Extrait du site https://www.france-jeunes.net

In my memory


J’ai jeté un dernier regard sur les lettres qu’elle m’avait envoyé avant de les enfuir au fond d’une boîte pour ne plus jamais avoir à la rouvrir. Elle s’appelait Sarah, j’avais confiance en elle et elle m’a trahi. [...]



J’ai jeté un dernier regard sur les lettres qu’elle m’avait envoyé avant de les enfuir au fond d’une boîte pour ne plus jamais avoir à la rouvrir. Elle s’appelait Sarah, j’avais confiance en elle et elle m’a trahi. De manière imagée, il y avait un pont entre nous, elle a coupé les cordes de son côté le 19 septembre 2002 au soir par un SMS me disant qu’elle aimait quelqu’un d’autre. J’ai coupé les cordes de mon côté le 20 dans l’après-midi en lui disant que ses mots ne voulaient plus rien dire pour moi et que l’amitié et l’amour étaient, à mes yeux, foncièrement différents suite à sa proposition : « Restons amis. » Le pont s’est donc lamentablement écrasé au bas de la falaise en laissant derrière lui à la fois le désespoir et l’espoir, le regret et l’avenir.

Malheureusement et malgré moi, je ne peux pas refuser car même après ça, je l’ai aimée et je ne pourrai jamais dire que je n’ai plus rien à faire de son devenir. On parle donc toujours mais sans plus aucun sentiment car, moi, je n’en ai plus. Pourquoi cela ? Je n’en sais rien, la distance peut-être (34 km), son âge (et oui elle n’avait pas encore 13 ans et moi j’en ai 15) ou alors tout simplement on ne pensait pas la même chose, on n’avait peut-être pas les mêmes envies, les mêmes ambitions. J’ai toujours été en avance partout : en primaire je voulais être en humanité, maintenant que j’y suis je souhaiterais une vie avec un boulot qui me plaît et gagner mon argent. En amour j’ai le même décalage : à 15 ans, on « sort » avec une fille pendant un mois ou deux puis on la laisse tomber et les deux partenaires vont voir ailleurs pour ainsi recommencer. « sortir », oui c’est le mot qui revient le plus souvent dans les lettres d ‘ « amour ».

Mais, l’amour, où est-il ? Le vrai, l’inimitable, celui que rien ni personne ne peut détruire. Un jour, on m’a dit « Ne fonde jamais ta vie sur une seule et unique chose, que ce soit un travail, la famille, l’amitié, la religion ou même l’amour… Si celui-ci tombe, tu tomberas avec ! » J’ai ricané en me disant que c’était plus facile à dire qu’à faire et que cette personne n’y connaissait rien… Mais non, au contraire, elle avait toute une expérience derrière elle ! Et maintenant je connais réellement la signification de cette phrase. L’amour et la souffrance vont de paire… Est-ce moi le « tordu », le « bizarre » ou alors c’est le monde, la société qui m’entoure ? J’ai toujours tout fait à l’envers : j’ai appris à rouler sur un vélo avec un guidon droit alors qu’on commence avec un courbé, pour garder le même sujet, le première fois, au lieu de monter dessus et de pédaler, non je l’ai retourné afin de voir comment il fonctionnait, … Ce ne sont que des broutilles par rapport à d’autres choses mais ça finit par avoir son importance. Un jour peut-être je trouverai quelqu’un qui me correspondra vraiment et qui recherchera la même chose que moi. Je ne suis pourtant pas bien difficile : je n’ai pas de préférence niveau physique (je m’en fous), je veux juste une fille sympa, gentille, qui me plaise et qui ai des points communs avec moi quels qu’ils soient à qui je pourrais donner mon amour et que ça soit réciproque sans aucune autre idée. Est-ce vraiment introuvable ? Existes-tu fille de mes rêves ?

Ceci n’est qu’une infîme partie de mon histoire et de ce que j’ai pu ressentir, titre en hommage à DJ Tiesto dont la musique m’a fait tenir le coup du début à la fin.
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