Et si nous essayions de comprendre... Posté par claquette le 07/11/2005 00:00:57
Loin de moi l'idée d'approuver tout ces gestes de délinquance : voitures brûlées, écoles détruites, entreprises mises à néant... Il s'agit là de rébellion, plus même... , mais il faut savoir que tout acte ne vient pas sans rien, d'où vient alors cette violence qui anime ces jeunes de banlieue.
Faut-il véritablement les condamner ? Ont-ils le comportement adéquat ? Essayons de comprendre et de ne pas rester sur ces tristes évènements.
Tout d'abord, en aucun cas je ne trouve leurs actes corrects, je n'essaierai pas de les défendre mais de les comprendre. On n'agit pas de telles sortes juste par provocation, si de tels évènements se sont passés c'est qu'il y a un réel problème qui malheureusement n'est pas récent.
Effectivement le problème des cités et des guettos ne datent pas des années 2000 mais plus des années 80. Mais quel est le problème ?
Le problème est qu'on a parqué des gens dans des mêmes quartiers, appelés cités ou guettos, ces personnes et ces habitants ont été progressivement exclus de la societé, pour finalement n'appartenir qu'à une micro-societé : la cité des banlieues.
Que se passe-t-il lorsque la societé vous rejette ?
Est ce la societé ou eux qui ne sont exclus me demanderez vous, je pense, en ce qui me concerne, que c'est la societé... Pourquoi les avoir ainsi mis dans ces espèces de gros blocs gris et loin de tout...
Et puis depuis quand est-ce comme ceci... Pour répondre à cette question, il faut remonter plus loin que les années 80.
Pourquoi de nombreuses familles maghrébines sont elles venues en France ? Ne faudrait il pas remonter jusqu'à la période de la guerre d'Algérie ?...
Ne sont ce pas les Arkis, combattants algériens s'alliant aux cotés de la France (lors de la querre d'Algérie (58/64)) ?
Ces personnes, une fois l'indépendance proclamée n'étaient vraisemblablement plus les bienvenues chez elle en Algérie, alors la France a fait office de terre d'accueil-c'était la moindre des choses- et leur a donc ouvert ses portes...
Au fur et à mesure, les cités se sont créees, les écarts se sont creusés pour laisser place à une culture de la cité, culture à part mais qui a permis à tout ces jeunes de s'identifier et d'avancer.
"Ces jeunes ne font rien pour s'en sortir"
Mais ont ils la possibilité de s'en sortir, leur ouvre-t-on les portes ? Je ne crois pas, malgré ce que nous pouvons dire, nous ne vivons pas dans une societé des plus ouvertes et tolérantes. C'est encore très souvent que l'on entend parler de discrimination raciale lors d'embauche...
C'est ainsi qu'après nous entrons dans un cercle vicieux... Les jeunes se sentent exclus, alors ils se rebellent de différentes manières, les gens ont peur, s'inquiètent, et ne voient pas leur intégration dans le monde actif d'un tres bon oeil, alors, alors... Les portes restent fermées et c'est à partir de là que le fossé se creuse de plus en plus pour en arriver aujourd'hui à un bilan bien attristant.
Les propos de M. Sarkosy...
A l'heure actuelle ministre de l'intérieur, M. Sarkozy, a selon les uns dit ce que tout le monde pensaient tout bas et selon les autres mis le feu aux poudres...
Moi je pense que jamais au grand jamais il n'aurait dû tenir de tels propos "on va vous en débarasser" "on va passer un coup de karcher", mais qui est-il pour parler ainsi ? Quand bien même une majorité de personnes le pense, tient-il son rôle en parlant de la sorte ? Je ne crois pas, bien au contraire.
Résultat, une série d'affrontements des plus violents, des scènes parfois inexplicables, et désormais, une expansion du phénomène dans d'autres villes...
Que faire... Il est bien beau désormais de ne plus parler et de ne plus attiser mais le mal est fait, de plus nous ne savons pas où cela s'arrêtera.
Le plus dommageable dans cette histoire c'est que de pauvres gens paient le lourd tribu des idioties du ministre de l'intérieur, et je comprends leur révolte face à ça. Mais le problème des cités n'est pas récent, les propos de Sarkozy n'ont fait que confrimer ce malaise et ce mal-être montant.
La question que je me suis posée face à tout ça c'est pourquoi ces jeunes s'en sont-ils pris à leurs quartiers, leurs propres lieux de vie ?...
Peut-être est ce des plus significatifs, peut etre rejettent ils en bloc le milieu et l'environnement dans lequel ils vivent... Faut-il les comprendre ou les accuser ? Peu importe désormais il s'agit d'avancer...
Re: Et si nous essayions de comprendre... Posté par manwax le 07/11/2005 02:56:14
moi je pense que ton article traite de deux sujet actuel
-les banlieues
-la polique du gouvernement actuel
il y a beaucoup à débattre mais par pitié arretez les dérapages raciaux ou autres
Je pense que le problème à été mis de côté pendant longtemps puisqu'il est antérieur aux années 80 ... il y a toujour eu des banlieux "craignos" et de la délinquance...l'urbanisme lui même est à repenser...Je pense que le gouvernement actuel ne va pas apporter de net progrès: le but à mon avis est de remporter les élections de 2007...
Donc le problème risque sans doute d'être étouffé sous un talon de brodequin
Va-t-on vivre la répression que certains craignent?
Un bain de sang de plus dans l'histoire de la france?
Re: Et si nous essayions de comprendre... Posté par christa le 07/11/2005 11:16:24
je pense qu'on ne peux pas juger sans savoir tout d'abord mais je pense aussi la chose suivante :
- les casseurs sont français et ont le droit de vote
- ceux qui ont peur des casseurs sont français et ont le droit de vote ...
alors que sera la France dans quelque année? pour moi si le probléme ne se résout pas ça sera une lutte entre les Le Penniste qui ont peur et qui seront enocre plus nombreux qu'en 2002 avec ces nouvelles violences et les représentants de ces fameux casseurs. en gros la france aura le choix entre deux extrémistes!
est ce cela que nous voulons?
je ne pense pas, la france doit revenir à ce qu'elle veut étre vraiment c'est a dire un modéle de tolérance, de mélange des cultures, mais aussi un modéle de puissance. mais est ce que cela est possible si la france est divisé? si chacun se met à hair son voisin et si nous faisons des gréves des que notre salaire nous parait trop bas alors que la france n'a plus de fonds?
pour progresser il faut cesser de réclamer des choses que l'on ne peut nous fournir et essayer de faire progresser l'intégration, reculer le pauvreté, baisser le taux de violence : arréter de se borner dans ses propres idées mais essayer de voir où on a tort et où est ce que lon pourrait faire avancer les choses.
on connait depuis longtemps le probléme des cités et depuis longtemps on tente de le résoudre par la force. il me semble qu'on devrait comprendre que la force comme la violence ne résout rien et que les gens a qu'on a en face de nous sont des humains ! il faut selon moi cesser d'employer une méthode qui ne marche pas et essayer de comprendre la cause première de toute cette violence. on construit des tours infames pour ensuite les détruires et en reconstruire d'autres toujours moins acceuillante, est ce que ça ne serait pas plus utile et plus agréable pour tout le monde de prévoir sur du long terme? c'est à dire aménager des immeubles convenables qui le resteront des années plutot que des tours qui au bout de quelques années sont quasi inabitable? je ne pense pas qu'à long terme cela coute tellement plus cher que de construire des tours responsable de tant de problémes...
Re: et si nous essayions de comprendre... Posté par manwax le 07/11/2005 11:34:15
"je ne pense pas, la france doit revenir à ce qu'elle veut étre vraiment c'est a dire un modéle de tolérance, de mélange des cultures, mais aussi un modéle de puissance" c'était quand ça?????
N'oublie pas que liberté égalité fraternité sont des mots magnifiques mais jamais ils n'ont été appliqués!
"non et puis moi je suis d'accord il faut renoncer à se défendre et accepter les salaire à la con et les prix qui monte!"(là au fait pour ceux qui comprenaient pas c'était ironique!)
Dis-moi t'as déja bossé? tu sais ce que c'est toi de devoir remplir son frigo avec un salaire de merde en bossant toujours plus d'heure que ce qu'il y a marqué sur ta feuille de paiye...tu as des impots...est-ce que tu fais le plein d'une voiture en ce momment???
Re: Et si nous essayions de comprendre... Posté par un.ange.pleure le 07/11/2005 18:48:42
je suis tous a fait d accord avec ton article qui prend un point de vue realiste et pas critique comme beaucoup d'autre font . Il est important de connaitre un sujet pour pouvoir le critiquer , ce que malheureusement beaucoup de gens ne font pas.
