Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Le passage à la semaine de 4jours marque le pas d'une nouvelle organisation


Nouveaux programmes et nouveau rythme, le ministre prend l'échec scolaire à bras le corps, dès le premier degré.



A Grenoble, l'an dernier, 80% des écoles travaillaient le samedi matin, 20% le mercredi. Cette année, 100% des écoles de France vont travailler 4 jours par semaine, soit un total de 24h d'enseignement au lieu de 26. Les 2heures restantes seront dispensées sous forme de soutien individualisé aux élèves désignés en difficultés par les équipes pédagogiques. Ce nouveau rythme ne fait pas l'unanimité pour différentes raisons.

Du coté des communes, on s'organise pour utiliser au mieux le personnel communal dégagé une demie journée. A Grenoble, par exemple, les employés seront répartis en petits travaux et heures de formation.

Coté enseignants, on craint la mise en place d'heures de soutien, et de ne pas avoir le temps de boucler les programmes.
Enfin, coté médical, on dénonce des journées trop longues pour les rythme biologiques de nos petits.

Pour tous, la question de l'échec scolaire reste entière, et doit être résolue le plus tôt possible. Qui ne tente rien...


Pédagogie : cette réforme n'est peut être qu'une première étape

OBJECTIF RÉUSSITE : "Le seul but de ces mesures est de parvenir à 100% de réussite à l'école".

Alors que c'était un modèle pour de nombreux pays, l'école va mal en France. Selon un rapport remis fin août au président Nicolas Sarkozy par le haut conseil de l'éducation, 4 élèves sur 10, soit 300 000 enfants, sortent chaque année du CM2 avec de graves lacunes. Et ce, toujours selon ce rapport, malgré un nombre d'heures d'enseignement annuel plus élevé en France (900h) que chez nos voisin (740 en Suèdes entre 630 et 770 en Allemagne). Il fallait donc réagir. "Peut être que tout est à repenser" questionne un inspecteur de l'académie. "Les deux mois de vacances, les décalages de zones pour les vacances d'hiver ou de printemps. Tout est compromis. Il faut prendre en compte au mieux les intérêts divergents. " Les conseils d'école ont quelques semaines pour se prononcer. Des demandes de dérogations pour des semaines de 9 demi-journées (le mercredi matin en plus) peuvent être envoyées à l'inspection académique qui les étudiera avant février, pour la rentrée 2009


Nouveauté : les stages de ran ne peuvent pas accueillir tous les élèves

VICTIMES DE LEUR SUCCÈS : Mise en place au printemps dernier, les stages de remise à niveau (RAN) étaient très attendus.

"L'accompagnement éducatif doit se faire du haut en bas du système éducatif" explique un recteur d'académie. Les stages de RAN mis en place en avril dernier, puis pendant l'été, sont les premiers dispositifs de l'individualisation de l'accompagnement. En juillet-août, 2205 élèves ont été accueillis, mobilisants 325 enseignants dans toute l'académie de Grenoble. Les syndicats estiment que toutes les demandes n'ont pas été satisfaites. Selon le SNUIpp, certains enseignants n'ont par ailleurs toujours pas été payés, et pourraient être démotivés à recommencer...
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