Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Elections : une arme de destruction massive


3000 est le nombre de personnes retrouvées mortes, ont déclarées les différentes organisations présentes pour nous ivoiriens. La liste doit être exhaustive vu les disparus et l'absence voire la disparition de centaines de villagse et villes sur notre carte. Ces morts sont dû à la crise post électorale du 1er décembre 2010.



À l'issue d'une élection présidentielle sous tension, les deux candidats arrivés au second tour, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, prêtent serment comme président du pays. Alassane Ouattara a été déclaré vainqueur par la Commission électorale indépendante et a reçu le soutien de la Communauté internationale. Et Laurent Gbagbo a été déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel. La Côte d'Ivoire se retrouve alors avec deux présidents tentant de s'imposer sur l'ensemble du pays.
Mais Alassane Ouattara bénéficiant de l'appui de nombreux états étrangers, ainsi que celui d'instances économiques et financières tant régionales qu'internationales, parvient à paralyser l'économie et assécher les finances de l'état ivoirien, notamment les zones encore contrôlées par Laurent Gbagbo.


La guerre fraticide : la succession d'Houphouet

07 décembre 1993, comme un tsunami le monde vient d'apprendre avec stupeur le décès du père de la nation ivoirienne HOUPHOUET BOIGNY. Automatique une bombe explose pour sa succession le premier ministre OUATTARA et le président de l'assemblée nationale KONAN BEDIE se disputent le fauteuil (comme si c'était un banc). Un adage africain stipule "on ne se bat jamais au chevet d'une mère malade" hélas ce n'est pas une mère et de plus la personne n'est plus de ce monde. Comme toute attente la constitution est vite brandie pour régler cette guéguerre entre ces belligérants. En 1995 une élection est organisée mais boycotté par certains opposants comme OUATTARA ET GBAGBO (opposant d'Houphouët). BEDIE est déclaré président avec 95,25 % contre 4,75 % pour le candidat Francis Wodié. En décembre 1999, un coup d'état est perpetré et BEDIE est evincé du pouvoir. Ainsi l'armée s'installe au pouvoir mais une rumeur faire courir Abidjan que la main obscur de OUATTARA figure bien dans ce putsch. Quelque temps un gradé de l'armée à la surprise declare GBAGBO responsable de ce coup avant des preuves à l'appui (presence de LIDA KOUASSI et proche de Gbagbo au camp, accueil et transport de gbagbo de GBAGBO de Bouaké à Abidjan par des hommes armés). Octobre 2000, l'election présidentielle est organisée et certains opposants emblématique de la vie politique sont ecartés tous les candidats du PDCI dont BEDIE et celui du RDR ce ex cadre du FMI ALASSANE OUATTARA. Les résultats accouchent d'une souris vue que deux candidats se declare vainqueur Robert GUIE et GBAGBO. Le second cité prend le pouvoir après des protestation populaire, il declare même plus tard que c'est une election calamiteuse.


La bataille d'Abidjan

Les troupes du FRCI (Forces Républicaine de Côte d'Ivoire) arrive à Abidjan et se positionne au corridor de GESCO Yopougon, un quatier pro-GBAGBO. Pendant ce temps une bataille fait rage à la maison de la télévision dont les FRCI ditent ayant eu le contrôle. Point d'image sur la chaîne nationale pendant une demi journée. Au environ de 12h 35 mn une fine declaration et un podium de fortune est mis sur place et la télévision apparait sur les ondes. Stupéfaction les FDS nient la prise de télévision par les FRCI. On assiste à une guerre médiatique entre la RTI (chaîne nationale au profit de GBAGBO) et TCI (chaine crée au lendemain de l'élection au profit de OUATTARA).
Les bruits à l'arme lourde et automatique crépitent de partout, on est terré chez soi. Les deplacements sont à risque et les denrées alimentaires viennent à manqué. Le pays est au bord du gouffre l'armée française intervient du coté des FRCI qui ont connu des poches de résistance que dans la seule ville d'Abidjan., l'armée régulière et la gendarmerie font défection car légions des officiers supérieurs sont des taupes, abandonnent Gbagbo, et se rangent au côté d'Alassane Ouattara, tandis que le commandant de l'armée, le général Mangou, déserte et se réfugie avec sa famille à l'ambassade d'Afrique du Sud. Laurent Gbagbo et son épouse se retranchent à la résidence présidentiel de Cocody, protégés par un dernier carré de fidèles. Le palais assiégé par les forces pro-Ouattara ne peut résister à l'assaut final contre le bâtiment, qui est lancé le 11 avril avec l'appui des forces onusiennes et françaises. À l'issue de cette opération, Laurent Gbagbo, accompagné de sa famille sont fait prisonnier, puis placé en état d'arrestation à l'hôtel du Golf.
NB : j'ai du omettre certaine scène vue que celà furent horrible.
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