C est vrai qu'il est comprehensible d'avoir peur , surtout pour les personnes vivants a proximité de ces quartiers , mais ce n'est pas leur faute , toute actions entraine reactions , je crois qu'il faut plutot tourné le doigts sur notre ministre de l'interieur dont le nom ne mérite meme pas d'etre ecrit.
Beaucoup de ces personnes vivent dans la misere a l'écart de tout , rejetté par la societé , c'est normal qu'ils en aient marre . Il est vrai qu'ils pourrait reagir d'une maniere moins brute mais d'un autre coté ils n'en sont pas forcement capable .
Quant on est elevé dans une jungle , on apprends a s'adapter a son environnement, il est normal que l'on en devienne aggresif. Je ne les défends pas, mais au lieu de faire bruler des voitures si ils visaient l'élysée personnellement je pense que l'on les écouterai un peu plus .
Re: Et si nous essayions de comprendre... Posté par un.ange.pleure le 07/11/2005 19:00:33
tout les revolutions se voient naitre dans le sang , je ne vois pas pourquoi celle la ferai exception. Vous avez tout de meme des points de vue naif ou utopiste ou meme tout a fait ridicule .
Deja l'idee de renoncer a se defendre et accepter une condition de vie de merde . Bien , c est bien garde les yeux ouverts mon gars , t'ira loin dans la vie . C'est sur ca c'est toujours reveler plus productif de rester le cul collé sur une chaise et de crier "il faut que sa change". Notre pays a des problemes , seulement ceux des uns ne sont pas ceux des autres . Ces personnes ont des problemes ils essayent de faire quelque chose pour montrer qu'ils veulent que sa change . Comme dit plus haut c'est sur leur maniere ne sont pas forcement les bonnes et peuvent choquer certaines personnes . D'un autre coté est ce que manifesté dans les rues de paris leur auraient permis de se faire entendre , je ne pense pas . Leurs problemes ne sont je pense pas les memes que les votre , eux ont moins ont le merite de le faire savoir. Donc a ceux qui restent a critiquer a dire que le monde est terne , qu'il y a tellement de chose a changer et bien bouger vous le cul , parter faire des actions humanitaire pour apprendre l'anglais a des petits thailandais , inscrivez vous dans des associations francaises pour faire part de vos idées economiques politiques et culturelles, participer a la parution d'un journal pour critiquer le systeme francais . Sinon et bien tourner votre langue sept fois dans votre bouche avant de l'ouvrir .
Merci.
Re: Et si nous essayions de comprendre... Posté par un.ange.pleure le 07/11/2005 19:03:23
Je repete avant que les critiques ne se fassent entendre , je ne defends pas ces personne personnellement et ne participe pas a leur mouvements , j 'essaye simplement de comprendre , comprendre sans y voir en premier plans les aspect negatifs et choquant de cette révoltes.
Re: Et si nous essayions de comprendre... Posté par manwax le 07/11/2005 19:28:14
unange pleure---->va te bouger le cul va changer le monde...à 18 ans tu pense les comprendres tu pense pouvoir juger! je ne sais même pas si en toute une vie on en comprend le dixième...toi tu veux te battre, vas-y ! Moi si jamais je dois me battre c'est pour défendre ceux que j'aime ou alors pour une cause que je trouve juste
ici il'n'y a que la haine de quelque jeune et de l'autre coté un état qui attend le signal pour lacher ses chiens...il n'y a pas de discours pas d'idéaux à défendre car ce n'est pas une révolution c'est un carnage et les seuls qui réfléchissent dans le lot sont ceux qui veulent le retour au calme...pas forcément bien d'ailleur
Re: Et si nous essayions de comprendre... Posté par windowman le 07/11/2005 20:35:47
Le libéralisme sauvage qu'on estime meilleur accompagnateur du capitalisme est essentiellement responsable du délitement de ce lien social, de l'explosion de nos sociétés. En France, par l'application des lois et réformes sur les pôles de compétitivité et des priorités mal placées, on conduit de nombreuses universités à devoir augmenter considérablement les frais d'inscription pour ne pas fermer. De plus en plus de personnes, suivant le modèle anglo-saxon et américain, sont exclues de toute possibilité d'études. Les garanties sociales, celles qui permettent de vivre ensemble en bonne intelligence, sont peu à peu sacrifiées au nom d'un anti-assistanat infondé qui se justifie davantage dans le libéralisme mondial actuel et la politique de faillite que mènent nos dirigeants afin de tant affaiblir les Etats qu'il n'y ait plus que le "Marché" pour diriger nos sociétés.
Ca me fait bien rire. Jaune, bien entendu. Le libéralisme n'est pas une puissance naturelle irréversible, ni un phénomène qui nous laisse impuissant. C'est notre stupidité qui nous bloque. Nous épuisons nos ressources et empêchons notre planète de les reconstituer, nous saccageons notre biosphère, et pourtant la majorité de notre espèce vit dans la misère et la souffrance quotidienne. Quand allons-nous enfin admettre que, jusque là, on a suffisamment prouvé qu'on suivait le mauvais modèle ?
Nos sociétés d'hommes sont uniquement dirigées par nous autres. A nous de nous bouger. Nos dirigeants n'ont que le pouvoir qu'on leur délègue. Ne laissons pas une poignée de chefs d'entreprises sans scrupule tenir des médias partiaux et nous asservir plus longtemps. Des dizaines d'organisations mondiales, et la majorité des individus qui composent notre espèce aspirent à organiser à l'échelle planétaire des réformes pour une meilleure société. Cessons de croire que tout finira par s'arranger tout seul ! Au point où nous en sommes, de nombreux spécialistes lancent l'alarme, nous n'aurons bientôt plus aucun espoir. Notre écosystème et les exactions que nous y commettons ne nous laissent pas un siècle d'espérance de vie !
Qu'on soit de gauche ou de droite, de n'importe quelle culture et de n'importe quel extrême, toute société que l'on voudra mettre en place nécessitera d'avoir une planète sur laquelle la vie est possible. Et nous sommes en train d'échouer à notre test de survie sur celle-ci, sans avoir les moyens de tenter ailleurs notre chance !
R-E-A-G-I-S-S-O-N-S !!!
Re: Et si nous essayions de comprendre... Posté par windowman le 07/11/2005 20:48:06
P.S. : pour info, les harkis, partisans d'une Algérie française, ne sont que la deuxième vague d'immigration maghrébine, celle des réfugiés politiques qui n'étaient plus les bienvenus en Algérie. Ils ne l'ont certes pas été plus en France. L'essentiel de l'immigration Algérienne s'est faite après la seconde guerre mondiale : la France est à reconstruire, elle a besoin d'une main-d'oeuvre pas chère bête et disciplinée ; elle installe des bureaux de recrutement dans les campagnes d'Algérie pour recruter les paysans malléables pour qui une vie de chien est une vie de prince et hop ! permis de travailler, pas d'exister, et encore moins d'avoir une famille. Peu à peu reconnus politiquement, droit de rassemblement des familles oblige, on fait venir les smalas qu'on parque dans des cages à poules superposées jusqu'au vertige.
Là, déracinés, plantés dans un béton nauséabond, les vieux arbres se meurent, partagés dans un scepticisme où l'amertume le dispute à l'admiration pour cette France qui leur a offert cette chance : mais cette chance de quoi ? De même, les jeunes pousses peinent à percer dans ce goudron mortel. Leur famille n'est pas Française. Leur vie n'est pas française. Leur tête n'est pas française. Ils ne sont pas français. Mais ils ne sont pas non plus algériens... Que sont-ils ? Et là de rendre coup pour coup à une société qui ne s'aide pas, à une société qui s'enterre jusqu'au cou dans la fange... Coluche disait que le coq est l'emblème de la France car c'est le seul animal à chanter fièrement les pieds dans la merde. Moi, je suis français, et je ne chante pas. Moi, français, extinction de voix à force d'user mes semelles sur un goudron sourd, n'en déplaise à Coluche, je ne ris plus. Le soleil est noir, mais les pays noirs sont rouges, rouges du sang versé par les blancs. Sinistre balai de couleurs.
Alors, bien sûr, ces jeunes ont tort. Bien sûr ces jeunes qui ne savent pas construire leur vie, car on ne leur a pas appris, cherchent à exister dans la facilité d'une violence qui les dépasse... Mais ce sont nos enfants. C'est nous qui les avons déracinés, enlevés de chez eux. Il ne fallait pas croire qu'en les jetant sur un trottoir couvert de barbelés ils allaient pouvoir s'enraciner et de nouveau tendre leurs espoirs vers le soleil...
Alors oui, ils ont tort, mais nous n'avons pas raison, et de moins en moins...
