Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Marginalité sexuelle et conséquence.


Ce texte est celui d'un être frustré. Moi. frustré de ne pas être "normal". Car il est dur aujourd'hui d'avoir une sexualité décalé. Mais je l'assume. Voici le récit de ma décente dans les abîmes de mon subconscient, de la découverte de mon "anormalité sexuelle". Et de comment j'ai appris à m'assumer...



J'écris, aujourd'hui, pour me livrer à vous lecteurs de "france-jeunes", pour vous faire un court résumer de mon existence, depuis qu'un évènement tragique est survenu dans ma vie. Et aussi, pour vous expliquez le long cheminement intérieur que j'ai eu durant cette mauvaise passe, cette réflexion sur moi et ma sexualité. Une sexualité qui n'est pas tous les jours facile à assumer. Voilà mon histoire:

C'était il y a un peu plus de 3 ans. J'avais alors seulement 15 ans. Mon papa et ma maman m'avaient abandonné, il y avait de cela 3 mois, emportant leurs argents, ma bonne humeur, et ne me laissant, ici, que leurs vies et mon malheur...
"BMW" faisait alors, comme aujourd'hui, des voitures de qualitées: Des gentes "alu" à la peinture anti-rouille chromées, en passant par "l'Abs" et tout ce qui ce fait dans la conduite assistées. A ça pour sur! Le conducteur qui, ce jour là, m'enleva mes géniteurs, devait en être un sacrée d'assisté, pour qu'il n'ai même pas eu l'appareil génital assez bien constitué, pour assister mes parents dans leur pérégrination à l'hôpital. Il avait eu raison de le payer son pare-chocs anti-gibier en option. On en fait plus des comme lui, aussi CON!!!
C'est ainsi que de gentils policiers, avaient pu m'apprendre, trois mois plutôt, que le fardeau de la continuation de la lignée familiale m'incombait. Et tous cela était de la faute d'un imbécile de conducteur d'auto, qui de peur de finir sous les barreaux, avait laissé mes parents sur le trottoir, gisant, perdant leur sang! TROIS HEURES ILS ONT MIS A CREVER, DANS UNE PUTAIN DE RUE AUX BADAUX INSENSIBLES ET INSENSEES, TROIS PUTAINS D'HEURES!

Donc comme j'eu essayé de commencer à le dire, il y a trois ans, seulement trois mois après ce qu'on pourrait raisonnablement appeler, après avoir analysé avec précision la situation, UN PUTAIN DE DRAME AFFREUX! Moi, votre narrateur, croyez le ou non cher amis, me suis retrouvé dans un asile de fou, d'aliénés comme on dit!

Tout avait commencé le lendemain du drame suscité. Il m'avait alors précédé, en me suscitant à son tour, me suscitant un certain désarrois. Les médecins ont appelé cela "dépression nerveuse". Moi je n'ai pas appelé ça du tout. Pour tout dire je ne l'avais même pas demandé, ni pensé à peut-être envisagé d'en faire la demande. Cela a duré une semaine, au bout de laquelle, tout "guéris" que j'étais, j'alla pour me reposer, durant quelques instants, environ une éternité, aux branches d'un peuplier. Il m'accueilli sans rechigner, me laissa m'enlacer, dans une corde prévu à cet effet, pour un moment... un moment où je commençais à m'en lasser de cette vie, qui c'est détourné des êtres, qui seul pour moi comptaient.
Mais c'est alors, que sans famille, sans amis, sans même prise sur le sol, mon regard révulsé, tendant droit vers delà la vie, entraperçus celui qui pour moi avait décidé, qu'elle ne s'arrêterait pas ainsi. Il était grand et fort, svelte et élancé, au regard ténébreux et au visage enjoué. Il m'adressa une gentille caresse et quelques mots de réconfort, mais le tout après m'avoir détaché de ma branche bien entendu.
Bien entendu, bien entendu, je n'en ai pas entendu grande chose dans les heures qui suivirent, ni trop rien compris d'ailleurs. C'est qu'être au bord de la mort ça ne vous rafraîchit pas les idées, bien au contraire.
Peut être ceci explique cela, et signifie sans doute que cette expérience homosexuelle n'était après tout, ce soir là, que la malencontreuse conséquence de tout.


