Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Démocratie, négative ?


A l'heure des mass-médias et de la chute de la dictature de Saddam Hussein, l'opinion se laisse envouter par la beauté et la tranquillité de nos contrée européenne. Chacun chante la démocratie. Mais la "liberté" peut laisser un goût amer au revers de la médaille.



La démocratie. Un bien long mot pour peu de choses. La base de ce gouvernement est louable, certes, car centrée sur les libertés. On ne peut nier que la démocratie recèle des libertés. Mais elles sont éludées par la répression démocratique. Cette répression s'exprime par la manipulation de l'expression qui est une tendance générale aux différents pays du monde entier, l'information est cachée, complétée, remaniée, en un mot, elle est manipulée. Manipulée par les idées reçues que les peuples prennent pour argent comptant. Ainsi la démocratie et ses dérivés se rapprochent de la Bible : le gouvernement devient Dieu, le « bon » berger qui mène ses moutons, le peuple, nous. Mais où nous mène ce berger si ce n'est tout droit à l'abattoir ? Il nous dirige par son influence. Il a, à sa solde, les deux plus puissants alliés, véritables chiens de berger : les idées et la peur. Les idées forment la jeunesse, son développement et son futur. Celui qui maîtrise les idées, sait les insuffler et les faire accepter est à même de diriger la jeunesse, qui grandira et formera des personnes de conviction qui suivront l'optique de la démocratie. Ces personnes seront construites par d'autres, accepteront leurs idées, leurs vérités et ne se seront pas construites elles-mêmes. Derrière cela disparaissent tous les éléments de l'existence, les conclusions, les interprétations, tous les fruits d'une réflexion mûrie. Mais l'arme idée est à double tranchant et peut se retourner contre celui qui la maîtrise. Mais il est difficile de l'utiliser contre la démocratie à cause de la deuxième arme : la peur.


Des deux alliées de la démocratie, la peur est la plus puissante. Elle est nécessaire car une personne apeurée a besoin de guide, de quelqu'un qui la rassure et qui a donc de l'emprise sur elle. Un berger. La peur permet de mettre en place les idées du berger, du guide - du Führer. C'est une manière de faire pression. Lorsqu'une personne pense au futur, voit tous les problèmes présents de part le monde, elle sent une incapacité à agir. Cela lui fait peur de penser plus loin et elle perd son moral. La démocratie lui montrera alors une de ses facettes représentant les plaisirs sélectionnés par elle et donnés comme atteignable. Ainsi, elle réaffirmera son emprise sur cette personne, car cette dernière se sentira rassurée par la pseudo-beauté que la démocratie lui aura fait voir. Malheureusement, cette action nous forme des personnes égoïstes, qui finiront par penser réellement que vivre dans des pays développés est un don du ciel, que nous sommes de véritables « civilisés » et ces personnes se seront voilées la face, ne verront plus les ennuis des autres, ne verront plus du tout les autres et ne penseront plus qu'à elles-mêmes. Elles seront ainsi définitivement rentrer dans le Capitalisme et la Démocratie. Cette dernière d'ailleurs condamne la violence plus ou moins sévèrement. Pourtant, la démocratie est violente. Le gouvernement possède la violence légale. En effet, l'armée et la police appartiennent à l'Etat, qui s'en sert à son aise. Les «Forces de l'Ordre» sont appelées au moindre soupçons de problème et leur seule présence déclenche souvent la spirale de la violence. Les gens n'apprécient pas que les forces de l'ordre les endiguent et les empêchent d'avancer, de montrer leur mécontentement. Lorsque des manifestants sortent dans la rue, il faut les écouter car ils ont un problème à régler. Les étouffer ne fera que ressortir leur rage et leur détermination à utiliser la violence, puisque le pacifisme ne les mènent à rien. Et lorsqu'on ouvrira les journaux, on pourra lire que la manifestation a dû être encadrer par la police qui a été obligée d'intervenir. Tout cela pour nous faire croire que les manifestants ne voulaient pas qu'on les écoute mais qu'ils préféraient semer le chaos sur leur passage, tels des terroristes confirmés et appliqués. On voudra nous certifier que la police n'a pas provoqué de conflit, car il faut assurer aux moutons du «bon» berger que ses chiens les surveillent pour leur bien commun. Et surtout, qu'ils ne frappent jamais au hasard, qu'ils ne commettent jamais de bavures, alors que nombre de témoignages et de preuves irréfutables discréditent leur rôle de protecteur de la paix. Bienvenue, l'ami, bienvenue dans la Démocratie !
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