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L'éducation : un bien grand mot, un bien grand mensonge

Et si tout ce que l'on nous a appris jusqu'à aujourd'hui n'était qu'une toile de mensonges destinée à nous transformer en petits moutons bien obeissants ?


SI L'IGNORANCE ETAIT MORTELLE
LES ECOLES SERAIENT DES CIMETIERES


Je dois avouer que j'ai un gros problème. Un problème insurmontable pour moi : je déteste l'école. Dit comme ça, c'est peut-être un peu cru. Choquant même. Mais c'est la stricte vérité. Je ne supporte pas le système éducatif. Je le hais, je le renie, je le déteste. Bref, si ça s'arrêtait là, j'en ferais pas un article. Non, non, je vous rassure. Le vrai problème c'est que je hais l'école mais j'y passe le plus clair de mon temps... Avouez que vous ne vous en doutiez pas ! Ce qui me permet de bien analyser la situation, de décanter mon point de vue. En fait, j'y peaufine ma façon de penser car je suis un témoin à part entière de la pire des mutilations qui nous soit infligées par le système étatique capitaliste et profondément inégalitaire qui est le notre, j'ai nommé :


LA PERTE DE SA PROPRE CONSCIENCE

C'est en entrant dans un de ces lieux inhospitaliers, vers l'âge de trois ans (souvenez - vous...) que commence un processus irréversible de bon bourrage de crâne. Bourrage de crâne doublé d'une bonne dose de répression des désirs. Qui n'a pas le souvenir du premier jour de classe, la larme à l'œil, prêt à hurler, quand sa seule envie est de retourner dans les bras de sa môman et que la maîtresse, dans sa très grande miséricorde essaie de nous rassurer :
-"OOOUUUUHHH... mais c'est qu'il a plein de grosses larmes dans ses noeils le bébé. C'est-y qui veut sa maman le bébééé ?? OOOOHH... mais c'est qu'y a plein de petits n'enfants ici qui vont jouer avec toi. T'es content hein ???"
Discours naturellement suivi d'un hurlement tonitruant qui signifie d'habitude qu'on est pas du tout d'accord...
Tous ces jolis évènements sous l'œil bienveillant et néanmoins ému de la maman en question, qui se demande à cet instant précis si elle va nous ramener dare-dare à la maison ou nous laisser entre les griffes de cette pédagogue à 2 frs.

Car si c'est bien de pédagogie dont il s'agit, il faut savoir que du premier instant où l'on pose le pied dans une de ces décharges du savoir, on est voué à en ressortir lobotomisé au point de ne plus savoir qui l'on est vraiment. La seule raison à tout cela étant de quitter le système éducatif docile comme un agneau, prêt à envisager son intégration à la belle, la grande, la magnifique société de CONSOMMATION qui est la notre. Ces oeillères nous cachant bien évidement nos propres besoins, nos envies légitimes : la liberté, l'altruisme, le besoin de s'affirmer en tant qu'individu propre, si différent de tous mais pourtant attaché aux autres par un lien incassable : le sentiment de faire parti d'un peuple, d'avoir des semblables qui partagent les mêmes émotions, les mêmes douleurs. Mi pais es el mundo, mi familia es la humanidad (mon pays est le monde, ma famille est l'humanité !). Mais au lieu d'apprendre à développer ces qualités, de chercher notre épanouissement, nous sommes voués à rester dans ce carcan où le seul mot d'ordre est de devenir plus fort que les autres pour ne pas être le "dernier". La peur de paraître ridiculement faible au regard de ses petits camarades. Car depuis la première année de maternelle jusqu'à la dernière année de Bac, la seule dynamique qui fasse avancer l'école est l'esprit de compétitivité ("Et mettre l'école sous le signe de la compétition, c'est inciter à la corruption qui est la morale des affaires"). Ainsi, pensez qu'il existe des maternelles où les maîtresses notent déjà des dessins de gosses qui ont entre 2 et 6 ans. Sur quels critères ? Comment juger le travail d'un enfant de cet âge puisqu'il est basé sur l'imagination et l'innocence... Et imaginez que l'on blâme enfin cet enfant pour ce qu'il a produit...