Re: Et si nous essayions de comprendre... Posté par ikki le 07/11/2005 22:56:17
Bon article dans l'ensemble.
Assez d'accord avec Manwax
Pour les blocs gris, c'était la necessité de l'époque: on a reconstruit la France rapidement (pognon du Plan Marshall jusqu'en 1950's) pour reloger les gens. Donc un habitat communautaire façon "banlieue rouge" de Paris. Si on avait donné à chacun sa petite maison (dans la prairie, non) à la campagne, aujourd'hui il y aurait encore des gars de la seconde guerre mondiale en attente de logement...........alors arreter de critiquer tout le temps ces tours de beton. Leurs principal problème c'est qu'on a pas ajouté l'équipement necessaire (metro, bus,etc....) c'était construit et ça devait durer, c'st là l'erreur, mais pas dans les tours elles-mêmes....Dans d'autres pays d'Europe, des tours de ce type, bien équipés et bien pourvus en infrastructures n'ont pas eu les mêmes problèmes.
Ce type d'habitat communautaire issue de la Charte d'Athenes a marché ailleurs.
Evidement aujourd'hui, si nous avons les moyens de faire différents, il faut le faire......
Re: Et si nous essayions de comprendre... Posté par stephane.noro le 08/11/2005 16:32:15
Pour moi, ces jeunes ont reagi de la façon la plus conne possible ! excusez moi du therme employé mais là je n'en vois pas d'autre ! On dit que ce sont des "racailles" et eux pour se defendre que font-ils ? Ils prouvent ce que tout le monde pense... ils agissent en racaille ! Si Mr Nicolas Sarkozy a tenu ces propos c'est qu'il y a une raison ! Il n'a pas dit cela au hasard ! Ton article essaye de les défendre , certe tu as de bons arguments ils sont exclus etc... mais est-ce une raison pour tomber dans la grande délinquance ? Dealer de drogue, ...Selon moi il y a d'autres moyens ! Et il faut areter de croire qu'il n'y a que des maghrebins ! Il y en a une majorité certe mais attention à ne pas faire de généralité non plus !
POur conclure , je pense que Nicolas Sarkozy a dit vrai puisque ces jeunes le prouvent eux-meme !!!
Re: Et si nous essayions de comprendre... Posté par el rose le 09/11/2005 08:24:56
Nicolas Sarkosy fait très bien son travail, moi et l'UNI le soutenons dans son travail ainsi que celui du gouvernement. Les personnes qui mettent le KO dans les banlieux sont des personnes dont les lois les déranges dans leur marché soutérain. Nous acceptons la population émigrés et nous jouerons jamais le jeu des extrémistes mais ils doivent respecter les lois de la Nation Français et où que sa soit!
Devant l’urgence et la gravité de la situation, nous ne pouvons que déplorer l’attitude irresponsable de certains dirigeants socialistes qui n’ont pas hésité à se lancer dans une surenchère politicienne. Ces prises de positions sont des plus déplacées au moment ou la Nation à besoin d’être unie. Nous appelons donc l’ensemble des élus à faire preuve de responsabilité et de sens de l’Etat.
Pétition pour une tolérance zéro face aux ennemis de la Républiqu Posté par el rose le 09/11/2005 08:45:52
Depuis plusieurs jours, les banlieues françaises sont prises en otages par des bandes armées qui terrorisent les habitants, vandalisent les bâtiments publics, incendient des voitures et attaquent les forces de l’ordre et les pompiers.
Face à ces gangs de rues, la République ne peut et ne doit en aucun cas céder un pouce de terrain.
Nous n’accepterons pas que des délinquants, des émeutiers et autres trafiquants prennent en otage les français en tentant de placer sous leur coupe certains de nos quartiers.
Les valeurs de la République ne sont pas négociables. Nous ne tolérerons aucune zone de non droit en France.
Devant l’urgence et la gravité de la situation, nous ne pouvons que déplorer l’attitude irresponsable de certains dirigeants socialistes qui n’ont pas hésité à se lancer dans une surenchère politicienne. Ces prises de positions sont des plus déplacées au moment ou la Nation à besoin d’être unie. Nous appelons donc l’ensemble des élus à faire preuve de responsabilité et de sens de l’Etat.
Les forces de l’ordre, la Justice et le gouvernement ont multiplié ces dernières heures les signes de fermeté. Nous devons les encourager dans cette voie.
Alors que depuis une dizaine d’années, les valeurs de la République reculent sous les coups de boutoirs des fondamentalistes islamiques, des apôtres du commautarisme, et des réseaux de trafiquants de tous-ordres, il est temps de nous rassembler pour défendre la République et ses valeurs.
Signez et faîtes signer cette pétition pour une tolérance zéro face aux ennemis de la République: http://www.defensedelarepublique.com/article.php3?id_article=1
Re: et si nous essayions de comprendre... Posté par manwax le 09/11/2005 09:05:51
Les choses sont simple...faut que les choses rentrent dans l'ordre ensuite on ira voter (aux élection en temps voulu)...de toute façon y a pas vraiment d'alternative...après à savoir quel polititien a oui ou non bien agit en ayant une bonne attitude...là ça dépend des opinions de chacuns
Donc d'après le "nous appelons" j'en conclus que tu pense être un membre dirigeant de l'UNI si je ne me trompe pas (puisque tu te positionne devant elle)
Moi les partis politique comme l'UMP et le PS et compagnie (les puissants ceux qui ont été au pouvoir ces 30 dernières années...) ils nous font des sermont du type
"Devant l’urgence et la gravité de la situation, nous ne pouvons que déplorer l’attitude irresponsable de certains dirigeants socialistes qui n’ont pas hésité à se lancer dans une surenchère politicienne. Ces prises de positions sont des plus déplacées au moment ou la Nation à besoin d’être unie. Nous appelons donc l’ensemble des élus à faire preuve de responsabilité et de sens de l’Etat."
(tu ne vois pas d'inconvénient à ce que je te cite j'espère ... enfin toi ou l'UNI peut importe...) en fait c'est bizarre ce sont les mêmes idées que l'UMP (l'UMP et UNI seraient donc une seule et même chose?)
et donc voilà on a le droit à tout ces sermons à la con ... mais c'est qui qui nous a foutu dans cette merde? Et bien RPR(donc UMP) et PS c'est à dire les deux mastodontes qui se sont partagés le pouvoir ces dernières années...bien sur il faut oublier et se tourner vers l'avenir pour se faire enculer de nouveaux dans quelques mois parcequ'une fois la crise passée le libéralisme continuera et les banlieues resteront ce qu'elles sont (ils remettront peut-être la police de proximité et des emploi jeunes...) mais des emplois(des vrais...) y en aura toujours pas et puis les prix, les impots et le gasoil ne baisseront pas...mais ça tu t'en fout tu bosse pas...t'inquiète pas ça va venir
Re: Et si nous essayions de comprendre... Posté par vanilla le 09/11/2005 12:27:44
bon article.. en tout cas bcp mieux que le précédent sur le sujet... tout simplement parce qu'ils posent les BONNES questions permettant d'avancer...
et pour ceux qui soutiennent aveuglément Sarko, sachez qu'il y a un monde entre:
" La priorité est à la sécurité et au retour de l'ordre" Chirac
et
" On va vous débarasser de la racaille au Karcher" Sarko
Qu'importe que l'idée soit la même ou non, l'un connait son métier (homme politique=le plus dur est de savoir ce qu'il ne faut pas dire!) et l'autre non.
Il me semblait quand même que la réthorique était le fondement du politiquement correct! Malgré les idées bcp plus extremes de LE PEN, il se débrouille bcp mieux pour les discours...C'est pour dire la maladresse (volontaire) de Sarko!
Au lieu de ça, la France " pond " des Sarko, des Marco(fogiel) et des Dieudo.. Je ne blâme aucun d'entre eux mais ils jouent trop dans la provoc'.
" La question que je me suis posée face à tout ça c'est pourquoi ces jeunes s'en sont-ils pris à leurs quartiers, leurs propres lieux de vie ?.." ==> ils ne peuvent pas s'attaquer au 16ème (c'est un exemple), c'est bien trop protégé !
"Faut-il les comprendre ou les accuser " ==> bin je dirais un peu des deux! loool
comprendre =>leur geste, leur révolte qui est fondée car "ça devait éclater un jour ou l'autre"!
accuser => bin... les victimes bien évidemment et le risque ? 2007: Le pen au second tour ! arfffff
il aurait fallu aussi une certaine médiation avec eux.... si cela est possible... pcq quoiqu'on fasse, les résulats ne seront jamais immédiats...
baaah... et puis chaque peuple (ou une grande partie de la population) est à l'image de son gouvernement... On n'a que ce qu'on mérite... Fallait voter Jospin c'est tout! loool (désolé je fais ma pub mais bon chacun vote selon ses orientations politiques!)
