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Dark Tranquillity : The Mind's I

Chronique de "The Mind's I" de Dark Tranquillity...


The Mind's I
. Dreamlore Degenerate
2. Zodijackyl Light
3. Hedon
4. Scythe, Rage and Roses
5. Constant
6. Dissolution Factor Red
7. Insanity's Crescendo
8. Still Moving Sinews
9. Atom Heart 243.5
10. Tidal Tantrum
11. Tongues
12. The Mind's Eye

line-up :
Mikael Stanne- Chant
Niklas Sundin- Guitare lead
Frederik Johansson- Guitare rythmique
Matin Henriksson- Basse
Anders Jivarp- Batterie


Suite inconditionnelle du fin "The Gallery", "The Mind's I" avait pas mal de choses à donner pour se révéler digne successeur de celui-ci. La bande Suédoise instigatrice du son de Gothenburg revient avec un album, plus complet mais plus intimiste. Alors que son prédécesseur était un album parsemé de riffs endiablés, un album de guitare ; celui-ci se veut moins direct et met en avant des titres moins durs, moins recherchés mais avec plus de peaufinage et une ambiance, âme très certaine.

Les mélodies de guitares sont pourtant toujours aussi imparables et Sundin et Joahnsson se chargent toujours à merveille de leurs parties de guitares très hétérogènes, recherchées, grondées en palm-mute ou en riff ultra mélodique. Alors que In Flames fait dans un death plus heavy, Dark Tranquillity se veut peut-être moins puissant et plus fin au niveau des guitares, proposant un éventail de riffs surs de plaire à l'auditeur, ainsi "Scythe, Rage and Roses", "Zodijackyl Light", "Constant" en imposent rapidement avec leurs déboulement de riffs parfaits.

Il y a toujours cette même impression de désespoir qui règne chez Dark Tranquillity, déjà la voix de Stanne si parfaite (pas dans le sens qu'elle est très travaillée) manie et montre ses émotions, et sentiments à merveille. Elle sera toujours aussi tétanisante par son honnêteté et sa façon vraiment prenante de nous toucher. La mélancolie règne sur des morceaux comme "Hedon" où l'atmosphère rejoint facilement celle de "Lethe" sur "The Gallery", sur "Insanity's Crescendo" ou "Tidal Tantrum".

L'album débute pourtant en force sur "Dreamlore Degenerate" un titre, où violence et malsain règnent en parfaite coexistence. La puissance continue sur "Zodijackyl Light" un titre très rythmé à la cadence infernale, un titre facilement abordable tellement ses guitares sont accrocheuses avec de nombreux chorus et des parties de leads très appréciables. Le tout est si puissant qu'on ne peut que s'en délecter à merveille.

Mais malgré tout l'unité n'est pas la force de l'album et certains titres partent "un peu en couilles" si vous me permettez l'expression. Beaucoup de titres sont négligeables rendant l'écoute plus ardue, genre "Dissolution Factor Red" ou "Still Moving Sinews" n'ont pas ce petit grain d'originalité qui fait que l'album diversifie les écoutes.

Cet album s'avère une parfaite symbiose de "The Gallery" et de "Projector" le suivant, avec quand même un esprit très triste et blessée mais des mélodies imparables postées sur les guitares. Les guitares acoustiques sont aussi utilisées marques de fabrique régionale des Suédois sur "The Mind's Eye" un instrumental de toute beauté qui vise plutôt sur l'ambiance plutôt que sur une déferlante technique comme certains en abusent, malgré que ses airs rappellent étrangement "Whoracle" d'In Flames.

Tout l'ensemble superficiel du groupe est très bien réussi. Une pochette très énigmatique qui pourtant a un charme malgré tout et les paroles sont d'une rare beauté, toujours par ses mots torturées de Stanne et Sundin l'âme de groupe.

On notera aussi que c'est le dernier album sur lequel se charge Henriksson de la basse, ce qui est bien dommage car ce bassiste était bien une qualité du groupe. Il savait proposer de fines mélodies à la basse qui pouvaient parfois prendre plus de valeur que les guitares elles-mêmes comme sur "Tongue" où le chorus est excellent.

Parfait album de transition on regrettera par contre le manque d'unité dans cet album qui s'en va des fois vers des contrées trop intimes.

Du point de vue d'une pure beauté Dark Tranquillity se met à pondre des titres de l'ampleur de "Tidal Tantrum" où il faut l'avouer cette intro est d'une beauté inégligeable, avec un son de guitare clair super envoûtant et des riffs fin dans l'esprit de Niklas Sundin. "Insanity's Crescendo" a une âme à faire pleurer d'où la voix féminine créé la mélodie elle est d'ailleurs utilisée depuis les débuts de Dark Tranquillity même si la qualité de son chant reste parfois à prouver.

La batterie reste malheureusement trop simple se contentant de faire sonner ses cymbales gentiment, ce qui manque parfois de donner un peu de puissances au compos où l'on aurait aimé une bonne pluie de blast beats et d'une double grosse caisse inépuisable.

Cet album reste cependant très mature dans l'esprit d'un Dark Tranquillity hautement réfléchi qui ne s'est jamais contenté que de jouer une musique sincère malgré son succès. Son message restera toujours profond.
"This is a magic that a name would stain"


Note : 14.5/20

Morceaux préférés :
-Dreamlore Degenerate
-Zodijackyl Light
-Tidal Tantrum
-Tongues
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Publié le 22 mai 2005
Modifié le 25 avril 2005
Lu 1 211 fois

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