Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Blues du boy blazé


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BLUES DU BOY BLASÉ


REFRAIN :
J’ai tous les symptômes du blues du boy blasé
Déjà j’ai le syndrome du boy qu’y’a plus le goût de jaser, mais de jazzer
J’ai déjà assez de poids sur ma chaîne pour finir âgé
Mais pas assez de force, faut que j’me traîne sans me décourager

EMMAN :
Des gens se battent pour des jambettes
Des gens brillent près des gens plates
Moi j’ai un beat donc plus rien m’embête
C’matin m’étonne et m’tanne
Martèle ma tête et m’donne
Des idées sans but, bref une solitude sans borne

Pas en forme, sans femme, paysage sans forme
Moi j’m’informe, j’m’enferme et je fume pour que mes yeux s’endorme
Les mains vides, les yeux plein d’étoiles
J’croyais pouvoir avoir la lune, l’esprit trop étroit

C’est drôle des fois, quand t’as trop d’espoir
T’espère les croire, mais en fait, tu te fais trop d’histoire
Trop te laisse croire, que le bonheur, c’est trop pas du sport
C’est comme si après avoir joué, on s’occupait pas du score

Fuck it! Aujourd’hui, tout le monde veut être une star
C’est comme si pour réussir dans’ vie, fallait être Fred Astaire
C’est vrai asteur, les filles veulent des Superman
Les gars du silicone, colagène, ou des Super Dames

REFRAIN :
J’ai tous les symptômes du blues du boy blasé
Déjà j’ai le syndrome du boy qu’y’a plus le goût de jaser
Mais de jazzer
j’ai déjà assez de poids sur ma chaîne pour finir âgé
Mais pas assez de force, faut que je me traîne sans me décourager

CLAUDE :
Seul sur ma presqu’île, c’est ce que la vie des fois m’a prescrit
Chercher qu’est-ce qu’il y’a dans ma tête qui respire plus
La vie goûte périmée comme elle est exquise, vue?
J’ai des textes qui suent, la mauvaise phase sans issue

Enfermé dans ma bulle, j’ai plus d’identité
«J’ai perdu mon nom, j’ai perdu mon nom, je l’ai perdu»
J’attendrai le crépuscule pour clarifier mes idées
«J’ai perdu la raison, j’ai perdu la raison, je l’ai perdu»
Une grande vague de déprime volait mes qualités
«J’ai perdu mes dons, j’ai perdu mes dons, je les ai perdu»
À chaque fois, c’est une crime, on m’a assassiné…

REFRAIN
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