C'est à mon avis très révélateur de ce que le système éducatif représente : un moule à produire des petites mains, des petits cerveaux prêts à se donner corps et âme pour avoir le meilleure rendement possible. Chair à usines, chair à canons. Le meilleur pour qui d'abord ? Et bien c'est simple, pour la patrie, pour les patrons. Mais que l'on demande à la population active si leur boulot (ou leur non-boulot, chômage oblige...) les intéresse et l'on se retrouve avec une majorité des interrogés qui répondent "NON". Étrange n'est-ce pas ?
Fruit d'une erreur de parcours ou d'un désintéressement profond pour ce que l'on a entrepris de faire ? A chacun de plancher sur la question...

Néanmoins, existe-t-il à notre portée une ou plusieurs alternatives à ce système véreux où l'esprit de caserne ? bien que caché sous d'habiles artifices ? est toujours l'une des valeurs sûres de cette "éducastration". Pour ma part, je n'en ai pas encore trouvé. En effet, suivant ses résultats, ses aptitudes, on propose à l'élève soit de continuer dans les voies quasi-seigneuriales (et aujourd'hui pénétrables...) de la fac; boite magique d'où l'on est censé ressortir auréolé d'un savoir universel, les diplômes sous le bras, la clef du travail assuré dans les mains. Je dis bien censé, car si les études prolongées vous permettaient de vous confectionner une place douillette chez les notables il y a une vingtaine d'années, c'est plus du tout le cas maintenant. A plus de 200 par amphis, dans des conditions plus que précaires, avec pour seule ambition d'arriver assez haut pour se permettre de décrocher le moindre petit job assez bien rémunéré dans n'importe qu'elle administration digne de ce nom, pour ne pas avoir à se faire de souci à la fin du mois. Et encore... ça, c'est pour les plus chanceux. Soit, si vos capacités à "travailler" à l'école ne sont pas à la hauteur de vos ambitions, d'opter pour l'apprentissage, ou les filiales dites "courtes" ou "techniques" qui vous aideront à atterrir technicien de surface ou plus objectivement "précaire/exploité à plein temps". Surtout pratique si toutefois vous tombez amoureux d'une employée de l'ANPE. Soyons réalistes.

L'école étant obligatoire jusqu'à 16 ans, chacun est forcément amené à se taper sa dose de conneries enseignée à coup de "matraquage spirituel". Pourtant, comme le dit Raoul Vaneigem : "Ce qui s'enseigne par la force rend le savoir craintif " et c'est maintenant que se pose la question de la violence à l'école quand dans un collège de banlieue, un jeune poignarde un pion dans le dos, pour un mot plus fort que l'autre. Mais cherche-t-on vraiment à trouver la solution à de tels agissements ? Bien évidement la réponse est NON. Et le seul remède sera de dresser un commissariat devant tous les collèges et lycées de France. Rappelons à l'occasion que la Haute-garonne expérimente comme deux autres départements de métropole, un plan permettant â tous les lycées d'êtres en relation directe avec le commissariat le plus proche. Vous en rêviez, Juppé l'a fait !
Bref, faut pas se leurrer, l'école est aujourd'hui plus que jamais fréquentée par des élèves démotivés, ne sachant plus où ils en sont, étant profondément écœurés par ce qui les entoure, ou bien se laissant aller inconsciemment par des profs ou des parents leur promettant un avenir doré moyennant un dévouement assidu et sans relâche au dieu "École''. De ce côté là, les objectifs mentionnés dans les bulletins officiels du ministère de l'éducation sont clairs : on ne demande pas de comprendre mais d'apprendre. Clair non ? Et c'est ici que prend vraiment forme, l'expression de "MOUTON", le plus sûr moyen d'avoir à faire à un peuple conscient de ses chaînes mais ne sachant pas comment les briser puisque n'ayant jamais appris ("Si l'école ça rendait les hommes libres et égaux, le gouvernement déciderait qu'c'est pas bon pour les marmots", Renaud).

