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Sujet Aude

Après quelques modification de la plus belle histoire que j'ai écrit... Je vous présente ma petite aude. Bonne lecture !


L'eau m'entoure, elle est partout : en haut, en bas, sur les côtés. J'ai beau remuer les bras et les pieds pour remonter à la surface,... Rien à faire, le liquide m'entraîne de plus en plus vers les profondeurs.

Ca bouge autour de moi ; des enfants jouent avec un ballon. Les yeux grands ouverts, je scrute ce monde qui m'entoure, les jambes remuent, et remuent sans cesse ; j'ai la tête qui tourne.

Du haut de mes 5 ans, j'essaie de comprendre. Maman et Papa doivent encore être sur les serviettes en train de bronzer. Personne ne s'est rendu compte de mon absence. Je voulais simplement toucher l'eau, la voir de plus près, je ne pensais pas que cette couleur bleue était si trompeuse; à mes yeux n'existait aucune profondeur.

Quelqu'un saute. Il n'a sûrement pas vu que j'étais en dessous, et me voilà continuant ma course folle vers le fond.

Ca y est, je n'ai plus d'air.

A l'école on m'avait appris à retenir ma respiration pour mettre la tête sous l'eau. Mauvais souvenir. Je n'aime pas l'eau. J'ai mal, j'ai envie de crier mais je me retiens. Ne surtout pas céder à la panique. On me le disais très souvent.

Je m'obstine à garder les yeux ouverts et la bouche fermée, mais celle-ci s'ouvre soudainement à la recherche d'un peu d'oxygène. C'est dégoûtant ; le chlore me brûle la gorge. Je n'arrive plus à empêcher le liquide d'entrer dans mon corps. J'ai envie de vomir. J'essaie de respirer, mais ce n'est que de l'eau qui entre dans mes narines. Ma tête me brûle, c'est sûr, elle va exploser.

Mon bras touche le fond de la piscine. Je suis sur le dos, en position de faiblesse. Je ne sens plus rien, ne voit plus rien. Et pourtant je continue de penser. Mon frère m'a dit un jour, que lorsqu'on est mort, un ange vient prendre notre âme pour aller soit en enfer, soit au paradis. Mais lorsque Crapule, notre chat, est mort, on l'a enterré au fond du jardin, et personne n'est venu le prendre.
C'est le noir total. Et toujours pas d'ange. Je ne m'étais jamais demandé ce que c'était de mourir. Mais maintenant je sais, c'est être emprisonné dans le noir et ne plus rien sentir.

Bizarrement je ressens la fatigue. J'ai envie de dormir. C'est stupide, mais je m'accroche à cette idée, et me force à ne penser à rien. Je rêve. Des images de mon court passé défilent dans ma tête, mais ça ne dure pas longtemps, et me voilà de nouveau encerclé par les ténèbres.

Je n'ai jamais eu peur du noir, mais là c'en est trop. J'ai envie de sortir. Mais sortir pour aller où ? Je perçois soudain des bruits. Quelqu'un pleure. Je ne suis donc plus dans l'eau. Un flot de lumière apparaît loin devant moi, et disparaît tout à coup. Par là-bas la sortie ! me dit une voix intérieure.

Je ne sais pas comment je me déplace, mais je le fais. Un autre flot de lumière apparaît, mais pas au même endroit, pour disparaître aussitôt. Et là je crut comprendre : Quelqu'un devait soulever mes paupières. Oui, c'était sûrement cela. Péniblement j'avance dans le noir. La voix me dit qu'il n'y plus rien à faire, que je suis mort. J'essaie de crier, mais impossible.

Attendez-moi ! Je suis là, j'arrive !...

Un personnage apparaît alors devant moi : Un homme aux cheveux bruns très courts et habillé d'un costard blanc. On ne m'avait pas dit que les anges étaient ainsi !

- Allez viens petit ! me dit-il, tout le monde t'attends. Et puis change ta mône, tu fais négligé, on dirait que t'es une flaque d'eau !