Seulement au petit matin, les esprits s'en levant avec le corps. Le corps les reprenant avec avidité, la lucidité se frayant par la même occasion un chemin, c'est vite que l'ambiance tourna au malsain:
"QUOI?!... j'ai couché avec un PD!Une tarlouze, une tantouze, une petite tapette de la jaquette, une grande folle de la kekette?"
Et sur ces mots pleine d'une implacable et inéluctable lucidité, on ne pu qu'après coup constater, que les fiottes, tout autant que les fientes de pigeons, s'écrasent sur le sol, sans jamais une quelconque grasse! Vous me direz, on ne s'amuse pas à planter une pelle dans les excréments d'oiseaux. Je vous répondrais:"BURPPPP"

Ce sont les seuls mots que j'entrepris d'exprimer une semaine durant. Je m'enfermai dans un mutisme le plus complet. Et décidai, d'aller non pas me pendre ailleurs, puisque, le faire ici n'avait déjà pas été une réussite, mais de prendre la poudre d'escampette.

A défaut de le trouver, je du voler bien d'autres personnes que cet "escampette", voler pour "survivre", voler pour "moi" surtout...

Ma technique était simple. M'étant peinturluré le visage d'un beau maquillage blanc, pour qu'on ne puisse pas me reconnaître, j'entrepris de faire le mime dans paris près des endroits touristiques:
"-HI HI ! Regarde le monsieur papa!PAPA PAPA IL BOUGE PAS! REGARDE LE MONSIEUR ON DIRAIT UNE STATUE!
-Mais oui mon chou, il est rigolo le clod... heu le monsieur.
-HA HA papa regarde il avance comme un mannequin ... HEY! Ma sucette!!!

Je menais une vie trépidante de gangster des temps modernes, chipant ici et là des butins sucré ou salé, je survécu dans ce dur milieu qu'est la rue.
Quand un jour, Un passant qui passait, par là où passant je passais, s'en ai vu passé son journal de ses mains en les miennes. Sous le nez je lui spolia la bonne occase de l'année: "CHERCHE GARDE D'ENFANT LIBRE TOUs LES SAMEDI SOIR 18h00-00h00"

M'étant habillé d'une manière plus correct j'obtenus sans trop de problème, grâce à toute la sympathie que je fu capable d'inspirer, ce travail si chèrement payé.
Si seulement j'avais pu ne toucher que la paye...

Apprenant que la pédérastie était un crime sévèrement punis par la loi, je m'envolais donc pour... OH! Et puis je n'ai jamais été très doué pour me retrouvé dans un aéroport, on verra bien où la chance me mènera, ai-je donc pensé. Je ne sais pas où la chance m'aurait emmené cette vicieuse, mais je sais où l'argent ma attiré.
J'ai rencontré dans le hall de l'aéroport une vielle dame richement vêtue... qui me fit riche pour la dévêtir.
C'est fou ce qu'on peut avoir de bas de laine quand on a 86 ans! Et pas un seul enfant...
Deux semaines de travail nocturne et de négociation diurne me suffirent à la mettre dans l'urne et à me faire le seul héritier de toute sa fortune.

Cela faisait un mois que mes parents étaient morts, et voilà que je roulais déjà en voiture de sport. Comme quoi l'oisillon ne sait voler de ses propres ailes que, quand ses aînés ont les leurs calcinées. Et puis c'était pas plus mal, j'ai toujours promis à mes parents, qui n'étaient pas bien riche, que je leur rendrais au centuple les biens qu'il m'ont donné en faisant preuve, il faut bien le dire, d'une total abnégation. Voilà une bonne économie de faite, pensai-je.

Au moment où j'eu ses pensées sordides, voilà pas qu'arrive un petit bolide, avec à son bords une jeune fille:
"-Aussi vrai que le feu est rouge j'aimerais fort bien chère demoiselle, ne vous en déplaise, vous repousser le dîner en vous faisant la baise.
-Le feu est maintenant vert... et je n'ai pas encore mangé, mais soyez en assuré je ne tarderais pas à vous appeler"
Sur ces mots mon coeurs semblais s'arracher de ma poitrine, je la regardais s'en aller cette fille sublime, et me mis à accélérer.
Je sillonnai toutes les rues de la ville, faisant vrombir le moteur comme pour cacher l'élan de mon coeurs!
J'allai me procurer des fleurs. Je ne lésinai pas sur les moyens: m'acheta un mirifique costume, pris une bouteille du meilleur champagne qui soit et me dépêcha de lui trouver un bijoux.
Somptueux, tout comme ces yeux, deux boucles d'oreilles serties de deux grosses émeraudes.
Je m'imaginai déjà la contempler les porter, les porter eux uniquement: fresque de bijoux s'étalant devant mes yeux, ceux que j'aurais acheté, et ceux que j'aurais conquis. Je me voyais déjà les serrer entre mes mains...Ses sains... les toucher de tendres caresses... ses fesses...le lécher avec faim...son vagin.