Si en France et de par le monde les gens se rendent compte que quelque chose cloche mais n'ont ni la force, ni la volonté de savoir vraiment pourquoi, c'est tout simplement parce que derrière eux il y a des siècles de servitude aveugle qui ont fait et qui font que les hommes demeurent cloîtrés dans un monde ou leur seul repère est une organisation hyper-hiérarchisée se basant sur le profit, l'hypocrisie et l'aliénation des masses.
Et pourtant, que l'on mette à la portée de tous un système collectiviste, sans hiérarchie, où les gens pensent par eux-mêmes, pour eux-mêmes et l'on se retrouve devant des âmes vides, même pas capables de se rendre compte qu'ils ont la clef d'un autre futur dans les mains. Bref, hermétiquement fermés à ce qui est inconnu ou peu connu et trop souvent représenté par le "non-enseigné". Exemple : parlez de lutins à un supporter de foot, parlez d'Anarchie à n'importe qui, le résultat sera le même... Dans les deux cas on vous prendra pour un taré, on ira peut ? être même jusqu'à vous dire que "C'EST DE L'UTOPIE !". Ca coule de source : l'Anarchie, les expériences libertaires, ne sont mentionnées dans aucun programme d'histoire (à par pour dire que c'est le bordel, mais dans ce cas autant ne pas parler d'Anarchie qui est, je le rappelle aux abrutis : "la plus haute expression de l'ordre".) et je ne parlerais pas des lutins...


Évidement se pose là une question fondamentale : est-ce la société qui changera l'éducation ou bien l'éducation qui fera évoluer la société ? De toutes façons, l'une étant le reflet de l'autre, il est évident que nous n'aurons une éducation digne de ce nom que lorsque nous aurons pris les choses en mains et d'ici là, j'encourage vivement tous les écoliers, les collégiens, les lycéens et les étudiants de la Terre à se rendre compte des saloperies qui régissent le monde et au meilleur moyen d'y mettre fin : L'ANARCHO-SYNDICALISME .
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Re: l'éducation : un bien grand mot, un bien grand mensonge
Posté par mystique_777 le 18/07/2005 22:58:19
Ton article est très bien construit et tu y utilise les bons argument, félécitation!Je partage tout point de vue, chaque mot et phrase que tu as dicté, mais cela servira t'il à faire évoluer les mentalités?Comme tu l'as cité, ceux qui participent à la société sont des moutons, et se voilent la face de peur de prendre un chemin qui leur est inconnu et ne savent où il les conduiront. Nous somme sous le sytème que j'appelle de "l'après guerre" et peut être même bien avant; c'est Napoléon qui a inventé Le lycée pour former son élite, et ça rejoint un peu le but de l'education nationale, créer les élites de la société. C'est marche ou crève. C'est plus facile de contrôler un peuple par son début, c'est à dire l'éducation, car quand celui-ci est fini pour enfant, tu ne peux plus rien y remedier. Cependant je suis d'accord sur un point avec billyboy, il faut que tu ailles dans le sens de la société pour mieux la manipuler et te retourner contre elle avec ton esprit critique. Utilise ses atout, soit plus malin(e), mais comment?Tu possèdes la clé de cette question, suis plutôt ton instinct, comment ressens tu les choses, mais sache que tout chemin, amène à un but, ni plus ni moins élevé que les autres, tant que tu en la volonté, la rage, de garder la tête à la surface et met toi bien dans l'esprit, que ceux qui seront autour de toi, contrairement seront noyé, et surtout, reste toi même!

