Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Ma pauvre vie


Je vais vous raconter ma vie en quelque lignes, enfin une partie de ma vie, qui continue encore aujourd'hui...



J'ai 16 ans, me prénomme Laurent, habite à Yerres dans la région Parisienne. Aujourd'hui je suis triste. Mon rêve est d'avoir des enfants, je suis au micro-lycée – oui un " micro-lycée " c'est un lycée avec beaucoup moins d'élève dedans. J'y suis parce que j'ai décroché de la seconde du lycée Talma à Brunoy. Déjà 2 mois avant d'y entrer j'avais quitter le collège pour cause de harcèlement moral, cela m'a profondément détruit et je pense que c'est dû à ceci que j'ai décroché du lycée et suis resté 9 mois reclus chez moi, ne voyant personne - j'étais en dépression – je sortais juste pour aller voir ma psychologue qui était le Vendredi soir à 17h30, à Brunoy.
Mais cela reste dur d'aller au micro-lycée parce que j'ai la peur du regard des autres, j'aime pas être regardé, j'ai toujours l'impression qu'on se moque de moi à longueur de journées. Il y a des jours où je n'y vais pas et cela me rend très malheureux car chaque jour où je n'y vais pas je me dit que je n'aurai pas de vie, pas de travail, pas d'enfants ! Et cela me détruit profondément car depuis l'Août 2010 je suis " tombé amoureux " des enfants, je ne vis que pour en avoir, mon seule souhait ? C'est d'avoir un travail, Avocat car je trouve que c'est un très beau métier, de vivre aux Etats-Unis, d'avoir une maison, une femme et des enfants (!) et de vivre heureux, c'est tout ce que je demande à Dieu.
Je pense aux futurs enfants que je pourrai avoir si j'allais au micro-lycée, donc quand je n'y vais pas, je ne peux pas y penser donc je suis triste toute la journée.

J'en viens à rêver que je suis père et quand je me réveille : non ! Je suis toujours à Yerres, dans mon lit, il est 11h00 et voici une nouvelle journée, une de plus dans ma pauvre vie qui ne mérite pas d'être vécue.
La journée je parais toujours heureux, le sourire au lèvres, mais derrière ce sourire se cache un profond désespoir qui me hante et dont je n'arrive pas à m'en défaire.
Est-ce-ce que un jour j'aurai le droit à être heureux ? Je n'ai rien fait pour ne pas le mériter, ceux qui me harcelaient au collège sont maintenant, a mon avis, tranquillement dans un lycée, peut-être celui où j'étais. Que sais-je ? ! Je n'y suis pratiquement pas allé. Alors que moi à qui je ne fait jamais fait de tort, je suis malheureux à en mourir. Mais je ne me suiciderai pas car ça serai une forme de lâcheté envers ma famille.


La période du collège "retour vers le passé"

Il y a t-il quelqu'un dans ce monde qui sache ma profonde tristesse et qui ne voudrait pas m'aider ?
Non, personne je suis seul, chez moi, dans ma chambre, avec ma tristesse à côté de moi.
En fait, je ne sait pas si il y a un Dieu au dessus de nous. Pourquoi rendre malheureux les gentils et heureux les méchants ? Je suis détruit et eux sont heureux alors que pendant des mois il m'ont critiquer mon physique, m'ont dit des mots durs que j'encaissais avec sourire – un sourire forcé – c'était ou le sourire forcé ou les pleurs. J'ai donc encaissé pendant des mois, et aussi j'étais amoureux d'une fille, donc autant dire que les harcèlements plus le chagrin d'amour, ça pesait lourd sur le moral. J'ai beaucoup penser au suicide durant cette période de mi-mars mi-avril, et en mai tellement que je n'en pouvais plus j'ai décidé, euh non mon corps n'en pouvais plus et n'avais plus la force d'aller au collège, j'ai donc arrêter définitivement le collège, 2 mois avant le brevet (oui j'étais en 3ème), j'avais fait une bonne année, j'étais quasiment sûr d'avoir mon brevet mais j'ai même pas eu la force d'y retourné pour passer le brevet, tellement que j'avais d'appréhension de les revoir.


Et maintenant ?

Avec tous ça on pourrait croire que je serais tombé dans l'alcool, ou la drogue, non heureusement je me suis retenu. Mais j'ai plus le goût de manger, je suis maigre.

J'ai écrit cet article pour laché ce poids qui m'encombre de jours en jours, et j'espère vous avoir touchés.
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