On dit que quand on aime, on marche sur un nuage, que nos pieds ne touche plus terre. Mais le plus beau quand on aime c'est de se rendre chez sa dame, marchant sur le macadam! Eprouvant chaque pas, qui peu à peu vous rapprochent d'elle, comme les battements de coeurs vous rapproche de la mort! Car l'amour c'est une sorte de mort, celle de deux êtres qui n'en forme plus qu'un !

Je marchais, je marchais, mais vers où? Je sais bien que l'amour rend aveugle, mais fait-il perdre le sens de l'orientation pour autant ?... pensais-je bêtes comme j'étais, tout chamboulé par l'être aimé... "ELLE M'AVAIT DIT DE L'APPELLER!!!"criai-je avec émoi!

"...l'appeler?...je n'ai pas son numéro..."triste constatation que je fit alors...

C'est comme cela que je me retrouvais dans un asile d'aliéné...Après la mort de mes parents, peu importe si j'avais tué un homo, et violé un gosse...Après tout on n'est qu'un et on ne peu pas aller se trahir. Mais après la mort de mon amour, mon coeur se brisa et mon être se divisa. Je du me rendre à l'évidence alors que je ne pouvais plus laissé se fieffé coquin, se foutre de moi d'une façon si outrecuidante. Je suis le seul à avoir le droit de me moquer de moi, mais la je l'outrepassais gravement, je décidai donc d'aller nous dénoncer, moi et mes personnalités, pour meurtre, et tentative de meurtre sur moi même...
Ils ne m'ont pas cru LES FOUS!!!... ils ne m'ont pas mis en prison comme ils auraient été sages de le faire, et salauds comme ils étaient ils m'ont laissé seul pour que je puisse mieux m'agacer.
Comme toutes vies en couple, surtout quand on est qu'un, c'est chiant au début mais c'est pire sur la fin. C'est comme ça que je du me tuer... pour mieux vivre. On dit maintenant de moi que je suis sain.

Voilà, aujourd'hui, c'est mon anniversaire de sortis de cet asile, trois ans que j'y ai laissé mes vieux démons... ce monstrueux autre moi, portait de multiples noms: culpabilité et morale étaient les plus qualitatifs et représentatifs de ces sobriquets.

Libéré de toutes ses contraintes qui me tiraillaient, j'ai ,il y a de cela deux semaines, re-rencontré la raison de nombres de mes mots. Elle était là elle était belle, celle qui m'avais brisé en deux, et le coeur et l'esprit.
Je l'ai invité à venir prendre l'apéro dans mon appartement.
On n'y a pas pris qu'un apéro, mon pied et son cul y sont passés aussi... J'aurais bien voulu dire qu'entre ses cuisses je renaissais, mais cela aurait induit que je perdais à nouveau une mère.
Cette foi-ci je m'étais assuré qu'elle me suive où je voulais l'emmener, j'ai donc d'abords usé de mon charme, de mon sourire aiguisé, et de mon coueau qui l'était tout autant, couteau dont je me suis servis pour l'éventrer...sorte de péridurale car dans ses cuisses je doit bien l'avouer, je suis re-né...

J'ai perdu les deux femmes de ma vie, je la leur doit, et doublement pour la dernière...

Voilà, le moment est arrivé de vous dire pourquoi j'écris aujourd'hui.
Etant resté dans l'ombre trop longtemps il est venu le temps de faire mon "coming-out". A tout france-jeunes je m'adresse pour dire que je suis bel et bien un... le mot est douloureux à assumer... un hétéro-pédo-géronto-nécrophile.
Il est dur de s'assumer ainsi quand on a à peine 18 ans et demi, mais je suis aujourd'hui totalement sincère, et je ne demande guère mieux que votre compréhension. Ayant traversé des épreuves et des moments difficiles je peux, aujourd'hui, lever la tète haute, surmonter ma crainte de la vérité... m'assumer... enfin.

Pour finir, j'aimerais passer un message d'espoir pour tous les jeunes qui sont dans le même cas que moi : gardez espoir la vie vaut d'être vécu, et vous n'êtes pas seuls!
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