Non connecté. Connectez-vous ou devenez membre (gratuit).Recherche rapide :     

Sexualité

Les magazines destinés aux jeunes n'hésitent pas à parler souvent de sexualité...


Les magazines destinés aux jeunes n'hésitent pas à parler souvent de sexualité en se donnant parfois comme objectif de briser un certain nombre de tabous, comme l'avait été jusqu'à il y a pas très longtemps le "plaisir féminin". Beaucoup plus complexe que celui des hommes et donc plus difficile à atteindre, tant au niveau physiologique que psychologique, les jeunes femmes osent en parler entre ami (e) les plus jeunes d'entre elles rêvent de vivre leur première expérience avec l"homme de leur vie" ou du moins d'avoir une première fois plutôt réussie. C'est le rêve qui est sans doute le plus largement partagé par les filles adolescentes, et, en même temps, celui qui est le plus souvent brisé et/ou volé. Arrivées à un certain âge, ou suite à une expérience de la vie de tous les jours marquante, les filles peuvent radicalement changer les rapports qu'elles entretiennent avec leur corps. Le désir de se valoriser à travers sa personnalité et ses qualités humaines perd progressivement du terrain face au doute et parfois l'émerveillement de l'étrange attraction que le corps provoque non seulement sur les gens aux alentours (si on a la chance d'en avoir un qui correspond aux canons de beauté en vigueur), mais aussi sur soi-même. Cependant, cette attraction que le corps exerce sur les autres fait aussi peur. N'attire-t-on pas uniquement ceux qui s'intéressent à notre physique et à rien d'autre ? Mais le doute a déjà fait son chemin depuis qu'il s'est installé. Un nouveau désir apparaît alors : celui d'explorer les frontières du plaisir qu'on distille en découvrant sous un autre jour les diverses parties sensibles et intimes de son corps. Néanmoins, chez les filles, ce désir rencontre un obstacle, une barrière physique et morale, qui n'existe pas chez les garçons. Une certaine frustration (impossibilité de satisfaire une pulsion) en découle. Aussi, la virginité peut-elle devenir un fardeau lourd à porter sur le plan psychologique. Les filles se sentent alors poussées par le désir de s'en débarrasser et par le désir tout court. Ce désir qui les mine de l'intérieur les rend du coup vulnérables et beaucoup moins regardantes quant à la personne de leur choix, et, généralement, elles cèdent à celui qui insiste le plus, ou qui est le plus beau, au grand dam des amis les plus proches, même si elles le trouvent en réalité "imbuvable". Et souvent, ça ne se passe pas bien, voire pas du tout. Il n'y a que les filles capables de faire totalement abstraction de leur physique qui réussissent à y échapper, et encore, à condition de ne pas se mettre plus ou moins inconsciemment dans une situation de gêne extrême par rapport à leur corps ce qui risque de semer définitivement le doute en elles. En général, elles sont complexées, même si on les trouve très belles, car elles rejettent cette idée


Coté garçons

Du côté des garçons, on se taquine entre copains et on se vente d'avoir fait son premier coup le plus tôt possible. Il y a une obsession assez générale de la performance. On parle de détails "techniques", comme s'il s'agissait de vanter les mérites du piston d'un gros cylindré. Là aussi, seulement ceux qui affirment très tôt une vraie personnalité, capables de faire abstraction de l'avis général, réussissent à y échapper chez les garçons
Filles et garçons ne sont pas frustrés de la même façon, comme on pouvait s'y attendre. Une certaine pression sociale liée au fait que les garçons cherchent à se valoriser à travers une relation sexuelle qui prouverait leur virilité se crée lorsqu'on est en groupe et que l'on a besoin de la reconnaissance des autres. Certains d'entre eux ont une tendance à parler de leur nouvelle conquête comme d'un objet de leur possession, exactement comme le ferait un gamin pour se valoriser auprès de ses petits copains à travers un objet de valeur qu'il vient d'acquérir. C'est le signe d'une immaturité. Ceux qui ont la force de caractère pour assumer une certaine indépendance n'éprouvent pas forcément un besoin viscéral de franchir le pas. Il est plus facile de résister à une tentation à laquelle on n'a jamais succombé que d'y céder à nouveau.

Au vu du décalage existant entre les deux sexes, le désappointement semble inévitable. Un bon nombre de filles sont ainsi persuadées que l'"expérience" du partenaire est la première qualité qu'il doit posséder pour que ça se passe bien sexuellement. Ce qui les amène à choisir de jeunes hommes de plusieurs années leurs aînés, voire au-delà de dix ! Mais qu'est-ce que l'"expérience" et est-ce uniquement de cela qu'il s'agit. Si l'homme que vous estimez être celui de votre vie n'en possède aucune, comme peut-être vous non plus, que faire ? Faut-il que toutes les filles vierges se jettent dans les bras des hommes "expérimentés" pour apprendre à bien faire et ensuite aider leur petits amis ? Nous avons de sérieuses raisons de croire que non. Si les jeunes avaient conscience d'un certain nombre de choses dont on parlera ici, cela pourrait leur éviter quelques écueils.

On a pu voir ça et là, dans quelques magazines, parler du principe de "découvrir ensemble". Si un grand nombre de spécialistes sont d'accord pour dire que c'est un bon principe, personne ne semble se préoccuper véritablement d'expliquer ce qu'il signifie au juste. Voilà qui rend les choses très dangereuses !