Modifié le 18/07/2005 23:05:41
Re: L'éducation : un bien grand mot, un bien grand mensonge
Posté par âme solitaire le 24/08/2004 03:53:22
Je sais pas si je dois rire ou si je dois pleurer face à ce que dit méony :
"Tout d'abord sache que selon une étude chinoise (dont certes je ne connais pas la fiabilité l'éduction française est classée comme la 165ème mondiale du point de vue de l'efficacité."
J'hésite entre les mots "naïve" et "stupide". Pardonnez moi ce language assez vulgaire.
Sachant que dans le monde, plus de la moitié des pays ne possèdent pas de système éducatif, et que tu annonces le nombre de 200 pays, comment peux tu expliquer que la France se retrouve 165ème alors qu'il n'y aurait même pas 90 places à pourvoir ? Moins de 30 véritablement ? Encore une preuve que ceux qui critiquent l'école sont ceux qui n'y foutent strictement rien.
Et ensuite l'institution deviendrait la puissance permettant de tous nous faire entrer dans le système capitaliste de consommation ? Annerie et niaiserie. C'est pas parce que je vais à l'école que subitement je vais me mettre à acheter des Nike à tous les coins de rue. Si j'achète quelque chose, c'est bien moi qui paye jusqu'à présent, alors si je suis assez stupide pour le faire, ça ne regarde que moi. Et certainement pas le système éducatif.
Il est drôle mais maintenant facheux de voir un tas d'élèves qui ne VEULENT PAS travailler, ne font rien, et finalement se retrouvent en échec scolaire critiquer le gouvernement ou le système éducatif.
Un conseil : Supportez les conséquences de vos bêtises (ou plutôt conneries) et arrêtez de tout rejeter sur les autres, principalement le système.
Et si celui ci est si mauvaix que ça, alors changez le. Il est facile de râler sans cesse...
Allez, je tente un peu de culture : La Fontaine, Conseil tenu par les rats :
Ne faut-il que délibérer
La cour en Conseillers foisonnent
Est-il besoin d'éxécuter
L'on ne rencontre plus personne

Traduction : beaucoup accusent le système et critiquent tout haut, mais personne ne lève le petit doigt pour le faire changer, peut-être que les critiques sont devenus fainéantes à force de ne faire que chauffer les chaises de classe.
Re: L'éducation : un bien grand mot, un bien grand mensonge
Posté par billyboy le 20/08/2004 07:56:33
Tous les adolescents passent par cette crise face a lautorité: "vive l anarchie, j emmerde le systeme etc..."
Sauf que ce systeme vous rattrape tres vite, et que vous le vouliez ou non, vous participerais a ce systeme, aussi mauvais soit-il.
Dailleur, quoi de mieux que d etre DANS le systeme pour pouvoir le changer ? Ce n est pas en regardant ce systeme de loin , en le critiquant sans rien faire que les choses changeront.

Alors ma chere Camille, essaye de te faire eduquer par ce systeme tout en essayant de garder ton esprit critique, et apres seulement, quand tu pourra changer les choses, la tu auras tout mon respect.
Re: L'éducation : un bien grand mot, un bien grand mensonge
Posté par thom le 20/08/2004 07:56:33
sous couvert d'un legitime droit a l'education, le systeme en place (profondement corrompu) en profite pour utiliser la structure qui dispense cette education en y introduisant un puissant, subtile, perfide et cynique programme de manipulation mentale a grande echelle...et pour parfaire le tout, il n'y a pas tellement longtemps...pour les garcons, la plus grosse secte violente qui soit finissait le travail de destruction mentale en pratiquant le rasage des cheveux (forme d'humiliation ou d'assujetissement de l'homme) , obligeait a marcher au pas et preparair a tuer...je veux parler de l'armee biensur. Des jeunes gens donc, qui au départ, etaient disputé par leurs parents quand ils agressaient leurs petits camarade de classe...aujourd'hui il n'y a plus d'armee, donc a present on autorise l'agression physique impunie dans les ecoles...
c'est une autre forme de manipulation mentale par la peur qui paralyse tout individu...l'empechant ainsi de penser aux choses reellement importante dans la vie.

amicalement
thom
Re: L'éducation : un bien grand mot, un bien grand mensonge
Posté par thom le 20/08/2004 07:56:33
ce ne sont pas des conneries mais helas la stricte realité...enfin, pour celui qui ne se plante pas la tete dans le sable comme une autruche en feignant d'ignorer ce qui se passe meme a coté de lui...n'est ce pas doudou29?
a defendre le systeme, compte tenu de la haute probabilité de son effondrement bientot, c'est s'assurer le desarois le plus profond qui soit dans un avenir proche...
continu donc de faire aveuglement confiance au systeme doudou...mais il ne faudra pas venir pleurer quand celui ci aura rendu l'"ame"...et ca ne saurait tarder

amicalement
thom
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Publié le 07 mars 2004
Modifié le 07 mars 2004
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