Luis Fernandez s'en va

Trois jours après l'éclatante et spectaculaire (voire écrasante) victoire de Paris face à Marseille en championnat de France, Fernadez estime notamment " qu'il faut avoir la force de reconnaître la situation d'échec et que c'est mieux ainsi pour le bien et l'intérêt du club ", affirme-t-il.
" Ma responsabilité est engagée. Je suis le premier responsable des résultats", ajoute -t-il.
" Je ne pouvais pas réussir tout seul. Je m'en croyais capable, aveuglé par mon amour de Paris. Voilà, j'avais un rêve", précise-t-il.

A propos de sa mésentente avec le Brésilien Ronaldinho, il se dit être responsable de son travail au quotidien, de son amélioration et de sa valeur technique, mais ne paut être tenu responsable des à-côtés. " Je n'étais que son entraîneur, j'aurais dû être aussi son papa et son psy".

A la question de savoir comment il juge son Président, " Laurent Perpère est un homme honnête mais ce n'est qu'un pion de canal +. Il ne peut rien décider seul. "

Fernandez affirme cependant qu'il souhaiterait " gagner un titre avant de partir, offrir la Coupe de France au club. Et pour la Championnat, on va faire la maximum ".

Quant à son avenir, il déclare sue " peut être un jour, dans une nouvelle configuration, je reviendrai dans mon club. Mais une choses est certaine, on ne me verra plus jamais sur le banc de touche du PSG !", conclut-il.


Sa carrière

Dès l'âge de 25 ans, la notoriété de Luis Fernadez, n'est plus à faire ; ce milieu-défensif " rugueux " fait parti de l'historique " carré " aux côtés de Tigana, Giresse et Platine. En 1984, il est Champion d'Europe.
" Ce maillot rouge et bleu, c'est ma deuxième peau ", explique-t-il.
Après avoir effectué l'essentiel de sa carrière au PSG comme joueur, il en prend les commandes de 1994 à 1996 : c'est la consécration, le PSG gagne la Coupe des Coupes !
Après, il passe quatres années à Bilbao de 1996 à 2000, mais il est rappelé en décembre 2000 pour succéder à Bergeroo. Il incarne alors le sauveur du PSG.
Le contrat est clair : propulser une nouvelle fois le club vers des sommets nationaux et européens. Ronaldinho est recrité dans ce but, mais en décembre 2002, les deux hommes se fâchent.
Et malheureusement, Luis tire sa révérence malgré la victoire HISTORIQUE du club face à Marseille 3-0.

Je voulais aussi tirer un carton rouge aux supporters parisiens lors du match contre Troyes qui avaient dit à Luis de démissionner, mais dimanche, les même personnes souhaitaient le contraire.
Alors, soit on supporte jusqu'au bout, soit on ne le fait pas !