Arretons de critiquer les banlieues Posté par lilip88 le 20/08/2004 07:50:52
La banlieue est un sujet brulant en France... Il ne se passe pas un jour sans que la télé, la radio ne raconte un fait divers quelconque s'étant produit dans une... Cité ! Et... En banlieue !
Ca devient lassant tous ces reportages qui dénonce toujours la même chose. Habitant moi même non loin des zones a risques, j'ai cherché un peu plus loin les raisons du pourquoi tous pète ici (val de marne).
J'ai chercher dans l'histoire même des cités et il y a des raisons qui me semble plus logique que celle que les médias cherchent a nous faire comprendre (beur+noir=banlieue+cités= bordel).
Voila ce que je vous propose c'est de réfléchir par rapport a des vrais faits et non par des images que vous apportent votre chère télé !
La banlieue et ses problèmes, qui n'en a pas parlé ? Faire une synthèse de ce que représente la banlieue aux yeux de la population est un exercice difficile. Pourtant, nous ne pouvons pas évoquer les violences urbaines sans définir ce qu'est la banlieue, lieu privilégié de la commission des actes de violence urbaine.
Au sens étymologique du terme, la banlieue est l'ensemble des agglomérations qui entourent une grande ville... Ainsi, la banlieue est aujourd'hui considérée comme "un ensemble d'immeubles, voire de quartiers, qui, au sein d'une commune, présente des caractéristiques liées à des difficultés sociales importantes".
Dès le début des années 1980, date d'apparition des premières émeutes urbaines, les gouvernements successifs se sont penchés sur le problème des villes et sur la dégradation de certains quartiers. De ces différentes mesures, celle qui fixe des critères de classification.
Cette classification - plusieurs fois modifiée - en Zone Urbaine Prioritaire (ZUP), zone contrat ville, Zone Urbaine Sensible (ZUS), Zone de Redynamisation Urbaine (ZRU) et plus récemment Zone Franche Urbaine (ZFU), a pour principal objet la mise en place de mesures discriminatoires positives envers les quartiers ou les villes dits "en difficulté".
Les zones urbaines sensibles sont caractérisées par un taux de chômage 1, 5 fois à 2 fois supérieur à la moyenne nationale (dans certains quartiers, il peut atteindre 60 %), une proportion de jeunes de moins de 25 ans située entre 40 % et 50 % de la population du quartier et un niveau de qualification professionnelle faible, puisque le critère exige que 50 % des personnes sorties du système scolaire n'aient aucun diplôme en poche. Ces quartiers sont souvent composés majoritairement de logements sociaux ou très sociaux. Ils sont assez mal desservis par les transports en commun. Les commerces et les services publics sont peu nombreux. L'habitat, qui date des années 1960/1970, est dégradé. En fait, ces quartiers concentrent une partie importante de la population défavorisée de notre pays.
On a étudié le déroulement et la gestion des crises urbaines dans sept sites différents20, les lieux où se déroulent les violences urbaines se distinguent par six traits caractéristiques que l'on retrouve dans la plupart des quartiers "sensibles" :
- La pluri-ethnicité avec plus de vingt ethnies par quartier et une possibilité de regroupement d'un même ethnie dans un même immeuble.
- Un faible niveau d'intégration.
- Un taux de chômage plus élevé que le taux moyen. Il existe ainsi des familles dans lesquelles aucun adulte n'a eu d'activité professionnelle depuis son arrivée en France.
- Une grande pauvreté.
- Une forte proportion de jeunes et très jeunes.
- Des structures familiales dissociées.
Maintenant si on s'interressent aux conditions de vie :
-personnes défavorisées, des marginaux
-pas de distraction
-les bâtiments se ressemblent tous
-pas d'espaces verts
-violence, chômage, drogues
-parents divorcés
-les jeunes ont souvent des difficultés scolaires et n'ont pas d'avenir
==> Les jeunes se regroupent pour essayer d'oublier et pour compenser ces mauvaises conditions
Sinon qui critique les arabes parceque c'est soi-disant de leur faute tous ses problemes :
La situation des beurs :
(les beurs = les enfants des immigrés de l'Afrique du Nord)
-ils se trouvent entre deux cultures
-ils ne peuvent plus s'identifier à la culture de leurs parents et n'appartiennent pas encore à la culture française
-Ils sont encore plus concernés par le problème du chômage que les autres jeunes de la banlieue
-Ils n'ont souvent aucun espoir de pouvoir mener une vie comme celle des autres
==> Ils ne savent pas à qui ils appartiennent
==> formation de leur propre culture avec leur propre langage : le verlan...
