Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Est-ce vraiment si dur...


Aujourd'hui je sais que c’est dans le regarde des autres que l’on apprend à s’aimer soit même...



Combien de fois avez-vous entendu dire : "Personne n’est irremplaçable" ? Mille fois ? Cents milles fois ? Quelle horreur… Comment peut-on être aussi cruel entre nous. Alors que c’est tout le contraire, tout le monde est irremplaçable… Ce soir j’ai appris qu’un garçon de treize ans à tenter de s’ouvrir les veines… Je ne veux pas vous parlez de suicide. Ni même vous faire la liste de toutes les bonnes raisons qui me pousse à croire que la vie vaut vraiment la peine d’être vécue.

J’aimerai vous parler de Julien. C’est un nom fictif mais le nom n’à aucune importance. Je l’ai rencontré alors que j’avais 14 ans. Lui en avait 8. Nous étions passionnée de football et lorsque j’ai commencé à entraîner des enfants, mon plus grand bonheur dans la vie, il y avait ce tout petit garçon haut comme trois pommes. Il se tenait la au milieu de tout les autres qui faisait au moins tous 15 centimètre de plus que lui.Il était tout mignon il ne savait pas quoi faire et n’osait pas adresser la parole à tous ces géants. Nous avons grandi lui toute l’équipe et moi. Ensemble nous avons apprit à former une équipe, à nous respecter, à nous soutenir les uns les autres, et apprit à nous aimer. Aujourd’hui Julien ne fait plus de football ça fait très longtemps que je ne suis plus son entraîneur. J’ai 20 ans lui en a 14. Nous avons tout deux continuer notre petit bonhomme de chemin. Mais aujourd’hui il ne se passe pas une semaine sans que je prenne des nouvelles où qu’il m’appel pour me raconter ses petites histoire. Qu’est ce qu’on peut s’attacher à quelqu’un en six ans…

Je savais que Julien n’était pas très heureux que son père lui manquait terriblement et qu’il n’avais jamais réussi à faire son deuil. Je savais très bien qu’il souffrait même si les raisons sont toujours différentes les sentiments son toujours les même. On pense que personne en nous comprend, on oublie qu’il y à des gens qui nous aime, on n’a pas la force d’avoir de l’espoir et on croit que la mort et une délivrance. Ces sentiments je ne les connaissaient que trop ! J’étais passé par les mêmes chemins six ans auparavant. Mais j’ai eut de la chance un jour on ma proposer d’entraîner des enfants. Enfin j’étais devenu utile. Devant tous ses enfants qui ne demandaient qu’à être heureux, j’ai trouvé un sens à ma vie. Alors j’ai arrêté de m’apitoyer sur mon sort et je me suis battu. Comme un lion. Je ne savais faire que deux choses dans la vie, jouer au football et aimer ses enfants. J’ai prit ses deux choses et j’ai tous fais pour qu’il n’ai pas à vivre ce que j’ai vécu. J’ai tout fait pour qu’il ne soit jamais aussi triste que je l’ai été. Alors aujourd’hui quand je vois Julien dans son lit d’hôpital les avant-bras bander j’ai envie de pleurer, de crier même. La vie est-elle si dure ? Peut-être. Quand je le vois j’ai le sentiment que tout ce à quoi je m’étais raccroché n’avait finalement servi à rien… Alors je ferme les yeux et je vois Julien marquer un but, son premier dans ses yeux on pouvait voir plus de joie dans ceux de Zidane marquant à la finale de la coupe du monde. Je revois Julien soulever une toute petite coupe mais pour lui, dans son cœur, c’était la coupe du monde. Je le revois la première fois que je l’ai vu embrassé une fille. De se garçon tout timide et tout petit il ne restait maintenant plus rien. J’étais fier d’avoir prit une place dans sa vie l’avoir vu grandir et devenir un adolescent respecté et parfois même admiré. Et même si je m’en veux de n’avoir pas su, ou pas pus voir la gravité de son état je remercie le ciel d’avoir mis Julien et les autres sur ma route.

La vie est dur c’est un fait et je ne veux pas mentir en disant simplement que ça passe avec le temps. Mais ce que j’ai appris de la vie c’est qu’il y à toujours des gens qui souffre plus et qui mérite qu’on donne tout ce qu’on à dans les tippes pour leurs rendre la vie un peut, moins dure. Alors Julien et tout ceux qui ni croient plus, regarder autour de vous ils y à toujours quelqu’un que l’on peut aidé et aujourd’hui je sais que c’est dans le regarde des autres que l’on apprend à s’aimer soit même.
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