Re: Et si nous essayions de comprendre... Posté par sebounet le 09/11/2005 13:18:26
J'ai lu une partie des coms mais a cause d'un ecran de merde, je peut pas continuer >< Donc je ne sais pas si je repete ce qui a deja ete dit ... Dsl
Coté politique=> Ils se tirent tous dans les jambes ! Au lieu de faire front commun [meme si ca aurait abouti a des conneries] y'en a pas un pour rattraper l'autre ! Comment voulez avancer avec ca ?! Je ne crois plus en la politique depuis longtemps mais ce genre de comportement me font penser que j'ai pas tort.
Pour l'argent => Tout augmente sauf les salaires, malheuresement les entreprises n'ont pas de tune parce que justement: Plus ca augmente, plus va falloir depenser pour le matos etc. Donc pas d'augmentation pour les salariés, c'est de la logique =[
Pour les cités=> Les tours c'est moche, c'est fait pour entasser les gens sur eux et ca donne pas envie d'y vivre, et le pire c'est que c'est des parfaits départ de caillasse ^^ Les forces de police ne peuvent pas y entrer etc. bref que des emmerdes, pk pas construire des trucs plus sympa ? Vous croyez vraiment que c'est leur idée premiere Oo Ils n'en ont rien a foutre, qu'ils soient de gauche ou de droite, ils ne pensent qu'a eu ! Alors vous attendez pas a des travaux miracles ...
C'etait juste mon point de vue par tres constructif, je vous l'accorde ...
GrOs BiZoUxX
Re: Et si nous essayions de comprendre... Posté par bananagou le 09/11/2005 23:04:17
Bien le bonsoir à vous!
Je me présente, je suis malgache (avec la double nationalité: française et malgache), et j'ai vécu dans une cité plus ou moins dangereuse (en fait, plus que moins!). Et j'aimerais bien savoir combien d'entre vous (qui êtes très tolérants) ont déjà vécu dans une cité. J'estime que pour pouvoir comprendre, ou du moins essayer d'analyser quoi que ce soit, il faut savoir de quoi on parle. Quels sont les problèmes de ces "jeunes qui brûlent des voitures"!
Revenons à la source. Les cités ne sont pas des quartiers ghettos, comme beaucoup semblent le dire. Il me semble que des quartiers avaient été créés (il y a quelques années de cela maintenant...1950-60), non pas pour mettre à l'écart les maghrébins et autres immigrés, mais pour y loger des habitants. Par la suite (un concours de circonstances certainement), les loyers de ces immeubles (mal aménagés je dois dire: problème d'urbanisme?mais qui donc était l'architecte?) étant sensiblement moins élevés que les quartiers résidentiels, bourgeois (et j'en passe et des meilleurs), certaines communautés ont fini par s'y "parquer" (comme le disent certains). Personne n'a voulu (consciemment du moins) "ghettotiser" (ou plutôt discriminer, parce que c'est de cela qu'il s'agit) qui que ce soit. Maintenant, il ne faut pas confondre communautés (étrangères) et gens moyens, parce qu'il n'y a pas que des immigrants dans ces cités, on y trouve aussi des "blancs" bien français!! (remarquez le ton ironique, c'est tout en finesse! lol). On a fini par faire des extensions malheureuses avec le problème sectaire de certaines populations, je serais plus tentée de dire, d'une certaine classe de la société et non plus population. Moi j'aimais bien l'urbanisme du XIXe où toutes les classes sociales de la société se retrouvaient sur le pallier (où au fur et à mesure que l'on grimpait les escaliers, on descendait dans la classe sociale). Ce n'était pas la meilleure solution, mais au moins, tout le monde pouvait se parler et se rencontrer...ah l'utopie, maître-mot de ma vie!
Je ne comprends pas l'intérêt de donner tant d'importance à des jeunes qui ne veulent pas respecter la chance qu'ils ont d'être dans un pays aussi libre (le pire c'est qu'ils le savent), accueillant et sain comme la France(bien que l'on puisse critiquer certaines choses). Dans mon pays, cela se règle très facilement (je laisse là votre imagination vagabonder...).
Je ne justifie ni le point de vue de ces casseurs, ni celui du ministre de "l'insécurité" (tout le monde aura compris de qui il s'agit), qui a manqué de tact (très consciemment). On n'est pas en Amérique. Ce qui est bon pour un pays ne l'est pas pour un autre. La théorie de la "broken window" (ou tolérance 0) n'a pas sa place en France (enfin c'est ce que je crois, au regard des dérives américaines). La violence entraîne la violence, une solution alternative est à rechercher (désolée, je n'ai pas de solution).
Je pense sincèrement que les uns et les autres n'ont pas foncièrement tort, mais que les armes ne sont pas égales, et inégalement exploitées. Face à un rejet de la société, qui a assimilé bien malgré elle, des gens pauvres à des exclus certains ont réagi par la violence pour affirmer leur identité (perdue?). Il faut avouer que c'est très dur d'être issu d'une double culture (oublions les rentrez chez vous et autres...). D'autres, face à des exclus devenus violents n'ont pas su comprendre le message plus profond d'intégration de populations rejetées pour leur différence. Chacun se croit tolérant, mais personne n'écoute réellement l'autre. Le problème est autre, et bien plus enraciné que le simple rejet. C'est tout un mal-être des jeunes de banlieue. Moi-même (alors que j'ai réussi mon intégration), je le ressens quelquefois. Je crois qu'il faut garder espoir et dans l'un, et dans l'autre camp. Il n'y a ni bon ni mauvais, mais que de l'incompréhension, basée sur un mauvais dialogue.
Re: Et si nous essayions de comprendre... Posté par bananagou le 10/11/2005 07:08:51
Manwax, de quoi parles-tu?
Ai-je, à un moment donné insinué que les jeunes des cités étaient miséreux? J'ai dit sans me contredire, je pense, que les gens des cités sont moyennement riches (très, voire même carrément pauvres). Néanmoins, ça ne les empêche pas d'avoir énormément de coeur (plus que certains...). Ce n'est pas une misère que de vivre dans une cité, en revanche, il est plus misérable de devoir en venir aux mains (ou aux forces du "désordre" pour pouvoir s'expliquer et s'entendre sur un problème non maîtrisé en prenant comme excuse l'immigration, la délinquance et les jeunes (qui dans un esprit malsain se sont retrouvés dans un même sac - mais qui donc les y a mis là?).
Au fait, je t'ai dit que j'appréciais ton point de vue (même s'il est un peu exacerbé à mon goût)? Oui, c'est vrai, il y a d'autres formes de misères...Et ce qui est bon c'est ce dialogue que nous avons tous ici, qui manquent à d'autres (cf. Sarkosy au plus haut des cieux...)
Re: Et si nous essayions de comprendre... Posté par manwax le 10/11/2005 08:10:23
bananagou------>au fait je te passe un bonjour de ma part à Montpellier(j'en suis originaire et des fois le sud me manque)
En me relisant j'ai l'impression d'être amer je crois que je ne doit plus croire en grand chose !
Re: Et si nous essayions de comprendre... Posté par insane le 12/11/2005 08:24:49
enculé de gauchiste!! il est à chier ton article!! y'a rien à comprendre!! c'est des animaux ces types là!!!
de la véritable vermine qu'il faut exterminer!!
Re: Et si nous essayions de comprendre... Posté par clara le 12/11/2005 17:17:37
stl tout le monde, le temps de la compréhension est fini
j'abite toulouse, dans l'hyper centre. au moment meme où j'écris, un hélico passe ttes les 2 min audessu de chez moi, les CRS sont partout dans la rue...
je susi allé vers eux et leur ai demander ce qu'il se passé. Ils m'on repondu qu'il y avé eu un appel et qu'il venaient ce soir dans le centre.
je ne sais pas si il y a ici des partisants de cette merde, mais j'ai un petit message pour vous...le voici
"j'abite au premier étage de mon immeuble, ce qui va me permetre de mieu viser...et oui bande de trou du Q, je vous attens avec des seau d'eau et d'huile bouillants bour bruler vos sale gueules...vous vouler bruler vous allez bruler, aprochaient un peut pour voir..."
et à tous ceux qui vont me répondre que la violence n'engendre que la violence,(je suis d'accord avec eux) mais là c'est ma maison que je protège...ainsi que ma famille.
ALORS BANDE DE VERMINE RESTEZ CHEZ VOUS OU SINON S'EST NOUS QUI ALLONS VOUS FAIRE CRAMER!!!!!