CONCLUSION : les problemes des cités ne viennent surement des personnes qui y vivent mais surement de ses lieux où ils s'entassent par milliers...
Alors il faudrais peut etre réfléchir avant de critiquer (référence a certains articles) qui jugent leurs habitants sans chercher a les comprendre.
J'espère que ça en fera cogiter plus d'un...
Re: Arretons de critiquer les banlieues Posté par miguelito bueno le 20/08/2004 07:50:52
Article de professionnel urbaniste et sociologue : chapeau !
Je ne critique pas la banlieue à raison de ceux qui y résident, mais pour ma part, je critique le phénomène même des Villes qui sont géniales en tant que lieux commerciaux et culturels, mais infectes à vivre, bruit , pollution, désagrément des transports en communs, promiscuité, etc..
Je trouve les Villes inhumaines, alors banlieu ou quartiers dits chics : pour moi c'est du pareil au même...
Re: Arretons de critiquer les banlieues Posté par lysou38 le 20/08/2004 07:50:52
en effet, excellent article.
je savais déjà tout ça, mais y a juste un petit truc : c'est clair que s'ils foutent la merde c'est pour les raisons évoquées dans l'article.
Mais bon, imagine un peu, si dès qu'une " population" serait mal intégré et tout et tout, elle réagissait comme eux ?
donc je pense qu'ils n'ont pas toutes les excuses !
et uqe foutre la merde c'est un peu facile !
Re: Arretons de critiquer les banlieues Posté par furious le 20/08/2004 07:50:52
réponse à miguelito : décidemment, je te retrouve sur tous les sujets !
je ne vois pas comment tu peux établir une similitudeentre les conditions de vie dans les cités "chaudes" et le XVIeme a paris ? assurément tu ne dois pas vivre dans une cité ! ( moi non plus, mais je m'imagine l'enfer que ca doit etre, et ce que j'imagine est peut etre encore loin de la réalité ).
Au niveau des critiques sur les jeunes de banlieues, il faut admettre qu'ils sont responsables de la plupart des agressions et acte de vandalisme ( je vois mal un jeune d'un quartier chic raquetter un collégiens pour lui voler qq euros ). Et même s'ils ont des excuses, et que c'est peut-être le seul moyen pour eux d'améliorer le quotidien, ca n'en est pas plus acceptables pour les "victimes". De plus, je me demande si cette facon qu'on les médias de les montrer du doigt ne leur plaisent pas, car faire peur et inquiéter est peut-être le seul pouvoir atteignable...De plus je ne pense pas que la discrimination raciale soit très présente quand on parle des jeunes de banlieue : des jeunes de type européen, qui s'habillent et parlent de la même facon que des jeunes beurs sont regardés et traités de la même facon ( du moins c'est l'impression que j'ai ).
Re: Arretons de critiquer les banlieues Posté par miguelito bueno le 20/08/2004 07:50:52
Je précise ma pensée qui était décalée par rapport au sujet.
Effectivement il y a une différence d'approche entre le 16 ème et Nanterre, ou, pour rester à Toulouse, entre le Mirail ou Lardenne...
En ce qui concerne les cités, si l'on reprend un dépliant de 1960 sur le nouveau quartier du Mirail, on s'aperçoit que la conception était moderne, grands appartements entourés de verdure, lac, voies larges, cadre dépollués, une nouvelle ville à la campagne...
Là où les concepteurs du projet ont échoué, c'est dans la faculté à anticiper quel serait le goût et les choix des classes moyennes que le produit visait. Au début des cadres sont venus habiter au Mirail et ce quartier aurait pu devenir une sorte de Parly 1 et 2.
