Alerte à la violence !!!

Qui n'a jamais entendu parler de la violence dans les banlieues et les cités. Mais de plus en plus, ce phénomène de société est aussi observable dans les villages que l'on croyait tranquille. Mais le plus inquiétant, c'est que ça se passe dans les écoles et lycées avec des adolescents et adolescentes de plus en plus jeune.
Habitant en Suisse dans un village de 3000 habitants situé dans une vallée à 30km de la ville la plus proche, je n'ai constaté ce problème qu'il y a peu de temps.
J'ai été complètement abasourdi en discutant avec une jeune fille de 14 ans qui m'a raconté les agissements des garçons de son âge dans la même école où j'ai suivi ma scolarité. Quand elle m'a dit qu'ils obligeaient les filles à baisser la tête devant eux et qu'ils n'hésitaient pas à les frapper, j'ai presque eu envie de pleurer. Bien sûr, j'ai déjà vu les reportage dans les cités des grandes villes françaises, mais je m'imaginais pas que ce soit possible si prés de moi. Un climat de terreur régnant dans les couloirs des établissements scolaires, personne n'a le courage d'en parler aux enseignants, à la direction ou à ses parents. En plus d'être coupable d'agressions, ces ados sont aussi coupable de vols, déprédations et divers trafics illégaux.


Mais c'est pas tout, je vais vous raconter une expérience que j'ai vécu peu après Noël :

C'était un samedi soir. J'étais allé voir un match de hockey sur glace avec une amie et ses petits frères et soeurs. Comme elle habite dans une ferme éloignée du village, à la fin du match nous avons attendu ensemble que sa maman viennent les chercher en voiture. Tout en attendant, nous discutions du match au point de rendez-vous. Soudain, à 100 mètres de nous, deux adolescents ont commencé par nous appeler en nous insultant. Comme nous ne voulions pas de problème, nous n'avons pas répondu à leurs provocations. Comme si ça suffisait pas, ils ont commencé à nous lancer des ampoules qu'ils avaient pris sur le sapin de Noël du village. Comme nous n'avons toujours pas réagi, ils sont venus plus près. Quelle a été ma surprise en constatant l'âge de ces jeunes, 14 et 13 ans... l'un d'eux est venu se planter devant moi en m'insultant et me menaçant de me casser la figure si je baissait pas les yeux devant lui. Etant majeur, plus grand physiquement, j'ai refusé en lui répondant que nous voulions aucun problème et que nous allions aller plus loin. Ça ne lui a pas suffit et il s'en est pris au frère de mon amie qui lui a baissé les yeux pour éviter de se ramasser un coup de poing. Voulant évité que ça dégénère, je suis intervenu verbalement pour qu'il revienne s'attaquer à moi, ce qu'il s'est empressé de faire. Après avoir haussé un peu le ton, j'ai fait demi-tout pour rejoindre les autres qui avaient profité pour s'éloigner. Il faut une sacrée dose de contrôle pour s'éloigner sous les menaces et les ampoules volantes, croyez-moi. Surtout quand vous savez que vous pouvez les maîtriser par la force sans difficulté (je suis pratiquant de karaté). Soudain l'un de leurs projectiles m'a atteint à la tête sans dommage physique. Juste de quoi me faire péter un câble. S'il ne s'était pas éloigné rapidement, c'est moi qui l'aurais empoigné pour l'emmener au poste de police avec un bras cassé. Voilà à quoi notre société est arrivée. Des gamins qui veulent faire leur loi sur le reste du monde et nous ne pouvons même pas agir contre eux. Ceci à cause de ces politiciens qui ne sont jamais sur le terrain pour constater l'étendu des dégâts er font des lis protégeant les jeunes délinquants. C'est quand même rageant de savoir que nous ne pouvons pas nous défendre en cas d'agression par un mineur sans être nous même condamné pour avoir levé la main sur un mineur. La suite de l'histoire est encore pire. En rentrant chez moi, je croise une voiture de police à laquelle je fais signe de s'arrêter. Le policier me demande ce qu'il se passe et je lui signale qu'une bande de jeunes nous a agressé verbalement. Il me demande leurs âges, 14 et 13 ans. Là le policier hausse les épaules d'un air dépité et me réponds qu'il ne peuvent rien faire sans flagrant délit... imaginé la colère que j'ai piquée !


Cette accrochage a eu lieu en Suisse, mais je suis convaincu que c'est partout le même problème. Et pire encore ; si les autorités ne font rien, il va se former des "commandos" pour agir à la place de la police et nous assisterons à une véritable guerre des gangs. L'insécurité sera partout et il sera trop tard pour faire quelque chose contre cette violence juvénile. Violence qui est même parfois sexuelle. Des garçons de 15 ans qui obligent les filles de leur âge à coucher ou se faire frapper. Elle est belle la jeunesse ! Je vais pas m'étendre sur ce sujet, je risque de perdre mon sang froid et devenir grossier.

L'objectif de cet article est de tirer la sonnette d'alarme. Certains penseront que j'exagère, soit. Que ces personnes ouvrent les yeux et qu'ils prennent le temps de discuter avec des enseignants, des policiers, des jeunes victimes, bref des personnes qui sont sur le terrain. Et peut-être que nous pourrons enfin faire bouger les choses et les remettre dans le droit chemin avant qu'il ne soit trop tard...