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La vie après la mort...

La vie après la mort... Deuxième partie !


L'interrogation ultime de l'homme.

La pratique ancestrale de rester en liaison avec les morts, et la croyance en une vie après la mort, peuvent très bien constituer l'origine de toute religion. L'un des documents les plus anciens que l'on puisse consulter, les "table babyloniennes", appelées "L'épopée de Gilgamesh", traite des démarches qui conduisent le protagoniste dans le monde obscur des morts ou il cherche une réponse à sa question : " pourquoi l'homme doit-il mourir ?" Dans sont oeuvre magistral, "The Golden Bough", Sir James G. Fraser avance l'idée qu'en rêvant aux morts, l'homme primitif croyait etre en communication avec eux. Dans la Grèce et la Rome antique, on utilisait, pour parler aux morts, des dispositifs nombreux apparentés a la table Ouija des temps modernes.

On trouve encore, en Alaska, en Siberie et en Asie du Sud, cet héritage commun appelé "chamanisme". Un "chaman" est un médecin mâle; les "sorciers" des autres civilisations utilisent ses transes et ses contacts avec l'au-dela. En recours aux transes pour établir un contact entre les vivants et les morts, ou avec les divinités (morts et divinités étant des termees presque synonymes).

A tout prendre, ces tentatives de communication avec les morts ne sont-elles que superstitions primitives ? Ou encore, les sociétés préindustrielles croyaient-elles instinctivement que l'homme est immortel ? En Angleterre, pendant l'ère victorienne, ces questions furent posées à un moment ou les progrès rapides de la science, de l'industrie et de la technologie, menaçaisent les croyances en cours. Les écrits de John Stuart Mill sur la philosophie de la science éveillèrent le public à une nouvelle appréciation de la méthode scientifique. Le livre de Charles Darwin, " De l'origine des espèces au moyen de la selection naturelle", publié en 1859, exerça une immense influence sur la culture occidentale. Sa démonstration voulant que l'homme d'aujourd'hui soit le produit de la lente évolution d'un être primitif porta un dur coup aux croyances religieuses basées sur la création. Le peuple perdit peu a peu foi en ses principes religieux tels la création du monde, l'immortalité et la résurrection. De ce fait, la fréquentation des églises diminua. Au tournant du siècle, la science était toute puissante et les gens se désintéressèrent des dogmes et de la théologie : si l'homme survit a la mort, prétendaient-ils, il nous faut plus que la promesse de la Bible pour y croire. Les intellectuelles du jour exigeaient des preuves scientifique et c'est a cette époque que de nombreux philosophe, psychologues et physiciens recherchèrent des preuves empiriques de la survie de l'homme a la mort.

Les philosophes de Cambridge, en Angleterre, furent parmi les premiers a organiser la recherche en ce sens. Les plus notoires de ce groupe furent le professeur Genry Sdgwick, le "pere de la philisophie anglaise", F. W. H. Myers, son élève, et Edmund Gurney, un philosophe doublé d'un savant. Tous ces hommes etaient fascinés par les problèmes de religion. Soit dit en passant, ils etaient tous fils de pasteurs, mais ils découvraient que l'immortalité et la resurrection avaient peu de mérite scientifique. Afin de conserver leur foi et d'étayer les doctines chrétiennes, ils se mirent a la recherche d'une formule empirique et decouvrirent un étrange culte américain qui, depuis les années 1850, faisait rage en Europe : le "spiritisme". Ce culte eneignait que l'homme pouvait communiquer directement avec les morts par l'intermédiaire de médiums, a l'occasion de séance, et que, d'autre part, les morts pouvaient également communiquer avec les vivants au moyen d'apparitions, de hantises ou par télépathie. Sidgwick, Myers et leur collègues conclurent que l'étude sérieuse du spiritisme apporterai des témoignages scientifiques acceptables d'une vie après la mort.