Re: Et si nous essayions de comprendre... Posté par marcassin le 12/11/2005 23:04:01
Sarko a raison il fo gikler toutes les racailles ki ourrissent la vie des otres.Ne pensez pa ke jinsinue ke tous ceux ki viven ds les cités sont d racailles mais une minorité de c gens le son et influent sur les otres.je pense ke sarko parler de cette minorité.
Re: Et si nous essayions de comprendre... Posté par manwax le 13/11/2005 04:44:09
Le problème c'est que ces évènements ne sont pour les politiciens qu'un coup de pocker soit ils perdent leur crédibilité soit c'est une victoire en 2007 assuré...Transformer ces évènements en campagne électorale me semble déplacé
Re: Et si nous essayions de comprendre... Posté par missluna_fr le 13/11/2005 22:02:21
opinion perso, je viens du 93 enfant d'une famille de six enfants, je vie dans un petit appart avec ma famille ce n'est pas la mort loin de là. Contrairement à ce que certaines personnes peuvent penser dans une famille nombreuses les allocs ne sont pas de 3000 euros lol, avec ça qui irait vivre dans une cité lol . je dirait plutot moins de 300 euros avec le salaire de 600 euros pour plus de 39h d'un de mes parents et 200 euros pour l'invalidité de l'autre faite le total pour une famille de 8 personnes ça ne va pas loin . mais même avec tout ça ne fait pas de nous des délinquants qui vont descendre pour brûler la voiture de personnes qui sont dans la même situation que nous ou de lieux qui nous permet de vivre et qui nous sont utiles !!! alors moi je pense que s'en sortir c'est avoir la volonté et le courage de se battre avec d'autres arme que sa bêtise !!!
Re: Et si nous essayions de comprendre... Posté par windowman le 15/11/2005 09:09:49
1) Les causes sont multiples. Pour combattre pour nous et reconstruire notre pays lors et après la seconde guerre mondiale, voire même dès la première guerre mondiale, on a plus ou moins forcé des paysans de nos colonies à venir travailler pour le salaire minimum dans des conditions pas très acceptables, mais qui étaient déjà mieux que ce qu'ils vivaient (économiquement) dans les campagnes africaines. Ils sont venus, et au bout de quelques années, comme il a bien fallu leur reconnaître le droit de retrouver leurs familles, ils les ont faite venir e France. Parallèlement, il y avait après la seconde guerre mondiale une crise de logement. Il a fallu bâtir dans l'urgence des quartiers entiers de tours un peu partout pour accueillir à la fois ces immigrants africains et les français issue de l'exode rural. Au départ, les "cités" étaient donc relativement multiethniques et multisociales. Mais du fait que les loyers y étaient moins chers et que la crise du logement s'est terminée, les populations des cités les plus riches se sont installées ailleurs. Les pauvres sont restés. D'autres pauvres sont venus s'ajouter aux premiers. Par la suite, comme il est vrai qu'un certain degré de racisme en France gêne dans l'embauche, les minorités ethniques se sont vues réduites à n'avoir que des emplois mal payés ou mal considérés. On a donc tout un tas de cités qui se sont construites et modifiées, peuplées des populations d'origine française, déshéritées parce que issues de milieux sociaux-culturels dont elles n'arrivent pas à se sortir (cf. Pierre Bourdieu ou Raymond Boudon) qui, n'ayant pas suivi d'études, ne peuvent accéder à des emplois plus gratifiants et mieux payés, n'étant donc pas nécessairement pour leurs enfants, confrontés à une école égalitaire à tout prix qu'ils peinent à s'approprier, des modèles de réussite sociale, ou ne serait-ce qu'un exemple leur permettant d'espérer mioeux de la vie et de la société. Pour résumer, les familles franco-françaises blanches (pour être bien clair, puisque trop de gens pensent qu'il n'y a que des immigrés dans les cités) ne parviennent pas bien souvent à s'élever dans la société, et leurs enfants bien souvent n'y arrivent pas non plus. D'où un désinvestissemnt social et scolaire qui nous donne des familles entières hostiles à une société et une ecole qui ne tient pas ses promesses égalitaires et sociales, sans compter les promesses politiques non tenues. Face à un entourage désabusé, désespéré, en colère mais résigné, les jeunes blancs des zones sensibles, tels des baromètres anticipant sur leur propre réflexion, expriment la violence sourde et méprisée de leurs parents dans des comportements de rejets des valeurs sociales "normales" pour épouser une contre culture des cités, violentes, où l'on en revient à la loi du plus fort ou du plus rusé, ou l'on retrouve des gangs organisés en une véritable armée ou tribu hiérarchuisées. Les jeunes se construisent donc entre eux une famille acculturée qui vient se mêler aux jeunes issus d'immigrants dont je vais maintenant parler. Contrairement à leurs parents qui ont connu le temps des colonies et les difficultés dans leurs pays d'origine, qui sont venus en France pour y retrouver la promesse française d'égalité, de fraternité et de liberté, qui ont découvert de nouveaux droits qu'ils n'avaient pas encore eu, qui apprécient donc la France pour ce qu'elle a de positif, qui ont fait une partie du chemin qui mène à leur intégration (profession, famille, logemnt), pour qui la coupe est à moitié pleine, les enfants d'immigrés, qui sont nés en France, ne connaissent que la France, sont en situation peut-être plus délicate encore que leurs parents. Ils ne sont que Français, mais leurs parents sont aussi d'ailleurs. Ils sont dans un système français que leurs parents connaissent souvent mal et pour lequel ils ne peuvent les aider. Ils sont français et pourtant leur peau les désigne comme étranger. Considérs comme étrangers par leurs camarades, par les blancs de France (que ce soit avec ou sans racisme, d'ailleurs), ils sont d'autant plus étrangers au pays d'origine de leurs parents. Aux difficultés socio-économiques évoquées plus haut pour les enfants franco-français blancs vient s'ajouter la problématique d'une intégration non finalisée des populations issues de l'immigration. Le jeune black ou beur fait les synthèses des éléments qu'il a sous les mains. Tous ceux qui sont comme lui sont parqués dans des cités. Les blancs trouvent un meilleur emploi qu'eux. Ils connaissent plus souvent l'échec scolaire que les blancs (cf Bourdieu et Boudon). Leurs parents, malgré des décennies de vie en France et d'un travil harrassant, malgré parfois leur sacrifice pour la France dans des guerres (mondiales ou d'Algérie, d'Indoochine (parce qu'il y a, dans une moindre mesure, des immigrés asiatiques, mais en ce qui lesconcerne, ils rejettent pour beaucoup leur culture d'origine et s'intègrent en apparence mieux dans la société : mais s'en sentent-ils mieux pour autant, coupés de leur racine ?)), donc, malgré tout un tas d'efforts, les parents immigrés sont au bas e l'échelle sociale, et nombre de leurs enfants ont suivi cette stagnation. Voilà pourquoi le positivisme des primo arrivants s'est mué en résignation amère chez la deuxième génération, et en colère indignée (bien que souvent peu constructive, mais ce sont des enfants que la société n'a pas socialisés) pour la troisième génération que sont les jeunes actuels. Les immigrés de cette génération ne sont qu'une faible proportion des fauteurs de trouble. Arrivés en France à la suite d'un tramatisme ou pour fuir leur pays d'origine, ils sont bien souvent trop perdus pour contester quoi que ce soit, et désireux surtout de s'intégrer dans ce nouveau monde. Les jeunes qui posent problème sont surtout français. Il y a naturellement parmi eux des psychopathes. Mais ce sont essentiellement des enfants que la société a négligé et abandonné, de mignons mogwaï qu'on a arrosé au karsher social et qui se changent fatalement en Gremlins. Il faut faire quelque chose, c'est certain, mais ils sont français, et on ne peut donc les renvoyer où que ce soit. C'est notre société qui les a engendré, c'est à notre société de changer et d'assumer son envergure en se donnant les moyens de ses aspirations.
2) Personnellemnt, et c'est l'opinion de nombreux français que les évènements poussent stupidement au racisme (là, ce n'est plus mon cas !), je suis contre cette violence aveugle et gratuite, peu constructive. Mais je reconnais une utilité à ce vandalisme émeutier : là où des manifestations, des évidences sociales et statistiques, des scientifiques respectables, des pétitions et des associations ont échoué, de jeunes casseurs ont réussi à obtenir crédits et postes du gouvernement. Alors, effectivement, c'est malheureux que nos gouvernants ne comprennent que la violence, mais puisqu'il faut bien leur faire comprendre et essayer de changer les choses, pourvu que ça continue encore, qu'on ait des réformes un peu plus radicales de notre société pourrie ! Et notamment de notre système d'enseignement de plus en plus élitiste !
