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Un Hiver meurtrier
Posté par nordine le 20/08/2004 07:49:31
Les sans domiciles fixes font partie des personnes les plus vulnérables au grand froid. Par des gestes simples chacun peut aider les secours à sauver des vies.

A Paris, les SDF qui refusent le logement d'urgence seront désormais contraints par la police et les pompiers de se mettre à l'abri
Depuis le début de la vague de grand froid, neuf personnes sans abris ou dans la précarité ont déjà trouvé la mort. Les SDF sont les plus exposés aux difficiles conditions métérologiques. Les aider est un réflexe de solidarité. Mais pour que ce geste soit réellement efficace, il faut savoir respecter des règles de base. En effet ces derniers jours le numéro du SAMU social, le 115, est saturé. Réduire le nombre d'appel c'est permettre une meilleure efficacité des équipes sur le terrain. Avant de composer ces trois chiffres, il est obligatoire d'accomplir certains gestes. Si la personne dort n'hesitez pas à la reveiller pour voir si elle est consciente. Lorsque elle est reveillé essayer d'entrer en conversation avec cette personne.
Si la personne répond de façon cohérente lorsqu'on lui adresse la parole, elle n'est pas en situation d'urgence. Il est tout de même bon de lui rappeler qu'elle prend des risques en décidant de passer la nuit dehors, et lui proposer de la conduire jusqu'à un centre d'accueil. En revanche lorsque la personne semble comateuse, il faut savoir réagir. Une personne comateuse est une personne qui ne s'exprime pas bien ,qui a les lèvres violettes idem pour les mains ,un manque de sensibilité ,si la personne se sent endormie appelez le 115 ou les grands moyens tel que la police ou les pompiers
Mais avant de sortir son téléphone portable pour composer le 115, une précision très importante. Il faut donner un signalement extrement precis de l'emplacement de cette personne parce que souvent les services se déplace et ne trouve pas la personne parce que le signalement était trop aproximatifs
Dès lors, les équipes du Samu Social peuvent entrer en action dans de bonnes conditions. Des équipes qui comptent également sur la bonne volonté et l'esprit de solidarité de chacun.
A Paris, quatre sans abris sont décédés en 48 heures. Alors faut-il, ou non, imposer aux SDF réticents d'être pris en charge pour échapper au froid ? Le Préfet de Paris a tranché pour le oui. Mais il est loin de faire l'unanimité. Dans une note adressée à ses chefs de services, ainsi qu'aux pompiers de Paris, Jean-Paul Proust invoque « l'obligation de porter assistance à personne en danger » pour justifier cette décision. Les pompiers et la police prendront désormais en charge les sans abris qui refusent le logement d'urgence. Ils finiront la nuit au commissariat ou dans un lieu d'accueil. Une décision qui vient d'ajouter au plan grand froid qui permet chaque hiver de mettre 600 places supplémentaires à disposition des 3 900 lits dont peuvent bénéficier les SDF.
Une décision en opposition totale avec les méthodes employées par le Samu social. Le 115 a basé son action sur un travail de proximité avec les SDF : une couverture, une boisson chaude, la visite à même la rue d'un travailleur social et d'une infirmière et la proposition de dormir dans un centre d'hébergement, le tout sans brusquer une population fragile. « Je ne peux pas être d'accord, explique Xavier Emmanuelli, le président du Samu social. Maintenant que le délit de mendicité a disparu au nom de quoi peut-on prendre des gens ? Deuxièmement, quand on prend les gens de force ce n'est pas pour les conduire au Sofitel. Le préfet n'aura jamais les moyens de sa politique car il n'y aura jamais assez de gens compétents » pour accueillir les sans abris. Un point de vue partagée par Dominique Versini, la Secrétaire d'Etat chargée de la lutte contre l'exclusion, co-fondatrice du Samu social. « Si la personne est inconsciente, le Samu médical doit être appelé, sinon, les agents de police ou les pompiers appelés sur les lieux orienteront les personnes avec conviction vers des lieux adaptés ». Mais pas question d'envoyer les SDF vers des commissariats.
Au total, les pompiers et la police ont pris en charges 228 sans-abris dans la nuit de jeudi à vendredi, soit plus de 300 en à peine 24 heures. Ce dispositif parisien pourrait d'ailleurs s'appliquer prochainement à tout l'hexagone. Le député UMP d'Asnières, Manuel Aeschlimann, entend faire une proposition de loi dans ce sens.

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Re: Un Hiver meurtrier
Posté par dany dool le 20/08/2004 07:49:31
bonsoir

la misère c'est bien d'en parler mais il faut bien s'avoir hélas qu'elle est présente chaque jour de l'année sue on en parkle plus quand il fait froid..... mais l'été les sans abris sont là aussi.

Un roi du gag l'avais compris est a ouvert ces resto du coeur hèlas l'enfoiré nous a quitté sont oeuvre reste....

Ce combat contre la misère cela fais plus de 30 ans que je le combat et ausi curieux que cela puisse paraitre peut de chose change il y a toujour le riche d'un coté et le pauvre de l'autre...J'avais cru qu'avec une certaine gauche cela changerait hèlas??