Complicité à 2

Il s'agit, selon nous, ni plus ni moins de créer une complicité à deux, ensemble. Avancer pas à pas en s'assurant à chaque étape que l'on a l'accord tacite de son partenaire pour franchir ensemble les frontières invisibles, mais bien réelles, du corps (tant au niveau psychologique que physique quand elles ne sont pas démarquées par les bords d'un vêtement ou d'un sous-vêtement). Le plaisir féminin étant plus difficile à atteindre, il convient que le garçon prenne les choses en mains, au départ, précautionément, la fille devant canaliser ses ardeurs à tout moment, si elle estime que cela va trop vite. Le but est de "découvrir", d'explorer le corps de l'autre, avec lui ou elle, en prenant son temps ! Le garçon doit aussi avoir à l'esprit l'idée de faire découvrir à sa partenaire certains aspects de son corps à elle sous un nouveau jour, comme si elle ne les avaient jamais vus ainsi. Mais attention ! Cela suppose que le garçon doit être très réceptif et constamment à l'écoute de sa partenaire. C'est dans vos relations amicales précédant le passage à l'acte que vous êtes sensées avoir décelé sa capacité d'écoute et le respect qu'il vous porte. Car "découvrir ensemble" c'est avant tout une histoire de tolérence et d'estime mutulle. Si votre partenaire fait quelque chose qui vous déplaît, n'hésitez surtout pas à le faire comprendre. Une main qui s'égare un peu trop hâtivement vers un endroit trop sensible et intime pour vous, au stade de l'évolution de votre exploration mutuelle, doit être saisie et même replacée là où elle aurait dû s'attarder davantage afin que vous puissiez prendre le plaisir qui vous est nécessaire avant de passer à l'étape suivante. L'idée générale est donc de procéder progressivement et pas de tout découvrir d'un coup. Cela doit s'étaler sur plusieurs rendez-vous. Et si, malgré les efforts de votre partenaire, vous ressentez que l'esprit n'y est pas et que vous n'arrivez pas à avoir du plaisir, il ne faut surtout pas insister ou avoir peur de dire que vous n'êtes pas sur la même longueur d'onde (une notion de la physique finalement bien utile !). Si vous arrêtez votre relation à ce stade, vous aurez acquis une certaine "expérience" qui vous servira sans doute et, de plus, vous aurez préservé votre don le plus précieux pour l"homme de votre vie", à condition d'y croire toujours. Si, au contraire, cela se passe bien et que la complicité tant recherchée s'installe, n'hésitez pas à prendre des initiatives vous-mêmes. Normalement, ça devrait bien se passer jusqu'au bout et même après
Pour vous aider à choisir le garçon, voici quelques-unes des qualités qu'il doit posséder : il doit être sensible, réceptif, patient, avenant et un peu "psychologue", c'est-à-dire être capable d'analyser des états d'âmes en prenant un certain recul. Cette dernière est très importante ! C'est elle qui permettrait à votre partenaire d'interpréter correctement votre consentement ou votre désapprobation. Rien à voir avec la "psychologie à 5 sous" largement répandue chez les garçons selon laquelle lorsqu'une fille dit "Non !", cela voudrait dire "Oui !". Ce n'est qu'une tactique de lâches pour faire taire l'autre, ce qui est le contraire du dialogue et donc de la réceptivité, et de l'écoute de son partenaire. Assurez-vous alors, avant d'entreprendre quoi que ce soit au niveau sexuel, que lorsque vous dites "Non !", on entend bien "Non !"
Comme vous pouvez le constater, aucune des qualités mentionnées ci-dessus ne nécessite une "expérience" préalable. C'est davantage une question de personnalité et nous pensons que beaucoup de garçons les possèdent. A vous de savoir les déceler. Nous faisons confiance à votre imagination. Bien sûr, ces qualités peuvent être développées avec l'expérience aussi, dans la mesure où on possède une personnalité "souple" et "adaptable" ce qui fait penser à la majorité des filles que c'est l"expérience" en elle-même qui compte. Ce n'est pas forcément vrai. Ainsi certaines personnes ont une éducation trop rigide, voire aucune, ce qui les empêche de se structurer (ou de se restructurer, suivant le cas) et il y aura toujours des personnes qui n'y arriveront malheureusement jamais. On ne peut donc rien dire de la sexualité d'une personne, même si elle est adulte et semble à priori "expérimentée". Il est d'autant plus facile pour quelqu'un de bien plus âgé que vous de vous abuser que vous êtes dans une démarche d'acquérir une "expérience"Alors, n'ayez pas peur de vous engager avec quelqu'un de votre âge, si vous lui trouvez ces qualités, et d'autres peut-être ! N'oubliez pas qu'à aucun moment vous n'êtes obligées d'aller jusqu'au bout et que vous avez le droit de vous tromper un peu sur une personne, mais pas au point de non retour !
. Voir tous les commentaires et/ou en poster un (0)
L'auteur : Simon Slaouli
47 ans, Casa (Maroc).
Publié le 29 août 2006
Modifié le 09 juillet 2006
Lu 1 803 fois

. Cet article est un plagiat?
. Imprimable (pdf/html)
Recevoir la lettre d'information :
Connectés :
    0 membres et 114 visiteurs

tubededentifrice.com, ...    CNIL: 752143.     |]  ▲