Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Le nouveau riche !


Le plus grand club d'Istambul a fêté sa centième année avec le plus beau des cadeaux : une qualification dans la plus prestigieuse des coupes européennes : la Champions League ! Dotée d'une puissance financière à faire pâlir les clubs français, et d'un soutien populaire incroyable, Fenerbahçe veut maintenant gravir les échelles et atteindre le sommet du football européen.



Le club stambouliote grandit de jour en jour. Depuis sa création en 1907, Fenerbahçe s'impose comme un des leader du championnat turc. Mais son palmarès est le plus impressionant : depuis la création de la ligue turque en 1959, le club compte 17 titres de champions, 4 coupes de Turquie et une Super Coupe. De quoi faire envier ses deux rivaux de toujours : Besiktas et surtout Galatasaray.






De plus, le club est encouragé par le soutien populaire le plus important en Turquie. D'après des songages, les supporters du Fenerbahçe atteindraient le nombre de 30 000 000 soit environ 40% de la population turque ! Cela se ressent dans leur soutien au club : l'enfer de leur stade n'est pas un mythe, étant donné que les supporters de Fenerbahçe font partie des plus chauds de la planète. D'ailleurs, le linteau de la porte qui mène aux vestiaires des joueurs adversaires les prévient : "Ici vous êtes à Kadikoy, et il n'y a pas d'issus ! ". Dans le stade, 55 000 supporters sont en transe et clament leur équipe. Cette clameur est mesurée a 130 décibels, ce qui équivaut au bruit d'un avion au décollage, de quoi tétaniser toute équipe !
Et cette douce folie est très bien alimentée par le président du club, Aziz Yildirim. Chaque année depuis 2002, il rammène une star mondiale : Ariel Ortega en 2002, Pierre van Hooijdonk en 2003, Alex (l'homme à tout faire, l'homme à bien faire du club) en 2004, Nicolas Anelka en 2005, Mateja Kezman en 2006 et enfin le nouveau venu, Roberto Carlos en 2007. Rien n'est trop beau pour le club...


Fenerbahçe a donc reussi à se qualifier pour la première fois de son histoire à la Champions League, en faisant sensation dans un groupe composé que de champions dans leur ligue respectif : Inter de Milan, PSV Eindhoven et le CSKA Moscou. Trois victoires, dont l'une face à la seule équipe d'Europe qui ne s'est toujours pas inclinée depuis le début de la saison : l'Internazionale Minal), deux nuls, et une défaite. Certes, cette qualification est le fruit d'un travail acharné, d'un soutien populaire jamais vu, mais surtout, elle est due au clan des brésiliens. En effet, au fil des années, le portugais est devenu une langue courante à Fenerbahçe. L'équipe, composée de 8 joueurs sud-américains, et le staff technique dominé lui aussi par les brésiliens en l'honneur du Pelé blanc, Zico, a su se redonner une image technique et puissante. Zico, quant à lui, a bâti une équipe à son image:joueuse et brillante. La complicité des joueurs est si étroite que certains parlent d'un état dans l'état. Il n'empêche que, grâce à eux, Fenerbahce n'a jamais été aussi fort !


Fenerbahçe a donc attiré l'attention sur lui, et surtout la sympathie des aimants du football. Avec de nouveaux objectifs, le club va donc s'élancer dans le championnat européen avec la Champions League, étant donné qu'il n'a plus rien à prouver au niveau national. L'Europe va devoir apprendre une nouvelle lettre : le "ç" de Fenerbahce !...
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