Il reste aujourd'hui un journal de rue l'Itinérant vendu par des gens de la rue....pour eux c'est leur seul argent de survis dans ce monde d'y de progrès...
Ton article est formidable et j'espère ouvriera les yeux de certains qui ont tout le confort.....

solidairement à toi Nordine

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Re: Un Hiver meurtrier
Posté par dany dool le 20/08/2004 07:49:31
j'ai lu celà chez les verts.
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Sarkosy1- Projet de loi Sarkozy : le retour de l'état policier

Les ministres de Raffarin se sont déjà partagés les rôles, afin de pouvoir mieux réprimer la pauvreté :

- A Luc Ferry Ministre de l'éducation nationale, d'initier la pénalisation des parents en raison de l'absence de leurs enfants.

- A Dominique Perben, Ministre délégué auprès du ministre de l'intérieur chargé de la justice, d'obtenir, sous couvert de terrorisme, le croisement des fichiers informatiques, la fin du contrôle par les avocats et les magistrats des gardes à vue ou d'étendre les possibilités de perquisitions à toute heure du jour et de la nuit. La loi sur la présomption d'innocence est morte, à la place se concocte une loi de présomption de culpabilité.

Le commissaire Sarkosy veut permettre aux policiers : de fouiller les coffres des voitures, de confisquer des caravanes, de garder des voitures ou des ordinateurs, de chasser les protituées ou les mendiants, les squatter ou les gitans. Bref, tous les pauvres en général !

2- Projet de loi Sarkozy : la chasse aux pauvres, aux squatters et aux mouvements sociaux est ouverte

Le ministère de l'Intérieur, compte présenter au conseil des ministres du 16 octobre un projet de loi introduisant notamment 2 nouveaux délits visant largement les populations précarisées, dans la foulée d'une campagne de presse mettant en accusation les roms et les roumains.

Ce projet de loi vient compléter l'arsenal répressif et liberticide déjà adopté et à venir :

1 - délit de MENDICITÉ : il sera passible de 6 mois de prison, et de rétablissant ainsi une mesure abrogée en 92, issue du siècle dernier. Les personnes en grande exclusion sociale, les artistes de rue, les associations et collectifs qui quêtent, les vendeurs à la sauvette sont visées par ce texte dès lors qu'elles "produisent une gêne pour la circulation des piétons ou des véhicules". Il vient pénaliser les populations les plus précarisées premières victimes de la fracture sociale .

2 - délit d'installation dans un bien immobilier d'autrui : Art 49" le fait de s'installer dans un bien immobilier appartenant à autrui, sans être en mesure de justifier de l'autorisation du propriétaire ou du titulaire du droit réel d'usage de ce bien, est puni de 6 mois d'emprisonnement et de 3000 euros d'amende" . Ce texte vise toute installation de terrain, local, logement, champs, chantier, entreprise, administration, car seuls la voie publique et les espaces publics ne sont pas des propriétés privées.

"L'installation" peut être durable, temporaire et même antérieure à la loi de trois ans (sans poursuite du parquet, la prescription est de 3 ans), elle tombe sous le coup de la Loi. Ce délit vise l'ensemble des personnes qui "s'installent" ou se sont installé depuis moins de trois ans.

Des poursuites pourront donc être engagées contre ceux et celles qui ont commis se délit depuis l'an 2000.



Ce projet de loi ratisse large, et vise les sans logis, mais aussi les mouvements sociaux voire certains locataires :

Les artistes ou les jeunes qui occupent une friche, les sans logis qui "s'installent" par nécessité dans des logements vacants, les jeunes les SDF qui "s'installent" dans des caves ou des abris prévaires, les gens du voyage ou les immigrés qui "s'installent" sur des terrains en friche, les ravers qui "s'installent" pour la nuit, les campeurs occasionnels qui plantent leur tente dans un champs, les salariés qui occupent leur entreprise, les associations et collectifs de défense qui s'installent dans des chantiers, des administrations, des sièges sociaux, les sans terre qui s'installent dans des fermes inexploitées, les locataires sans statut (locations au noir, sous locataires, occupants du chef, victimes d'escrocs ...), tous et toutes tombent sous le coup de ce projet de Loi liberticide.

Ce projet est criminel pour les sans logis, alors que les agglomérations françaises n'ont jamais connu autant de logements vides (2 millions en 1998) et aussi peu de logements à faibles loyers accessibles aux ménages à faibles ressources, car il leur interdit de se loger voire de s'abriter . Les foyer et les dispositifs d'urgence sont aujourd'hui saturés, les listes d'attente des HLM sont interminables, les jugements d'expulsions se comptent à 100 000 par an.

Faudra t'il que par centaines des sans abris voire des enfants crèvent de froid ou de faim pour se rendre compte de la stupidité d'un tel projet ?

Incapable de répondre à la montée de la misère, de la crise du logement, des inégalités sociales, le gouvernement a choisi de punir les populations victimes de la fracture sociale et de la crise du logement, et d'interdire aux mouvements sociaux dans leur ensemble un large éventail d'actions collectives.

Nous nous mobiliserons activement pour faire échec à la création de ces délits de pauvreté, comme en octobre 93, lorsqu'un projet de loi pénalisant les squatters et leurs soutiens avait été finalement enterré. Des logements, pas des prisons !



Les Verts ne peuvent accepter que de tels projets soient initiés sans réagir. L'objectif de ces lois est d'abandonner les pauvres à la répression, de les laisser dans la misère sans chercher à améliorer leurs conditions de vies.

Mobilisons nous. Ces lois ne doivent pas passer.

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