J'entends mais ne comprends rien. Mon cerveau ne semble plus réagir au langage. Changer tamone ? C'est quoi ce truc ? Et pourquoi il brille ?

- Dépêche-toi on va être en retard ! Pense à quelque chose que t'aimerais être ! continua-t-il.

Ce que j'aimerais être ? Batman, mon héros préféré. Je le regardais tous les jours à la télévision.

- Ah ah ! Batman... T'as pas trouvé mieux ?... Ton apparence humaine par exemple ?

J'avais subitement pris la forme de mon héros et l'homme en face se moquait de moi. C'est finalement bien d'être mort, on peut ressembler à qui on veut... mais après plusieurs essais je me résolus à ressembler à moi-même, un peu plus grand peut être. L'homme tendit une main vers moi et se présenta avec un large sourire :

- Enchanté de faire ta connaissance petit, je m'appelle Hector et je suis venu t'emmener...

-... où ? Au Paradis ? le coupai-je

- Non.

- En Enfer alors ?

- Non plus. Bien mieux encore. Je t'emmène à Naphina, capitale des âmes. J'ai pour mission de t'y amener le plus rapidement possible.

J'avance ma main pour serrer la sienne. Alors tout change autour de moi ; on se retrouve à côté de mon corps d'enfant mort, entouré d'une vingtaine de personnes. Les gens ne semblent pas faire attention à nous. Nos mains sont toujours l'une dans l'autre, et je finis de retirer la mienne en disant :

- Moi c'est William. Et je ne veux pas venir avec...

Mais avant même de pouvoir finir ma phrase, une lumière blanche éblouissante m'enveloppa, ma tête se mis à tourner, et je perdis totalement le contrôle de mon corps.


La malchance fait toujours des malheureux. Elle nous attrape toujours au mauvais moment, au croisement du destin, là où se rencontrent toutes les possibilités de la vie ; et surtout lorsque l'on s'y attend le moins...

Alberto, veuf et père de 2 enfants âgés de 9 et 12 ans, attend sur son lit d'hôpital que la vie le quitte. Désespoir total pour cet homme de 40 ans, qui a eu la malchance d'heurter un camion à plus de 110 km/h sur l'autoroute.

Tout le monde est là autour de lui : ses enfants pleurnichent sur son lit, sa soeur, toute souriante, tient un gros bouquet de roses rouges dans ses bras. Elle se réjouit discrètement à l'idée de l'héritage qu'elle aura à la mort d'Alberto ; de trois ans son aîné, elle a toujours été jalouse de l'immense fortune de celui-ci.

Autour de lui aussi, Pierre, son associé. Lui n'est que de passage car il a une réunion. Il est juste passé dire bonjour à son vieux copain, et lui offrir une boîte de chocolats. Il travaille dure Pierre ! Depuis l'accident d'Alberto, il doit régir la société d'emballage tout seul. Encore un pour qui la mort de cet homme fera du bien... Il pourra réaliser son plus grand rêve : devenir PDG à part entière de cette multinationale ! Autant dire aussi que les chocolats ne lui ont pas coûté cher, et qu'il prie toutes les nuits pour le non-rétablissement de son collègue !

Le mari de Rosalie est là aussi. Il est pressé de rentrer chez lui car il veut regarder son match de foot. Un pied dans la chambre, et l'autre dans le couloir, il attend patiemment que son épouse ait fini de mettre les fleurs dans le vase.

Et les voilà qui partent, emmenant ses enfants. Il n'aura fallu que quelques secondes pour que la chambre d'hôpital redevienne muette.

Alberto en a assez de vivre ainsi : cet accident l'a paralysé de la tête aux pieds. Il ne peut plus rien bouger, pas même le moindre cil. Tout autour du lit, des fils s'emmêlent sur le sol. Des machines permettent à son coeur de battre, à ses poumons de distribuer l'oxygène nécessaire à son organisme. Seulement 2 choses sont en état de fonctionner dans le corps d'Alberto : son système auditif, et une infime partie de son cerveau, lui permettant de penser. Mais à quoi cela peut-il être utile dans le monde des vivants ? Entendre et réfléchir ne suffisent pas... Il faut communiquer.