3) Hélàs ou tant mieux, selon chacun, les émeutes, à grands renforts de policiers, sont sur le déclin. Mais les problèmes n'étant pas résolus, elles reviendront, plus fores, plus nombreuses et plus violentes... A quand une guerre civile politisée ? (chaque évènement de ce genre, puisqu'il n'est généralement pas suivi d'effets positifs, entraîne un peu plus de gens vers l'extrême droite, qui gangrène notre démocratie de ses discours creux mais jamais combattus, toujours méprisés et martyrisés...).
4) Les conditions dans les banlieues sont de pires en pires, et on supprime peu à peu tout ce qui les faisait tenir, structures de l'Etat ou associations, en cessant leurs financement et en supprimant des emplois...
5) Personnellemnt, je m'estiome affecté par les émeutes uniquement parce que les médias ont travesti l'information pour ne jamais s'intéresser aux causes des problèmes, donnant cours à une incompréhension plus grands qui accentue les tensions sociales, et à nos politiciens débiles qui ne comprennent décidément rien à rien, qui ignorent les doléances pacifiques clairement énoncées et rationnellement justifiées et qui lance des mesures sociales d'urgence dès qu'on lui demande avec suffisamment de violence. Est-ce une révolution dans le sang que nos politiciens veulent pour se bouger le cul et enfin faire du bon boulot pour faire évoluer nos sociétés vers quelque chose de durable, de bon et qui tienne debout ?
Re: Et si nous essayions de comprendre... Posté par bananagou le 15/11/2005 14:38:51
Windowman---tout à fait d'accord avec toi. Mais à l'avenir, essaye d'écrire moins (lol) ça fatigue les yeux (lol). Tes idées sont tout à fait en concordance avec les miennes. Rien à rajouter.
Re: et si nous essayions de comprendre... Posté par christian garrette le 26/01/2006 03:07:11
On ne peut que condamner la violence gratuite commise cette automne contre des biens privés ou publics qui, nous le savons tous, pénalise en premier lieu les populations de ces quartiers populairs, pourtant premières victimes de ce que l'on appelle "la conjoncture économique".
Dans ces quartiers qui comptent de 25% à 50% de chômeurs, ce sont des familles et des générations qui se succèdent et qui n'ont comme seuls repères, des parents, des frères, des soeurs, des cousins...privés d'emploi et livrés au quotidien, à la difficulté, à la fois de gérer leur détresse face à une société qui les exclue de l'emploi stable, de la formation "émencipatrice"...en définitif, de l'intégration sociale, et aussi, de remplir leur devoir citoyen d'éducation, de respect vis à vis d'une autorité qui par ses choix politiques présents et passés n'a pas respecté la nature même de ces hêtres humains.
Chacun de nous a grandi en lien étroit avec les réalités de notre environnement social, économique et culturel. Comment pourrions-nous imaginer un monde pacifique et une vraie sérénité dans tous les esprits, quand chaque jour qui passe, la violence sociale se fait plus pesante. Elle vous hante jusque dans vos nuits. Toutes les âmes errantees de vos grands ensembles, de béton, aux murs précairs et bon marché, laissent passer les SOS, les cris de détresse et de désespoir en n'accordant si peu de place à l'étincelle, celle qui vous montrerait le chemin de la citoyenneté, celui par lequel chacun pourrait exister en se disant, la tête haute, je suis quelqu'un, j'ai une histoire, je suis capable de penser, alors je veux et je peux enfin exprimer ce que je souhaîte pour mon avenir, celui de mes enfants, de mon quartier, de mon pays, et pourquoi pas de ma planette.
Si je ne suis pas seul, alors le pouvoir de ceux qui refusent de se laisser sacrifier et qui ont un rêve pour un autre monde, grandira, et le champ du possible s'ouvrira.
Ce que l'on a stigmatisé comme étant le problème des banlieus n'est en fait que l'expression d'un malaise social profond que nous connaissons tous, quelque soit l'endroit où l'on vit. Les banlieus, ou cité populaires, étaient tranquilles du temps où les gens avaient du boulo et étaient dispo moralement parlant pour l'éducation de leurs enfants. Aujourd'hui, parceque le capitalisme est triomphant (tout le monde ne vie pas "la crise", alors les populations trinquent.
Rappelons que ce système ne s'appuie pas sur le partage ou encore la solidarité mais uniquement sur la loi du sacro-saint marché, l'offre et la demande et l'objectif de rentabilité et de profits. On nous targue ici et là que la concurrence doit être libre et non faussée et qu'elle permet de faire baisser les prix, mais qu'en est-il réellement?
La concurrence n'est pas un but en soi, elle n'est qu'un état du marché à un moment donnée qui évolue inéluctablement vers une situation de monopol ou au mieu vers une domination du marché par quelques holdings. Les exemples ne manquent pas, pour ne citer que, le textil, l'informatique, l'agroalimaitaire, les laboratoires farmaceutiques...pas de commentaire.
Lorsque l'on privatise un monopol publique, on s'apperçoit que si dans un premier temps le marché se partage entre divers sociétés et que la concurrence contribue à faire baisser les prix, rapidement, les plus forts l'emportent sur les autres, la marche vers les monopols privés se dessine et les prix augmentent de nouveau, comme nous avons pu le constater dans les Postes privatisées allemande ou autres pour ne citer que cet exemple. La concurrence et l'objectif de profit à court terme, nhésitent pas à faire supporter par les salariés et l'ensemble de la population, les coûts d'ajustement sur les cours du marché. Cela se concrétise pour les gens d'en bas par le gel des salaires et la baisse du pouvoir d'achat, par des coupes sombres sur les budgets liés au social et des services publiques et aussi par des plan sociaux ( financés quelquesfois par des fonds publiques), ce sont alors des millins de gens que l'on jette à la rue ou que l'on embauche pas parcequ'ils n'ont pas le profil de l'emploi ou du moins le décide-t-on et parceque de toute manière nous n'avons pas besoin de tous ces pions humains pour faire fonctionner ces machines à fabriquer du fric pour ceux qui en ont déjà suffisemment pour les siècles voir les millénaires avenirs.
Lorsque ces difficultés de vie au quotidien emplifiées par ce délit de faciès dont sont victimes ces êtres humains, ces français entassés dans ces gethos, ces zones de non droit, d'exclusion ou souvent le système D remplace le parcours officiel de subsistance, l'espoire ne résiste pas au rouleau compresseur du libéralisme où à chaque instant, on nous rappelle les standards de la réussite et la vitrine indescente de la consommation et du progrès auxquels si peu de gens peuvent légalement et librement accéder.
Comment, dans ces conditions, croire que l'explosion sociale puisse ne pas se produire?
Et Mr SARKOSI nous sort de sa boite à outil toute sa panoplie de la répression, "le karcher social pour nettoyer la racaille", les expulsions de familles entières vivant dans des logements insalubres, des charters européens pour reconduir en dehors de nos frontières les indésirables, ceux qui ne mériteraient pas que leur condition d'être humains ne soit reconu par les droits de l'homme et du citoyen ou encore par la convention de Genève, la guerre aux chômeurs profiteurs qui oseraient baisser les bras, ne pas s'aligner sur les conditions du travailleur polonais, et ne pas y mettre du sien pour que les patrons gagnent encore plus d'argent, la guerre aux pauvres et non à la pauvreté, en les envoyant au turbin dès 14 ans et non plus à 16 ans, en supprimant les alloc des parents indignes et irresponsables...
Mr SARKOSI, maire de Neuilly, ville huppée de la banlieu parisienne et ayant un des taux de logements socials le plus bas de France, ne voit pas d'un bon oeil le métissage culturel de la France. Il ne croise probablement pas souvent le regard de celui qui tous les matins vide ses poubelles et après s'être aquité de sa journée de labeure retourne dans son getho.
Je me pose la question chers internautes, et par la même je vous la pose également à vous, qui devrez vous prononcer en 2007 mais qui devez dès aujourd'hui proposer des alternatives pour le future:
Mr SARKOSI est-il un homme dangereux pour la nation?
Quelle différence faites-vous entre ce personnage et Mr LEPEN?
Re: Et si nous essayions de comprendre... Posté par christian garrette le 26/01/2006 03:27:12
On ne peut que condamner la violence gratuite commise cette automne contre des biens privés ou publics qui, nous le savons tous, pénalise en premier lieu les populations de ces quartiers populairs, pourtant premières victimes de ce que l'on appelle "la conjoncture économique".
Dans ces quartiers qui comptent de 25% à 50% de chômeurs, ce sont des familles et des générations qui se succèdent et qui n'ont comme seuls repères, des parents, des frères, des soeurs, des cousins...privés d'emploi et livrés au quotidien, à la difficulté, à la fois de gérer leur détresse face à une société qui les exclue de l'emploi stable, de la formation "émencipatrice"...en définitif, de l'intégration sociale, et aussi, de remplir leur devoir citoyen d'éducation, de respect vis à vis d'une autorité qui par ses choix politiques présents et passés n'a pas respecter la nature même de ces hêtres humains.
