Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Le scandale Taxi 3


Alors que la violence routière est à son apogée, Luc Besson sort le troisième volet de Taxi 3, ou se mêle vitesse, cascades spectaculaires, tôle froissée et course-poursuite...



Cela fait des mois que la France se bat contre la violence routière. Entre publicités, témoignages et émissions de télé, tout est réalisé pour sensibiliser le public.
2002 a fait plus de sept mille victimes de la route et même si les sanctions se veulent de plus en plus sévères, au début de 2003, le nombre de morts sur les routes n'a que peu diminué.
On peut ainsi se demander si des films tels que Taxi incitent à la délinquance routière car la vitesse fascine bon nombre de jeunes.

Or Luc Besson, dans sa trilogie de Taxi, met en scène des bolides lancés a vive allure, en pleine agglomération. Il fait l'apologie de la conduite dangeureuse.
Le cinéma influence beaucoup et nous ne sommes donc pas sans penser que certains Français, notament des jeunes, sont tentés d'imiter ces films d'actions soit pour le "fun" soit pour impressioner les potes.
Taxi 3 pourrait donc être soumi à une certaine censure. En effet certains maires envisage d'interdir la diffusion de ce film dans leur ville.
De plus, Luc Besson pourrait s'attirer les foudres de la justice.
En effet, blessée sur le tournage, une cascadeuse a porter plainte contre la production.
Isabelle Peinaud, 29 ans, sportive confirmée, a eu sa vie brisée sur le tournage. Avec une main fracturée à plusieurs endroits et une fracture de la colone vertébrale, cette cascadeuse a signé l'arrêt de sa carrière le 11 novembre 2001 en tournant, par temps de pluie, une cascade qui finit mal.
Elle insiste tout particulièrement, dans un témoignage, sur la pression exercée par le réalisateur sur les acteurs, relative au manque de temps.
On n'est pas sans oublier que Taxi 2 avait déjà fait une victime.
Alain Dutartre, assistant-opérateur, décède sur le tournage des suites d'une cascade incontrôlée.

Taxi 3 fait ainsi naître un nouveau scandale, remettant en cause la responsabilité de la cinématographie sur le comportement des conducteurs. Alors que l'on se bat pour faire diminuer la délinquance routière qui détruit des vies chaque jour, la trilogie de Luc Besson en fait l'éloge, déclanchant une polémique.
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