Mais ce qui différe de la région parisienne, c'est que les toulousains et les néos toulousains investissent très vite la région alentour, et qu'il apparaît soudain bien plus intéressant d'habiter à 25 ou 30 kms (voire plus aujourd'hui) dans un cadre plus rural, plus agréable, pas plus coûteux, dans de vielles fermes rénovées dont le caractère semble plus authentique. Il faut aussi songer qu'en région toulousdaine (ce que des urbanistes parisiens ne pouvaient pas comprendre) on VIT dehors 6 mois de l'année...Ces acheteurs de ces fermes ont acquis ainsi une part de l'histoire locale qui renforçait leur intégration.
Le Mirail a donc accueilli des ménages plus modestes, puis la décolonisation est arrivée, les pieds-noirs aussi, et où y avait-il de la place pour les loger ?! Au Mirail...
Le phénomène de paupérisation s'est accentué ensuite, ceux qui avaient les moyens de s'éloigner un peu de la ville-centre se sont fait construire une maison dans les communes environnantes, ceux qui ne les avaient pas sont restés. Puis la concentration de familles pauvres a poussé les derniers revenus moyens à anticiper leur départ.
Bon, mais comme pauvreté n'est point vice, il n'y a pas de relation automatique entre les faibles revenus des habitants du Mirail et les phénomènes de délinquance observés de nos jours. En réalité, le phénomène de la drogue et du deal qui a vu le jour dans les années 70, a poussé de jeunes gens à vivre d'une économie parallèle ce qui permet, à leurs yeux, d'être à la fois relativement libres et relativement riches. Comme l'Etat ne s'est pas vraiment inquiété de ce phénomène durant de longues années, celui-çi a prospéré jusqu'à son ampleur actuelle...
Là où l'architecte a une part de responsabilité, c'est que ce type d'habitat collectif, s'il est intéressant du point de vue foncier (faible consommation de l'espace) et financier (rentabilisation du bâti et des rentrées fiscales), est profondément inhumain ! Quand je vois des urbanistes enscenser Le Corbusier ou d'autres, je me révolte ! Pour moi ce sont des criminels ! Faire vivre des humains dans de l'habitat collectif équivaut pour moi quasiment à un crime contre l'humanité ! C'est du camp d'habitat !
Et il est évident pour moi que ce type de concentration urbaine génére, par elle-même, des comportements anti-sociaux à la limite de la délinquance ! Ceci rajouté à la pauvreté crée un ghetto inextricable...
Mais le phénomène ne se limite pas pour moi aux cités. Les ghettos de riches, immeubles NAP ou lotissements de cadres moyens et supérieurs, provoquent le même repli sur soi, la même peur et la même incompréhension de l'autre, et d'autres comportements socialement incorrects, même s'ils ne font pas la une des journaux : mépris, rascisme, exclusion du moins riche que soi, etc...
La seule forme d'habitat que je revendique est la forme tarditionnelle d'implantation de foyers dans le sud-ouest, que les urbanistes appellent "mitage".
C'est à dire des maisons, comme les fermes anciennes en Aquitaine et Midi-Pyrénées, tous les 5 ou 600 mètres (à vol d'oiseau) : on n'est pas seuls mais on ne se marche pas sur les pieds et chacun peut "chanter" chez soi sans automatiquement réveiller le voisin. On est un peu loin les un des autres et ainsi l'on peut mieux se respecter...Et lorsque l'on va voir ses voisins, c'est que l'on a réèllement envie de les rencontrer.
Je sais que la recette n'est pas transposable au pied de la lettre partout, mais il est moins criminogène de vivre dans un lotissement ouvert (sur des terrains pas trop minuscules quand même) que dans des immeubles (mêmes chics) ou l'on entend le voisin chaque fois qu'il va pisser, ou l'on ne peut élever la voix ou jouer du piano sans déranger deux étages au moins...
Habiter un lieu, c'est le faire sien, avoir envie de le défendre et de l'entretenir, de le revendiquer autrement que par la négative, de l'assimiler jusqu'à l'identité parfois...