Chacun de nous a grandi en lien étroit avec les réalités de notre environnement social, économique et culturel. Comment pourrions-nous imaginer un monde pacifique et une vrai sérénité dans tous les esprits, quand chaque jour qui passe, la violence sociale se fait plus pesante. Elle vous hante jusque dans vos nuits. Toutes les âmes errantees de vos grands ensembles, de béton, aux murs précairs et bon marché, laissent passer les SOS, les cris de détresse et de désespoir en n'accordant si peu de place à l'étincelle, celle qui vous montrerait le chemin de la citoyenneté, celui par lequel chacun pourrait exister en se disant, la tête haute, je suis quelqu'un, j'ai une histoire, je suis capable de penser, alors je veux et je peux enfin exprimer ce que je souhaîte pour mon avenir, celui de mes enfants, de mon quartier, de mon pays, et pourquoi pas de ma planette.
Si je ne suis pas seul, alors le pouvoir de ceux qui refusent de se laisser sacrifier et qui ont un rêve pour un autre monde, grandira, et le champ du possible s'ouvrira.
Ce que l'on a stigmatisé comme étant le problème des banlieus n'est en fait que l'expression d'un malaise social profond que nous connaissons tous, quelque soit l'endroit où l'on vit. Les banlieus, ou cité populaires, étaient tranquille du temps où les gens avaient du boulo et étaient dispo moralement parlant pour l'éducation de leurs enfants. Aujourd'hui, parceque le capitalisme est triomphant (tout le monde ne vie pas "la crise", alors les populations trinquent.
Rappelons que ce système ne s'appuie pas sur le partage ou encore la solidarité mais uniquement sur la loi du sacro-saint marché, l'offre et la demande et l'objectif de rentabilité et de profits. On nous targue ici et là que la concurrence doit être libre et non faussée et qu'elle permet de faire baisser les prix, mais qu'en est-il réellement?
La concurrence n'est pas un but en soi, elle n'est qu'un état du marché à un moment donnée qui évolue inéluctablement vers une situation de monopol ou au mieu vers une domination du marché par quelques holdings. Les exemples ne manquent pas, pour ne citer que, le textil, l'informatique, l'agroalimaitaire, les laboratoires farmaceutiques...pas de commentaire.
Lorsque l'on privatise un monopol publique, on s'apperçoit que si dans un premier temps le marché se partage entre divers sociétés et que la concurrence contribue à faire baisser les prix, rapidement, les plus forts l'emportent sur les autres, la marche vers les monopols privés se dessine et les prix augmentent de nouveau, comme nous avons pu le constater dans les Postes privatisées allemande ou autres pour ne citer que cet exemple. La concurrence et l'objectif de profit à court terme, nhésitent pas à faire supporter par les salariés et l'ensemble de la population, les coûts d'ajustement sur les cours du marché. Cela se concrétise pour les gens d'en bas par le gel des salaires et la baisse du pouvoir d'achat, par des coupes sombres sur les budgets liés au social et des services publiques et aussi par des plan sociaux ( financés quelquesfois par des fonds publiques), ce sont alors des millins de gens que l'on jette à la rue ou que l'on embauche pas parcequ'ils n'ont pas le profil de l'emploi ou du moins le décide-t-on et parceque de toute manière nous n'avons pas besoin de tous ces pions humains pour faire fonctionner ces machines à fabriquer du fric pour ceux qui en ont déjà suffisemment pour les siècles voir les millénaires avenirs.
Lorsque ces difficultés de vie au quotidien emplifiés par ce délit de faciès dont sont victimes ces êtres humains, ces français entassés dans ces gethos, ces zones de non droit, d'exclusion ou souvent le système D remplace le parcours oficiel de subsistance, l'espoire ne résiste pas au rouleau compresseur du libéralisme où à chaque instant, on nous rappelle les standards de la réussite et la vitrine indescente de la consommation et du progrès auxquels si peu de gens peuvent légalement et librement accéder.
Comment, dans ces conditions, croire que l'explosion sociale puisse ne pas se produire?
Et Mr SARKOSI nous sort de sa boite à outil toute sa panoblie de la répression, "le karcher social pour nettoyer la racaille", les expulsions de familles entières vivant dans des lolgements insalubres, des charters européens pour reconduir en dehors de nos frontières les indésirables, ceux qui ne méritteraient pas que leur condition d'être humains ne sois reconu par les droits de l'homme et du citoyen ou encore par la convention de Genève, la guerre aux chômeurs profiteurs qui oserait baisser les bras, ne pas s'aligner sur les conditions du travailleur polonais, et ne pas y mettre du sien pour que les patrons gagnent encore plus d'argent, la guerre aux pauvres et non à la pauvreté, en les envoyant au turbin dès 14 ans et non plus à 16 ans, en supprimant les alloc des parents indignes et irresponsables...
Mr SARKOSI, maire de Neuilly, ville huppée de la banlieu parisienne et ayant un des taux de logements socials le plus bas de France, ne voit pas d'un bon oeil le métissage culturel de la France. Il ne croise probablement pas souvent le regard de celui qui tous les matins vide ses poubelles et après s'être aquité de sa journée de labeure retourne dans son getho.
Je me pose la question chers internautes, et par la même je vous la pose également à vous, qui devrez vous prononcer en 2007 mais qui devez dès aujourd'hui proposer des alternatives pour le future:
Mr SARKOSI est-il un homme dangereux pour la nation?
Quelle différence faites-vous entre ce personnage et Mr LEPEN?
ouvrir son esprit!! Posté par anissa le 13/02/2006 17:59:46
Je suis tout à fait d'accord avec toi je suis heureuse de lire un article comme celui la. Je vais te dire ce que je pense exactement : Lorsque le l'on vit dans un 50 mètres carrés avec ses trois enfants, l'on a pas de place, pour rien faire, on mange et on dors, et tous de suite la rue et le bas de la tour deviennent le seul endroit ou l'on peut se distraire, comme il n'y a pas de place pour le salon, pour la salle de jeu,pour la mezzanine et encore moins pour le jardin!
Ils brûlent des voitures? je condamne, mais je comprends aussi! Ils ne sont pas fous quand même, alors je me demande pourquoi ils le font. POurquoi ils brûlent des voitures, les voitures de leur voisins, de ceux qui vivent avec eux? Parce que c'est le seul moyen qu'ils ont de se faire remarqué, le feu sa impressionne, la preuve ils st tous les jours sur TF1, on leur donne la parole, enfin! Mais pourquoi ils ne brûlent pas d'autre voiture celles des politiciens par exemple? Parce que là ils donneront raison à tous les gens qui pensent qu'ils sont méchants justement, on dira : VOus voyer bien ce sont des vandales ils s'attaquent à nos voitures ("nos" le nos de ce qui se considère au dessus de ce qui habitent dans les cités).Je suis d'accord ce n'est pas la meilleure façon pour se faire entendre, mais l'on dit cela parce que vu de l'exterieur on a d'autre moyen de s'exprimer on peut débattre, parler sans violence.Je suis contre la violence. Mais quand le dialogue est impossible et que l'on ne laisse pas s'exprimer Martin Mamadou et Rachid,c'est trois jeunes qui habitent dans le 93 ils font quoi, ils hurlent? Personne ne les entends dans leur cités loin très loin des villes, alors ils brûlent des voitures, c'est maladroit mais il expriment leur rage, la rage d'être controlés deux trois fois par jour, la rage d'être tutoyer et agresser par les forces de police, je ne jette pas la pierre, certains jeunes ne doivent pas non plus être très courtois avec la police. Mais l'on est pas dans un jeu, on ne rigole pas ce n'est pas normal il ya des gens mauvais partout qu'ils soient policiers ou architectes, mais lorsque l'on est policier on le sais dès le départ, on s'engage à protéger la population et à défendre les valeur de la France :"Liberté,Egalité,Fratérnité".Tous les policiers ne sont pas pareils, et il faut toujours distingués les gens bons des mauvais, sinon ce sont les clichés, les stéréotypes et les préjugés, l'on perd l'ésprit critique.
