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Pensées


Interprété par Lélite.



Il faut que j’arrive à me caler, moi et mes phases de barges,
Des pensées écrites dans la marge.
Y’ en a marre des garces et des putes, j’ai pigé
Tu sais chérie faut pas me les briser quand je tise en état de crise.
Une pensée pour mon gin feez, je veux un big buz et un bitchizz
sans parler biz, please, avant l’intéro, une pensée pour l’ apéro, c’ est tchi.
Massa, teshi, mes soces, et c’est mes pensées dissous dans l’acide.
Tu veux que j’ te dise à quoi j’ pense ? Tout le temps à l’argent.
Gourmand en biz, j ‘reste franc, mais le taro passe a l’Euro.
Alors on crache hein... Espèce d’avare quitte l’allée.
Approche donc ton cash, j’ pense avoir c’ qu’ il t’ fallait.
Et dès que j’ pense au pera, trop de pélos me le paieront.
Mais d’ou sortent tous ces rats ? Laisse tomber, ils se tairont.
Espérons... p’ tite krèb t’as intérêt à te barrer,
LELITE ne pense qu’ à « fayyyaaa « srèb j’suis entouré de tarés.
J’ pense aux enculés qui plante le décors : hardcore.
s’occupent de la chute des cours plutôt que de la chute des corps.
J’ pense à boire un verre, passer mon tour, car au final
tu sais très bien que ceux qui nous enterrent sont ceux qui nous entourent.
Là j’ pense fort aux vaillants, ils ont pris jusqu’ à 13 ans.
Des couilles en or, qui brillent en prison à présent.
En ce qui concerne les flics, les bâtards savent bien frapper
J’ te dis qu’ils sont hagar-dien de la paix.
Dans mes pensées, j’ te crève, j’ te crame, j’ suis dans mon cosmos.
MESS un putain de blaze, pour que les garces sucent.
Si j’avais lu Emile Zola, j’aurais pas vue le milieu Zoulou,
les p’tites annonces des grosses balances, j’ai lu leurs blazes dans les alléees.
Arrêtez de nous pomper, apprenez à lire et à compter.
J’ai jamais compris les sbires qui lancent des pierres sur les pompiers.
Ressassé des pensées, pleine pour un passé chargé de
mauvaise passes, et de pétasses pour mon sarse.
J’ pense être mordu des pétars, et j ‘aime tant les lèvres pulpeuses
Chaque soir j’ rêve d’ allumeuses, et quand j’ me lève j’ pue l’ buzz.
Coller serrer... oui, mais le numéro de CB, non !!
Elle zig zag, brise la, y’ a des jobs à plein temps.
J’ai d’autres chattes à fouetter.
« putain c ‘est qui ? qu’ est ce qu’ il vent celui là ?? »
moi j’ suis rabta au teshi et j’ te chie du tbesla.
Gandja, exta, maxi, gangsta...
J’ pense qu’à baiser ta gadji, qu’ est ce que t’ as ?
J’ pense à cette chienne et j’ bande. Le teint ambré,
J’ pense qu’à la faire cambrer quand je vois ses jambes.
Elle m’appel, me parle de son mari, j’ me fou de son avis,
je pense à cette chienne comme à cette chienne de vie.
J’ fou le rafio, j’ met l’ hafia, sans trop m’éparpiller,
J’ pense fat flow pas mafia, j’ sais rien faire à part piller.
Ma famille : enfin j’aligne un truc sensé, il faut y penser
et pas seulement les jours de famine.
J’ pense à mon rap, rouge comme le sang, ou la colère des cieux.
J’ai pas de rap conscient, j’ai qu’un rap consciencieux.
Ceux qui parlent sur nous ? T’inquiète... j’ y est songé...
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