Re: Arretons de critiquer les banlieues Posté par furious le 20/08/2004 07:50:52
je suis d'accord avec toi...cependant, au niveau de ta réflexion sur les villes et les phénomènes qu'elles créent, tu est très subjectif, car si ces phénomènes existent plus ou moins, je peux te dire que je suis né à Paris, et que j'aime les villes, je ne pourrait jamais habiter dans la campagne, j'aime avoir tous les magasins à portée de main, j'aime la foule, j'aime l'animation, et si j'apprécie beaucoup le calme et la nature pendant les vacances, je ne peux imaginer y vivre. Tu voit donc les villes comme mauvaises et tu ne les aime pas, comme beaucoup de gens, mais il faut aussi savoir que beaucoup de gens aiment les villes ( surtout quand on habite depuis longtemps dans de belles et grandes villes comme Paris, Lyon... on s'y attache beaucoup ).
Re: Arretons de critiquer les banlieues Posté par crazysk8 le 20/08/2004 07:50:52
il ya des trucs ki son bien ds ton article
mais bref je v donner mon point de vu sur le fenomene racaille
les immeubles opn ete construit pour réamenage des personnes...
si il ya autt d'echek scolaire labas c ke les jeunes vivant ds les cité pense ke l'ecole sert a rien
peu etre ke les blemes des cite ne vienne pas ke d'eu mais eu aussi une par de responsabilité
la violence se n'ai pas les autres non?
ils on besoin de ca pour s'en sortir? je ne croi pas
fo abuser avec ceu des cité son des pauvres victimes de la socité...
et les cailles sont des paranos pour beaucou d'entre eux ils pense ke les flics son facho tt le monde est facho
et kil doive se reunir entre eux en s'appelant ma soeur mon frere
(je suis une renoi et j'e, plusq ke mar ke kan je v kelke par on me di ma soeur... le prochain ki me di ca je le but. )) lol je ne suis pas michante)
les rebeu save tres bien a ki il apartienne
la preuve il se ramene avec leur gran sweet vive l'algerie ou bien avec le drapeau de l'algerie (du meme pour les autres pays..)
pk il degage un sentiment anti sk8eur punk metalleux got...?
ce sont des fils de riches? je ne croi pas pour info les punks vient de la rue eux aussi!
pk kan il ya des pogo il y a des debile ki vien taper les gen a terre ou foutre des coup de pied ds le lot???
des laches peu etre...
peu etre ke je ne vi pas ds une cité mais les caille de pres de chez moi non plus...
de toute les facon tu demande a un habitant d'une cité de venir ds ta belle campagne il va te dire non merci je ne pourai pas vivre ici
alors pk tu di pas d'espace vert?? ds les cite il n'y a pas de parque? (enfin bref c plutot du sable) ds ma campagne non plus il n'y a rien comme activité tellement kil est con le maire de chez moi il ne s'occupe meme pas de l'etang ki est en train d'etre salle bientot on ne poura meme plus se baigner....
si il n' y a pas de transport ki en est la cause?
eux il on ka arrete d'agresser les gens...
pk ils on la haie anti flics?
il leur empeche de faire leur conneri???
parce kil fou on arret car vous aviez du chichon sur vous?
enfin bref j'arret la
bien sur il y en a ki von pas etre dac avec moi et sa va lancer un conflit.....
Re: Arretons de critiquer les banlieues Posté par miguelito bueno le 20/08/2004 07:50:52
Furious, mon point de vue est évidemment très subjectif.
Je suis né à Paris, puis j'ai pris l'avion à 1an pour aller chez ma grand mère en Espagne dans la belle région de Valencia (et depuis je sais faire la paëlla) où j'ai vécu 2 ans. Je crois que cette vie sauvage au milieu des orangers et des rizières (c'est pour çà que l'on fait de la paëlla à Valencia, parce qu'il y pousse du riz) a marqué toute mon existence...
Cependant, j'ai vécu aussi 6 ans à Paris (de 1983 à 1989) après quoi, je suis revenu à Toulouse...par choix.
Toulouse est une ville que j'aime, même si mon lieu de résidence est hors les murs. Je me considère (en tant que Français) comme toulousain, et je travaille au service de l'agglomération en faveur du développement économique depuis 7 ans. Peut-être que mon rejet (relatif) tient aussi au fait que Toulouse occupe mes pensées quasiment jour et nuit, l'activité économique étant le nerf de la guerre.