Communiquer est, après boire de l'eau, la chose la plus indispensable à la survie d'un homme.
Avec la communication, on peut découvrir, créer, aimer, partager, se défendre, vivre... C'est pour cela qu'Alberto n'a plus aucune raison de rester dans ce monde, qui désormais n'est plus fait pour lui.
Et dans un dernier soupir, il s'en va vers celui qu'il croit être son créateur.


Naphina, vaste plaine enneigée parsemée de petits chalets, est une ville comme on pourrait en rencontrer sur terre. Où elle se situe exactement ? Personne ne le sait ; c'est un secret absolu. Le ciel y est clair mais sans qu'aucune source de lumière ne soit apparente.


Une multitude de personnes se promènent çà et là, discutent, se promènent sans but précis apparent... Un monde parfait ? Cela pourrait bien être possible : personne ne veut du mal à personne, ne hausse la voix, ou encore fait des secrets...

C'est dans ce milieu calme et serein, qu'ont été menés le petit William et le vieil Alberto. Ils attendent, patiemment, côte à côte, sans se connaître, William est français et Alberto vient du Brésil. Ils ne parlent pas la même langue, et cet inconvénient subsiste toujours après la mort...

Ils sont tous les deux face à l'inconnu. Une question leur brûle toutefois les lèvres, mais leur fort intérieur donne la réponse : "où suis-je ?", "nulle part". Leur attente dure, et ils voient dans le ciel sans nuage, défiler les dégradés de couleurs. Serais-ce si long de mourir ? Remarquez un mort a le temps !


Certains paraissent avoir l'habitude des lieux, ils se promènent, seuls ou à plusieurs, en discutant de la vie... la vie... la vie... Ce mot est douloureux pour les nouveaux de Naphina...

Un homme en costard blanc aborde Alberto et William, et les invite à le suivre, en parlant tantôt français, tantôt brésilien. Il les emmène dans un chalet où il leur explique :

- Vous vivrez ici pour une durée indéterminée, en attendant d'être appelé pour le jugement de votre vie sur Terre. Votre avenir dépendra ensuite de l'avis qu'auront donné les jurés. Mais n'ayez crainte, si vous êtes à Naphina, c'est que vous appartenez à la classe des fareks... des morts par accident.

- On est censé faire quoi ici, au juste... ? s'emporta William subitement.

-... Vous reposer. Mourir fatigue énormément. Maintenant je dois vous laisser.

Et l'homme au costard sortit, laissant perplexes le petit et le vieux. Désormais des centaines de questions leur venaient à l'esprit. "Combien de temps va-t-on rester là ?", "Quel jugement ?"... La peur devint de plus en plus croissante, sans qu'ils ne puissent en donner une explication.

Puis les jours passèrent et cette frayeur se dissipa jusqu'à disparaître, et même à être oublié. Le problème du langage ne posa point de problèmes, et ils vécurent dans l'harmonie pendant plusieurs mois.


Longtemps plus tard, Alberto et William furent convoqués au tribunal pour y être jugés. Ce fut simple et prompt, ils n'eurent le temps de comprendre ce qu'il se passait : la pesée de leur âme fut faite, et rapidement on délibéra sur leur sort, le sort de tous les fareks : la réincarnation.
Ils devaient le plus vite possible, prendre possession d'un corps de nouveau-né avant qu'il ne sorte du ventre de sa mère. On leur expliqua en détails tout ce qu'ils devaient faire. L'apprentissage dura deux ans. Au bout de ce temps, toutes les questions qu'ils se posaient furent résolues. Ils devinrent des habitués de Naphina, et regardaient désormais les nouveaux arrivants, naïfs, et complètement perdu.

Un jour enfin le départ fut lancé, et des centaines d'âmes décollèrent de Naphina.

Le moment d'agir est enfin arrivé. Penché sur le bord d'un berceau, un visage sourit. Deux mains potelées se tendent vers ce dernier. Soupirs.