En 1882, ces savants se groupèrent avec plusieurs autres chefs du spiritisme pour fonder la "Society for Psychical Research (SPR). Cette société avait pour but d'étudier tous les aspects des phénomènes psychiques, mettre de côté la fraude et l'illusion, pour ne retenir que les témoignages authentiques. De plus, cette société établit des normes rigoureuse d'évidence et publia les communications de ses membres. Bien que la SPR fit l'étude de beaucoup d'autres phénomènes que celui de la survie, un grand nombre de ses fondateurs, plus particulièrement F. W. H. Myers, s'employèrent principalement a la question hautement émotive de l'au dela.

Au debut, les fondateurs de la SPR amassèrent et étudièrent les cas de manifestations psychiques spontanées et en 1886, Gurney, Myers et Frank Podmore publièrent un receuil de cas sous le titre de "phantasms of the living", un volume qui ne traitait, toutefois, que de cas pouvant confirmer ou infirmer l'existence d'une vie après la mort ; en 1889, un autre relevé du entrepris pour étudier plus directement ce sujet et la même année la SPR distribua, en Grande-Bretagne, un questionnaire.

La SPR reçut 2 272 réponse affirmatives provenant de 17 000 personnes. A la grande surprise des chercheurs, pas moins de 300 correspondants avouèrent avoir déjà eu des appartitions. Dans 80 cas, la "personnes apparue" était morte depuis peu ou devait mourir peu de temps après. (ces cas furent nommés "apparitions de crises" et furent définis comme portant sur des personnes mortes douze heures avant ou aprés l'apparition.) De ces 80 cas, il fut prouvé que le spéctateur ne s'attendait pas a la mort du sujet. Un compte rendu du relevé parut en 1884 sous le titre de "Report of the Census of hallucinations. Voici un cas typique adressé a la SPR, en 1890, par Mme G. Adeleine Baldwin, du temps ou elle vivait en Inde.
"J'etait la nièce favorite de mon oncle E. de C. Nous avions fait tous les deux un pacte qui engageait le premier qui mourrait a apparaitre a l'autre. J'avais environ 25ans a l'époque. Il me dit : "tu n'auras pas peur ; mais si Dieu le permet, je viendrai a toi. " Ceci arriva a Camareah, en 1860. J'etait alors veuve et je vivais dans la maison de mon oncle, plus tard, je me remariai, et j'habitai a Umritsur. Or, un matin de décembre 1863, vers 4h, a un moment ou j'etais assise dans mon lit en tenant mon bébé dans mes bras, je vis mon oncle. Il était couché sur le sofa du salon et semblait a l'article de la mort ; je vis également son porteur et la servante de ma tante; il se croisèrent dans la chambre, me virent et soupirèrent. Je dis a mon mari : "regarde, mon oncle se meurt", et je lui décrivis la scène; il crut la chose si remarquable qu'il se leva et prit des notes. Sur le champ, il écrivit a mon cousin C. pour l'informer de mon oncle ; mon cousin répondit de Mirzapour que mon oncle était mort presque subitement d'une défaillanec cardiaque, après quatre jours de maladie, exactement a la date et a l'heure de l'apparition. "

C'etait le genre de cas qui intérressait la SPR : un personnage indépendant est témoin de l'incident (le mari de Mme Baldwin qui prend des notes) ;Mme Baldwin ne sait pas que son oncle est souffrant; et l'oncle meurt dans sa maison exactement comme l'avait décrit Mme Baldwin.
Les cas racontés dans "Census of hallucinations" sont tous plus intérressants les uns que les autres. En 1891, un homme raconte a la société qu'au moment d'un séjour en Inde, il s'eveilla une nuit et vit, près de son lit, l'image de son père qui vivait en Angleterre. "Adieux Jim ! qui lui dit. Je ne te reverrai plus !" Quelques semaines plus tard, Jim reçut une lettre l'informant que son père était mort au moment exact de l'apparition.


Voila pour cette suite, il y aura surment une suite de ces evénements...
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Re: La vie après la mort...
Posté par sublimik`boite`a`pain`rebelz` le 20/08/2004 07:53:06
moi franchement s'il y a une vie après la mort j'en sais strictement rien ... mais pour ma part je serait plutôt a penser qu'il n'y a rien ^^
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Publié le 30 octobre 2003
Modifié le 30 octobre 2003
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