Mon bureau est au centre et, Toulouse étant un chantier permanent depuis 30 ans, j'en subis peut-être les conséquences un peu plus que d'autres. En ce moment on entend les travaux de la seconde ligne de Métro sous nos fenêtres, et je t'assure que le soir il est agréable de rentrer chez soi (hélas en location),sur les coteaux, et de n'ouir que le chant des grillons, avec la Ville éclairée à nos pieds : ce n'est pas Los Angeles, mais quelques fois çà y ressemble.
Ce qui m'est plus difficile à supporter avec le temps c'est que la rue devient le lieu d'exhibition de tous les fantasmes humains, qu'ils soient vestimentaires ou comportementaux, le lieu où beaucoup de gens expriment une forte agressivité dans leurs attitudes, leurs réactions, etc...
Mais ce n'est pas spécifique à Toulouse...
Peut-être aussi que des difficultés matérielles m'ont empêché depuis plusieurs années de profiter des joies de l'existence, concerts, théâtre, restaurants, et que je me sens un peu frustré d'avoir tout sous la main et de ne pouvoir presque jamais en profiter.
Maintenant ce qui m'est le plus pénible, c'est vraiment la pollution urbaine des voitures, fumées nauséabondes (le diesel n'arrange rien), bruit, embouteillages, difficultés de parking et coûts, insuffisance des transports en communs...
Aussi, avec mon copain, nous faisons construire une maison à 3/4 d'heure de la Ville (au sud vers St Gaudens) et nous prendrons le train qui nous conduira quasiment au pied du bureau. Je pense que je verrai Toulouse sous un meilleur jour à ce moment-là. De plus, nous pourrons combiner les services et plaisirs de la Ville, tout en retrouvant le soir, à la demande, notre hâvre de calme campagnard...
Ne pas être prisonnier d'un lieu fait sans doute partie de mes priorités.
Re: Arretons de critiquer les banlieues Posté par furious le 20/08/2004 07:50:52
Je te comprends tout à fait, il est vrai qu'étant encore lycéen, et vivant dans une petite ville très agréable près de Paris,, qui plus est dans un milieu favorisé, je ne subis pas ce que tu décris dans ton article...
P.S. : tu écris bien, et tes réflexions sont toujours intéressante, même si je ne suis pas toujours d'accord , à quand ton premier article ?
Re: Arretons de critiquer les banlieues Posté par nirvana27 le 20/08/2004 07:50:52
Avant, les banlieux n'étaient habités que pas de pauvres ouvrirer, ils vivaient dans ces mêmes conditions et pourtant il n'y avait pas de probleme (j'y ait fait mon enfance à l'époque)
Et arrete pour les pauvres beurs....je vais chialer ! On dirait de pauvre martyrisé
"ils se trouvent entre deux cultures" => ma petite amie est francaise d'origine asiatique, ses parents sont 100% asiatiques (parle peu francais) et pourtant elle ne se trouve pas en 2 culture ! Elle a fait un choix, c'est tout !
Sont ils si stupides au point de ne pas pouvoir faire un choix dans leur vie ? (j'espere que non)
Re: Arretons de critiquer les banlieues Posté par cyr.c le 20/08/2004 07:50:52
C'est très bien de donner ton avis mais ils sont pas non plus à plaindre. Regardes un peu comment ils s'habillent et avec quelles voitures ils roulent. Il y a des personnes qui triment toute leur vie et en arrivent au même point qu'eux qui n'ont jamais travaillé à l'école ef on toujours faits des conneries. Le problème qui se pose principalement est la façon dont les arabes éducent leur enfant en banlieue. Cà c'est le principal problème. Il y en a qui arrivent à se sortir de cette merde tout simplement parce qu'ils y mettent du sien. Dans la vie on ne peut pas toujours recevoir sans rien donné en retour. Pour la plupart des jeunes des banlieues ils pensent que tout leur est dût.
Re: Arretons de critiquer les banlieues Posté par miguelito bueno le 20/08/2004 07:50:52
L'absence de "distractions" me paraît un peu facile. J'ai passé mon adolescence dans l'Aveyron, Decazeville, pays minier, où les distractions n'étaient pas légion...
