frère. Mais à cela, il y avait une condition. Je devais te promettre de ne pas tomber amoureux de toi, hélas, il était déjà trop tard. Je te l'avoue maintenant, ce jour là, en te promettant que ça n'arriverait pas, je t'ai menti pour la première et dernière fois. Puis avec le temps, nos rendez-vous se firent rares et un jour, plus rien, aucunes nouvelles. Et finalement, le jour que je redoutais tant arriva. Je savais, au fond de moi même, que si tu m'avais demandé une telle promesse, c'est que tu savais déjà que tu me quitterais. Ce jour, je le souhaitais tellement lointain, voire virtuel, mais il n'en fut rien. Impatient d'avoir de tes nouvelles, je t'envoyas un message auquel tu répondis ; que tout était terminé, que tu avais quelqu'un d'autre dans ta vie. Ma respiration s'arrêta et mon coeur s'émietta. Je n'ai, maintenant, plus que mes yeux pour pleurer le sang de mon coeur blessé.
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