Les souvenirs précédents ma noyade s'effacent progressivement. Désormais je n'ai plus de passé... Seulement un future. C'est ce que l'on nous a inculqué pendant les deux dernières années à Naphina.

Aujourd'hui c'est le grand jour. Une centaine de personnes, tout comme moi, partent pour la quête d'un nouveau corps.

Arrivés à proximité de Toulouse, les dix personnes qui constituaient mon groupe, se divisent. Pour ma part, je virevolte à travers rues et avenues à la recherche d'un hôpital ; ce qui fut une chose très facile malgré que la ville me soit totalement inconnue.

J'entre dans l'établissement où l'agitation est à son comble : une femme, le visage défiguré, est inconsciente, allongée sur un brancard. Des infirmières vérifient les perfusions pendant qu'un docteur hurle des ordres. Le brancard et son occupante file rapidement dans les couloirs. Sûrement une future élève pour Naphina.

Trouver la salle d'accouchement... Voilà mon but maintenant. Le plus dur reste à faire.

Ca y est j'y suis... Une femme est heureusement pour moi, en train de mettre au monde. Arrêt sur image. J'avance vers le ventre de cette future mère, pour me glisser à l'intérieur..., et soudainement un visage fantomatique apparaît à ma gauche. Alberto ! Mon amis de Naphina me faisait concurrence...

Que se passait-t-il lorsque l'on ne trouvait pas de corps à incarner ? Est-on voué à errer sur Terre comme un esprit malfaisant, se nourrissant de la peur des pauvres créatures mortelles ?


L'action se passe rapidement, même très rapidement, mais dans les moments comme celui-ci, on voit au ralenti. Plus que quelques centimètres me séparent du ventre de cette femme...

Alberto n'avait pas prévu de se retrouver avec le petit William, rencontré à Naphina. Mais à cet instant précis, la concurrence oblige : il fallait à tout prix que le corps de ce nouveau-né soit le sien...
Les quelques millimètre de distance qui lui restait à parcourir, lui parurent extrêmement longs.

Je ne veux pas que le temps me rattrape. Je ne veux pas... Mon seul but désormais est d'arriver le premier...



... Plus que trois millimètres...


... Deux millimètres...




"J'y suis arrivé !"
Le cri du nouveau-né retentit alors dans la pièce au milieu des exclamations de joie du père et d'une sage femme.
- Félicitation, vous êtes l'heureux papa d'une petite fille. Comment l'appellerez-vous ?
- Aude.
Mais il n'y eu âme qui vive pour entendre ce prénom.




20 ans plus tard, hôpital psychiatrique de Marseille ; section des schizophrènes.
(...)

Marseille
Le 14 septembre 2003
Docteur Van Yeng,
Le cas de la petite Aude nous a longtemps intéressé. Atteinte de schizophrénies depuis l'âge de 3 ans, elle fut l'objet d'une grande étude. En effet elle possédait deux personnalités bien distinctes :
_ Celle d'une enfant peureuse, se croyant victime de la société, et ayant, chose étrange, une peur affreuse de l'eau.
_ Celle d'une personne sensible, renfermée dans un mutisme sans raisons apparentes, et se laissant manipuler par les autres.

Nous n'avons malheureusement pas pu intervenir à temps, pour les autres symptômes de la maladie. Nous vous informons par cette lettre, de la mort de Mlle Aude Vigally, âgée de 20 ans, le 13 septembre 2003.

Le colis ci-joint à ce message, renferme le dossier complet du sujet "Aude".

Avec tous le respect que je vous dois :

Docteur Miller.


(Prologue...)

Jamais je n'avais franchi les limites de Naphina. Depuis ma mort, seul le périmètre de la plaine Itta m'était accordé. "C'est une âme d'ordre 4 !". Pourquoi ? Tout simplement parce que je détiens le grand secret qui les rend si nerveux : je sais où je suis, malgré leur volonté de me mettre dans l'ignorance.