Mais je lisais tout ce qui me tombait sous la main, j'allais me ballader dans la campagne avec mon vélo, je m'intéressais à tout, aux vieilles pierres, aux arbres, aux fleurs, à la politique, à l'économie, à toutes les formes de musique de peinture ou de sculpture, et je me méfiais des avis définitifs de certains copains qui n'avaient encore rien vu, ni rien fait.
Les distractions je me les trouvais tout seul, je n'attendais pas qu'elles tombent toutes rôties du ciel. L'été, je me débrouillais pour trouver de petits boulots, celà m'occupait et me faisait un peu d'argent de poche pour l'hiver...
Bref, je n'étais pas une victime...Et j'ai un très bon souvenir de cette période.
Dans l'existence, je n'avais rien à faire du matériel, mob, moto ou bagnole, mais tout ce qui touchait à la connaissance m'intéressait : je ne voulais pas être un pion dans ma vie future...
Re: Arretons de critiquer les banlieues Posté par quezako le 20/08/2004 07:50:52
Un bon article et de bonnes réflexions !
Sans doutes un des meilleurs ensemble que j'ai pu lire à ce jour.
Merci de m'avoir rassurer, nous pouvons encore nous poser des questions sans trop juger et réfléchir aux éventuelles solutions.
Personnellement je pense qu'il faut arrêter de se bander les yeux, les jeunes des cités ne se sentent plus pisser, voilà tout.
Etudiez bien leurs comportements : se faire passer pour des caides, se faire de l’argent dans la rue, se rebeller, faire peur aux franchouillards, avoir l’air les plus forts…
Un comportement assez basic. Mais pourquoi ?
Imaginez, pleins de français qui se retrouvent dans un quartier de New York, ensembles.
Ils ont tous un point commun, ils viennent du même pays, ils parlent tous la même langue, ils ont la même culture.
Mais ils ont du mal à trouver du boulot là bas, ils sont mis à l’écart. Alors ils se regroupent et ils font les malins "Regardez ces nous les Français, nous sommes des caides, nous sommes les rois ! Craignez-nous ! "
Je pense qu’ils sont un peu excités d’être dans un pays comme la France et ils veulent se faire remarquer, ils veulent qu’on les craigne mais surtout qu’on les respecte.
Je pense que ce sont des attitudes basiques et on a tendance à aller chercher trop loin alors qu’il ne s’agit en fait que de rapports humains et de respect.
Re: Arretons de critiquer les banlieues Posté par miguelito bueno le 20/08/2004 07:50:52
Quezako, terme aveyronnais s'il en est, il est vrai que la banlieue telle que nous la connaissons aujourd'hui est une problème culturel avant tout. Je suis d'accord avec toi, être immigré en Europe avec une culture de base très différente, non assimilable en fait en France ou en Allemagne, ou en Espagne, crée des impasses dans l'assimilation. D'autant que pour s'assimiler, et non être assimilé, à une nouvelle organisation sociale, il faut le vouloir et nous savons qu'un certain nombre le refuse carrément.
Pour ceux qui en acceptent le principe, les difficultés commencent, principalement lorsque l'on est d'origine algérienne, puisque le traumatisme algérien n'est pas encore dissous dans la mentalité française, au contraire règne encore l'idée que l'Algérie a trahi la France en rejetant les français durant les années 60.
Cette incompréhension a viré au contentieux puis à la guerre, et les suites psychologiques de cette guerre sont encore très vives pour certains.
Il faudra donc que ce passé très affectif et très conflictuel soit oublié pour qu'une assimilation soit réelle et profonde.
En attendant, les réactions identitaires (mais quelle identité?) sont renforcée par le rejet dont souffrent les jeunes beurs. Même si tous ne passent pas à la violence, beauxcoup la comprennent...
S'assimiler implique de se couper de ses bases culturelles et de faire son chemin solitaire jusqu'à l'intégration complète. Or, qu'offrons-nous à ces jeunes beurs ? Pas de boulot ou un boulot mal payé et non considéré...
Nous ne reconnaissons pas les efforts de ceux qui tentent l'assimilation, et un beur dans la police ou la magistrature, ou la médecine, celà paraît encore suspect au français moyen.
Comment ceux-là ne pourraient pas être tenté de "délinquer"
quand des copains moins scrupuleux gagnent beaucoup d'argent facilement et illégalement et viennent les narguer en leur demandant combien ils gagnent avec leur boulot de merde pour un patron français...
