La Juve plus fort que le Real

De match, il n'y en a quasiment pas eu mercredi au Stadio delle Alpi à Turin. La Juventus Turin, remarquable organisée à l'avant comme à l'arriére, a écoeuré son adversaire, le très puissant Real Madrid qui avec sa dream-team l'équipe la plus fort du monde avec des joueurs stars, qui n'a pu faire pour préserver son résultat du match aller (2-1)




Trezeguet marque encore

Il fallu que douze minutes à la Juve pour reprendre l'avantage. Un centre de Nedved arrive Del Piero qui remis de la tête au premier poteau pour David Trezeguet. L'attaquant français ajuste Iker Cassilas, le gardien espagnol, et marque le premier but de son équipe.


Dès cet instant, les Italiens monopolisent le ballon, mais surtout empêchent le Real de se déployer. Les Zidane, Figo, Raùl et consorts, les grands noms du football européen, sont littéralement asphyxiés. Impossible pour eux de lancer la moindre action. Les meilleurs joueurs du Vieux Continent doivent se contenter d'approximations.




Ronaldo entre en jeu

Juste avant la pause, Alessandro Del Piero qui a déjà gagné la C1 en 1996, contrôle le ballon dans la surface, élimine deux défenseurs et trompe Cassilas (43e). Turin écrase encore plus le match, même si Madrid peut encore revenir au score. Mais rien ne semble se construire du côté du Real.


Au retour des vestiaires, Vicente Del Bosque lance Ronaldo, confiné au banc, Ronaldo, confiné au banc de touche depuis le coup d'envoi à la place de Flavio Conceiçao. Le Ballon d'Or 2002, sevré de ballons, peine toutefois à s'exprimer, à l'image de ses coéquipiers.




Figo manque un penalty

Puis arrive le penalty qui aurait pu relancer la rencontre ou en tout cas remettre le Real Madrid sur le droit chemin. Montero fauche Ronaldo dans la surface, mais Figo manque son rendez-vous avec Buffon auteur d'un impeccable arrêt (66e) sur un tir mou du portugais.


Quelques minutes plus tard, Pavel Nedved le stratége de la Juventus, échappe à la défense madriléne et fusille le malheureux Cassilas (73e). Score sans appel. La finale est alors grand ouvert pour les Turinois, qui n'ont pas joué un tel match depuis 1998 et une finale perdue contre le... Real Madrid de Zidane qui était avec la Juve lors de ce match avis au superstitieux.




Zidane relance le suspense

Pourtant, dans les ultimes secondes, Zinedine Zidane parvient à sauver l'honneur du Real. Il reste cinq minutes de temps additionnel à jouer. Mais la Juve ne s'affole pas. Aussi peu inspiré que sur l'ensemble de la rencontre, le Real Madrid ne marquera jamais un deuxiéme but, décisif pour la qualification.

24 heures après le Milan AC, la Juventus Turin dernier vainqueur italien en Ligue des Champions obtient à son tour le précieux sésame : une place en finale de La Ligue des Champions, pour la 2e fois de l'histoire après Real-Valence en 2000, il s'agira d'un match entre deux clubs d'un même pays.


Nedved suspendu pour la finale

Au coup de sifflet la joie des joueurs, dirigeant et supporters de la Juventus Turin contrastent avec le désarroi de Pavel Nedved, le meneur de jeu de La vieille Dame. Sanctionné d'un carton jaune de trop, le brillant joueur tchéque est d'ores et déjà suspendu pour la rencontre contre Milan. Un handicap qu'il faudra surmonter.