Schizophrène durant ma vie sur Terre, je n'avais pas menée une existence bien heureuse. Tout le monde me couvait : avaient-ils peur que la petite Aude se brise ? Humaine, j'étais humaine !... enfin presque... La mort n'arrange malheureusement pas ce genre de problèmes.

Je cours dans la neige sans fin. Cela fait déjà 2heures que je ère au milieu de l'infini. Naphina n'est finalement qu'un grain de sable au milieu du Sahara. Une chance pour moi que la fatigue n'existe pas pour les âmes ! Mon but ? Atteindre le nord sans détours. C'est là que les maîtres ne voulaient pas que j'aille. La chasse à l'âme a du commencer...

Au bout d'un certains temps, une imposante ombre se dressa devant moi. Une ville, (apparemment abandonné vu l'état des murailles), est là à mes pieds. Est-ce la vision de cela qui m'est interdit ?

J'avance parmi les rues, remplies de déchets. Des images de ma vie sur Terre refont surface dans ma tête. Un rat me file entre les jambes, avant de finir sa course dans un coin sombre. Une poubelle tomba. Tintamarre que je connaissais bien dans ma citée la nuit. Suis-je vraiment morte ? A priori oui. J'ai été jugé, et l'on m'a refusé la réincarnation pour cause de non-fareck, et d'âme de niveau 4. S'ils savaient comment je m'en moque ! Je suis enfin libre ! Libre de vivre sans craindre la mort... n'est-ce pas la plus belle chose que puisse rêver un être humain ?

Du bruit derrière moi me fait tourner la tête. Au fond de la rue un être vêtu entièrement de noir, s'avance vers moi lentement. Je ne vois rien de son visage qui est ombragé par un borzalino. M'auraient-ils enfin découvert ?

Je cours. Echapper à cet être, tel est mon nouveau but désormais. Je cours, cours, cours... sans jamais m'essouffler. Mais lorsque je m'arrête, pour vérifier s'il ne m'a pas suivis,... je le vois derrière moi, marcher tranquillement dans ma direction.

"Le semer, ce qu'il me faut faire : pousser une porte et me cacher ; n'importe où, mais il ne faut surtout pas qu'il me trouve ! Voilà c'est ça. Mais il faut faire vite", la panique me gagnait, et elle était à son comble juste avant que je ne pousse la lourde porte en bois...

Je suis dans un long couloir très sombre, en béton. Sur le sol et les murs, un étrange symbole apparaît tous les 2 mètres. Je marche, pour voir où abouti ce chemin. Rien. Fin du voyage. Le même signe apparaît sur le mur du fond. Un souffle glacé me fait frissonner. Serais-ce lassant de mourir ? Vaut-il mieux se jeter d'un immeuble de 25 mètres, ou s'injecter de l'essence dans les veines ? Quelle est la mort idéale, si toutefois il y en a une ?

J'ai froid. Je voudrais redescendre sur Terre, pour me venger de certaines choses, et voir s'accomplir le destin en spectateur.

Je sais qu'il est derrière moi. Il s'approche lentement. Ses pas ne font aucun bruit. Qui est-ce ? Je n'ai aucun moyen de fuir. La confrontation est désormais obligatoire. Un frisson parcours mon dos.

Je me retourne.

L'homme s'avance, et à ma grande surprise me dépasse. Arrivé devant le mur, il tend sa main devant lui et la pose sur le signe. Une aura lumineuse apparaît alors autour de lui. Il se retourne alors vers moi. D'une main il enlève son borzalino, et une cascade de cheveux blanc tombe sur ses épaules. Et je peut enfin voir son regard... ses yeux... "mon dieu ! Nooon"...
Deux yeux verts à fente verticale noire me fixe. Les Shikka m'ont trouvé. Mon sort est désormais réglé. L'ultime destin des morts : l'Oublie.
-Viens, c'est fini. Il le faut, tu es allé trop loin. Tu sais ce qui t'attends, viens...


Le réveil sonne. 7h30. déjà ? Il faut que j'y aille si je ne veux pas être en retard au lycée...


FIN.
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Publié le 08 septembre 2004
Modifié le 19 janvier 2005
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