Pour résister à celà, il faut une force d'âme et une conviction inébranlable dans l'avenir et dans ses propres capacités de persévérance et de réussite.
Les jeunes beurs qui veulent se sortir de l'engrenage cité-délinquance doivent donc produire un effort presque surhumain, et résister aux pressions des frères qui vivent de ce système et ne souhaitent pas que d'autres s'en sortent pour continuer d'affirmer leur pouvoir dans la cité.
Ils doivent donc résister des deux côtés à la fois : c'est peu dire qu'ils ont le cul entre deux chaises...
Celà pour la vie sociale...Pour leur vie privée ce n'est pas mieux.
Leur culture leur donne une idée de la femme qui ne correspond pas à la réalité française, et peu de jeunes filles françaises sont prêtes à en épouser un s'il ne rompt pas avec ses origines : cruel dilemne...Une union avec une jeune femme française est encore vécue dans leur milieu comme une trahison.
Pour ceux qui sont gays, c'est pire encore, puisqu'ils se heurtent à une double réprobation, culturelle-familiale et sociale. Même chez les gays on a tendance à penser qu'un français en couple avec un beur le fréquente surtout pour le sexe et que celà se terminera par le vol de toute sa Hi-Fi...
Chez les gays, aussi, on mélange parfois le phantasme et les préjugés...Pas toujours, je l'espère...
Imaginez donc la vie de ces jeunes hommes condamnés à effectuer les boulots qu'un français de souche ne veut pas faire, ou à être regardé bizarrement s'il réussit ses études, et refoulé au dernier degré dans sa vie personnelle, parce que, là aussi, le doute susbsiste...
Et pourtant, les choses pourraient être plus simples et plus conviviales...Il y a trois ans, un jeune beur d'une association d'insertion qui travaillait en relation avec mon service, m'a demandé si je voulais faire son mariage avec une Cadillac ancienne que j'avais à l'époque. J'aurais accepté de toutes façons, mais il me l'a demandé avec tant de timidité, persuadé peut-être que je me défilerais, que j'ai accepté immédiatement...
J'y venais pour conduire les mariés et j'ai été reçu comme un roi par les deux familles, au point d'en être presque gêné tellement je trouvais que c'était eux les vedettes de la soirée et non moi... Nous avons traversé tout le Mirail avec la Cadillac, c'était la grande fête, il y avait beaucoup de monde, nous sommes allés en Ville faire de belles photos et le repas fut délicieux, tout le monde étant avec moi d'une extrême gentillesse...
J'en garde un super souvenir, même si je ne voulais pas être payé pour cette participation et que j'ai fini, face à leur insistance, à accepter 500F pour l'essence, et surtout pour ne pas les vexer en ayant l'air de leur faire la charité.
Voilà, il y a en France des gens que les français ne connaissent pas et ne fréquentent pas, alors que nous gagnerions beaucoup à connaître aussi leurs traditions d'hospitalité et de coeur...
L'assimilation c'est aussi celà, ouvrir sa porte et son coeur à de nouveaux arrivants, et celà, ils ne pourront pas y parvenir sans nous, sans que nous faisions quelques pas vers des être humains aussi dignes que nous.
J'ai revu les jeunes mariés à plusieurs reprises, jusqu'au jour où Nasser et Djamila sont partis à Marseille où Nasser avait trouvé un travail à plein temps. Je sais que tout va mieux pour eux à présent...
Malgré tout ce que nous savons et tout ce que l'on nous dit du phénomène des banlieues, il nous faut réapprendre à tendre la main à un autre être humain, à ne pas voir en lui que l'étranger dont on se méfie et que l'on rejette, par avance, par ignorance et par crainte...
C'est à chacun de nous de le faire, sans attendre que la baguette magique de la société ou du gouvernement vienne tout arranger comme par miracle...
La société, le Monde, ne seront jamais que ce que nous en faisons.
mantes la jolie Posté par roh2f le 28/08/2006 19:43:16
ta totalemen raison moi jabite a mantes la jolie o val fourée la cité la plus grande d'europe et la plus chaude de france ojourd'hui ki conner pas mantes la jolie ac c bavures policière des faits d'hiver...