Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Ce sourd, mon autre moi même


Je suis le naufragé d'une aventure ou la plupart n'aurais pas réussi à passer...



Maman m'a accouché un mois plus tôt que prévus. Le 10 août 1987, vers 18h00, je né sans pouvoir voir le visage de mes parent. Je ne respire pas, je suis inconscient du monde qui m'entoure. Plusieurs semaines plus tard, maman rentre chez elle tandis que moi, je suis toujours en réamination. J'étais empoisonné mais les médecin ne l'ont sus quelques mois après...
Les années passent. Maman se rend chez plusieurs spécialistes. Les avis sont contradictoires. Une de ces personnes étaient pour au début puis contre l'éventualité d'aller au Centre de Guidance de Montegnée géré par le C. M. A. P.
Pour finir, mes parents m'inscrivent au centre. C'est les débuts de ce programme et les logopèdes me connaissent fort bien.
Je progresse petit à petit. Je fais ma 1ère primaire dans l'école spéciale (La petite école). Je vis constamment dans un monde ou je ne me sens pas à l'aise. Nous devions mettre un casque pour entendre se qu'elle disait. C'étais génant de porter cela alors que je n'y voyait pas d'utilité.

J'apprends quelques musiques. Puis je passe une barrière jamais franchie auparavant : je vais le matin à l'école "normale", l'école fondamentale de Saint-Lambert, et l'après midi, je vais à la Petite école suivre ma réeducation. J'apprenais avec une majorité de sourds des choses que l'on verrait à l'école normale mais ce qui change, c'est la relation Elève-Professeur. Il faut vouvoyer le professeur lorsqu'on est à l'école fondamentale mais là, on pouvait le tutoyer et même l'appeler par son prénom. Je suit ainsi ce programme jusque ma 5ème primaire ou j'ai franchit une nouvelle barrière jamais franchie auparavant : je vais toute la journée à l'école Fondamentale et de quatre à cinq, j'allais suivre ma réeducation de logopédie.
Par la suite, je vais à l'Institut Sainte-Véronique finir mon année primaire. J'y ai finis avec 80% de moyenne en répendant au dossier sur les arbres.
Le début de mes secondaires se passent mal : les professeur ne montrent pas assés de soutient et je laisse tomber les bras. J'ai un échec à toutes les branches et la directrice de La Petite Ecole m'avait trouvé une autre institut où je m'y épanouirai : L'Institut Marie-Thérèse. Là, il y a déjà des interprètes qui traduisent se que disent les professeurs pour les sourds.
Maintenant, j'ai remonté la pente et je me considère comme handicapé moteur... en bonne santé : je n'entends pas seulement certaines fréquences...
Extrait du site https://www.france-jeunes.net
Tous droits réservés