J'ai déjà discuté avec vous les zamis de ce sujet, et mm avc des gens que je ne connaissais pas et l'on m'as souvent dit "oUi mais chloé tu sais bien comment ça se passe dans les citées, violence, drogue, Violence!!" Cela me fait rire, oui c'est vrai il ya des choses que l'on ne peut pas nier il ya de la violence partt et surtt ds les cités mais je ne me permet pas de m'avancer, je n'ai jamais mis les pieds dans une citée!"Et toi tu es déjà allé ds une citée?" euhhh... non mais.." OUi ok ok, le seul avis que vous aver c'est l'avis que nous insipire la télé tout le monde parle mais personne n'a jamais rien vécu ni vu, mais le soir on regarde tous la télé, et on regarde tous les reportages, le pire? C que l'on y crois tous!
Regarder ce film banlieue13!!>>>><<<<
A savoir:Il ya trois jours le projet d'installer 3 lignes de métro qui relirait Paris à 3banlieues vient d'être annulé! Rester entre vous et loin surtt! Aucun moyen de transport .......GRRRrr
Bon bon voila ce que je pense tout en vrac
Re: et si nous essayions de comprendre... Posté par christian garrette le 13/02/2006 22:09:45
salut à toi Anissa, ton témoignage me touche! ta situation n'est malheureusement pas exceptionnelle, de plus en plus de gens vivent des situations similaires, voir pires. Je me rappelle, il y a quelques années, avec la CGT, nous avons organiser une initiative en direction des chômeurs. Il existait avant un fond social des ASSEDIC qui permettait en cours d'année d'apporter une aide financière à ceux qui rencontraient des difficultés particulières, comme payer son loyer, par exemple. Au 31 décembre, si le fond n'était pas entièrement utilisé , le reste retournait dans les caisses de l'état. Nous avions donc allerté la population concerné, pour tous ensemble exiger que le fond social des ASSEDIC soit utilisé, et sous forme d'une prime de noël de 3000 francs pour chaque demandeur. Nous avons aidé chacun à remplir son dossier de demande d'aides, jamais je n'aurai pu m'imaginer la détresse, les situations financièrs chaotiques de nombreuses familles et souvent aussi, une carence d'éducation, intélectuelle, des gens qui ne savaient ni lire ,ni écrire; comment pouvaient-ils aider leurs enfants si eux mêmes n'avait pas ou si peu été à l'école. L'école de la république devrait aussi servir à cela, éduquer et soutenir les jeunes en difficulté,et permettre aussi aux parents de se former, d'apprendre pour le moins, à lire et à écrire, mais pour y parvenir il faudrait beaucoup plus de moyens!
A propos de cette initiative, nous avons occupés les ASSEDIC, puis la chambre patronnale, durant plusieurs jours, la préfecture ba finit pas lacher. Plus de 180 dossiers sur Annecy ont eu gain de cause et ceci 3 années de suite. comme quoi la luutte finit par payer, mais rien ne s'obtient autrement que par la lutte.
Les politiques qui se sont succédées n'ont pas répondu à ce défit, non pas par faiblesse ou par erreur, mais tout simplement parceque l'avenir des exclus, des victimes de la loi du fric ne les interressent pas. Leur priorité, c'est de tout faire afin que les nantis de ce monde gagnent encore plus d'argent.
Je ne dit pas pour autant que tous les politiques soient à mettre dans le même sac, regardons un peu autour de sois, ceux qui bougent dans leurs boites et sur le terrain de la société pour que le monde change, ceux qui sont comme nous tous, qui bossent, qui cherchent du boulo, qui triment de petits boulos en petits boulos, qui vivent dans des taudits, ou encore ceux qui vivent à peu près dignement, parceque la chance leur a sourit ou que l'exclusion ne les a pas frappé où du moins pas encore, tous ces gens qui ont un point commun, celui de ne pas accepter de se laisser sacrifier sous l'autel du pognon, celui d'oser revendiquer plus de droits, plus de pouvoirs pour être entendu, pour ne pas laisser leurs afaires gérées par des sois-disants spécialistes de la politique. Tous ces simples gens qui affirment qu'il faut redonner du sens au mot citoyen, au môt démocratie, sont parmis nous tous, et en appelle à chacun de nous à participer à hauteur de ce que l'on désire pour élaborer ensemble un projet nouveau, inédit et probablement inaténiable, mais que le rêve doit nous pousser à approcher sans cesse. Cet idéal, je l'appelle, moi, le "communisme", mais finalement, peu importe le nom qu'on luidonne, faut-il d'ailleurs le nommer? le plus important est qu'il soit à l'image de ce qu' aspire la plupart d'entre nous!
merci encore pour ton témoignage, j'aimerai lire d'autres de tes réflexions en lien aussi avec ce que tu vies. Comment vois-tu l'avenir? quelles perception as-tu du mouvement social, les manifs, les grêves, les contestation en tout genre, ou encore comment ressents-tu les échéance électorales de 2007?
Re: Et si nous essayions de comprendre... Posté par christian garrette le 13/02/2006 22:21:32
salut à toi Anissa, ton témoignage me touche! ta situation n'est malheureusement pas exceptionnelle, de plus en plus de gens vivent des situations similaires, voir pires. Je me rappelle, il y a quelques années, avec la CGT, nous avons organiser une initiative en direction des chômeurs. Il existait avant un fond social des ASSEDIC qui permettait en cours d'année d'apporter une aide financière à ceux qui rencontraient des difficultés particulières, comme payer son loyer, par exemple. Au 31 décembre, si le fond n'était pas entièrement utilisé , le reste retournait dans les caisses de l'état. Nous avions donc allerté la population concerné, pour tous ensemble exiger que le fond social des ASSEDIC soit utilisé, et sous forme d'une prime de noël de 3000 francs pour chaque demandeur. Nous avons aidé chacun à remplir son dossier de demande d'aides, jamais je n'aurai pu m'imaginer la détresse, les situations financièrs chaotiques de nombreuses familles et souvent aussi, une carence d'éducation, intélectuelle, des gens qui ne savaient ni lire ,ni écrire; comment pouvaient-ils aider leurs enfants si eux mêmes n'avait pas ou si peu été à l'école. L'école de la république devrait aussi servir à cela, éduquer et soutenir les jeunes en difficulté,et permettre aussi aux parents de se former, d'apprendre pour le moins, à lire et à écrire, mais pour y parvenir il faudrait beaucoup plus de moyens!
Les politiques qui se sont succédées n'ont pas répondu à ce défit, non pas par faiblesse ou par erreur, mais tout simplement parceque l'avenir des exclus, des victimes de la loi du fric ne les interressent pas. Leur priorité, c'est de tout faire afin que les nantis de ce monde gagnent encore plus d'argent.
Je ne dit pas pour autant que tous les politiques soient à mettre dans le même sac, regardons un peu autour de sois, ceux qui bougent dans leurs boites et sur le terrain de la société pour que le monde change, ceux qui sont comme nous tous, qui bossent, qui cherchent du boulo, qui triment de petits boulos en petits boulos, qui vivent dans des taudits, ou encore ceux qui vivent à peu près dignement, parceque la chance leur a sourit ou que l'exclusion ne les a pas frappé où du moins pas encore, tous ces gens qui ont un point commun, celui de ne pas accepter de se laisser sacrifier sous l'autel du pognon, celui d'oser revendiquer plus de droits, plus de pouvoirs pour être entendu, pour ne pas laisser leurs afaires gérées par des sois-disants spécialistes de la politique. Tous ces simples gens qui affirment qu'il faut redonner du sens au mot citoyen, au môt démocratie, sont parmis nous tous, et en appelle à chacun de nous à participer à hauteur de ce que l'on désire pour élaborer ensemble un projet nouveau, inédit et probablement inaténiable, mais que le rêve doit nous pousser à approcher sans cesse. Cet idéal, je l'appelle, moi, le "communisme", mais finalement, peu importe le nom qu'on luidonne, faut-il d'ailleurs le nommer? le plus important est qu'il soit à l'image de ce qu' aspire la plupart d'entre nous!
merci encore pour ton témoignage, j'aimerai lire d'autres de tes réflexions en lien aussi avec ce que tu vies. Comment vois-tu l'avenir? quelles perception as-tu du mouvement social, les manifs, les grêves, les contestation en tout genre, ou encore comment ressents-tu les échéance électorales de 2007?
Re: Et si nous essayions de comprendre... Posté par anissa le 14/02/2006 16:28:01
j'ai des milliers de choses à dire des milliers et enfin une occasion d'être écouter!! C'est tellement rares de nos jours...Je tiens à dire que je ne vis pas en banlieue et que je ne raconte pas une expérience personnelle mais plutot que je me met à la place de ces citoyens, sa ct just un ptit point. 2007 si tu savais le frisson qui me parcours en pensant à ce qui pourrai arriver?? J'ai des milliers de choses à raconter vraiment si tu ve prend mon adresse on pourra faire des débats sur d'autre sujets non évoqué ici! Parce que l'échanges de point de vu est le meilleur des enrichissement!