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Les violences urbaines
Posté par tribondeau le 11/11/2005 00:00:59
Je tiens avant tout à signaler que ce texte est bien entendu purement ironique.
Nous vivons à une époque formidable : voyez les esprits admirablement raisonnables que le monde moderne a forgés ! Plus de manifestations bruyantes au milieu de la journée, en clamant haut et fort que la vie est injuste (en des termes bien moins pardonnables). Non. Maintenant, on préfère faire ça la nuit. C'est plus prudent, et ça dérange moins les gens pendant leur travail.
Et puis, comme s'en prendre à l'Etat ne servirai a rien - les dirigeants on autre chose à faire ! - on préfère s'en prendre aux voitures des particuliers. C'est bien normal, et ça leur apprendra à laisser leur voiture dehors : ils risquaient de se les faire voler ! Maintenant, au moins, ça n'arrivera pas. Et puis, les voitures, c'est bien ! Puisqu'au moins il y en a, moins on aura de pollution les jours suivants. Les jeunes ont trouvé la solution : Les voitures sont trop polluantes ? Brulez les !
Ensuite, puisqu'on a brulé les voitures, autant en finir avec les abris bus : puisque les travailleurs ne pourront plus se déplacer avec des véhicules a moteur, ils prendront l'air, et leur vélo ! Enfin, tant qu'on ne l'a pas incendié...
Comme il faut bien finir le travail, c'est bien normal de supprimer les écoles : de toute manière, il n'y a plus de voitures pour y amener les élèves, donc on peut garder bonne conscience.


Bien entendu, dans une société aussi parfaite que la notre, il est normal que de jeunes gens si remarquables aient pensé a tout. L'Etat n'écoute pas leurs revendications ? Qu'à cela ne tienne ! Il n'est donc plus nécéssaire de les donner !
Ces génies, donc, veulent également le bien de l'humanité. La modernité nous rend aveugle à la misère ? Il faut donc revenir à l'ancienne méthode : les communications, par exemple, sont trop sophistiquées ; revenons aux bon vieux signaux de fumée : cela donnera en plus une nouvelle raison d'être aux voitures brulées. Ca coute un peu cher le texto, mais c'est pour la bonne cause.
Heros, ils veulent l'etre jusqu'au bout : ils relancent l'économie, tout du moins le marché des automobiles, et réduisent par la même occasion le chomage. Forcément, maintenant, on manque de pompiers, de policiers, et d'employés renault !

Malgré ces raisons evidentes de louer nos heros, nos génies incendiaires, certains titilleurs leur trouveront encore des torts. Mais lesquels ? Meme si tous ne veulent pas que notre bien, il y a encore mille raisons pour tout faire bruler ! Dans leurs maisons, ils s'ennuient. La meilleure solution est evidemment d'organiser un barbecue géant ! Et dans les cités, le bois ne court pas les rues... Le charbon non plus, d'ailleurs ! Alors il faut trouver d'autres combustibles...
Et ils s'inquietent de la sécurités de leurs petits frères (et soeurs) : on les laisse se balader a n'importe qu'elle heure du soir. Ca n'arrivera plus, puisque grâce à eux, on a maintenat un couvre feu qui assurera la sécurité de ces chères têtes blondes.

Après avoir lu cet articles, que quiquonque ose se lever et dire sincerement que la dégradation urbaine actuelle n'est pas en tout points admirable ?
Car c'est réellement incontestable : nous ne pouvons que louer ces braves perturbateurs urabains, c'est bienfaiteur de génie !

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Re: Les violences urbaines
Posté par jirs le 11/11/2005 01:08:50
Si ce texte n'aurait pas été ironique, ca aurait été une facon de voir les choses.
Bien entendu, la dégradation est une chose immoralle et les actuels évènements sont inadmissibles et doivent cesser au plus vite.

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Re: Les violences urbaines
Posté par killerman le 11/11/2005 09:20:47
ton article adopté d'un point de vue humoristique est plutot bof mais ce qui se passe en ce moment est serieux.

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Re: Les violences urbaines
Posté par dolittle le 11/11/2005 13:11:54
ah ? y'a des émeutes en ce moment ?

- -

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Re: Les violences urbaines
Posté par manwax le 11/11/2005 14:43:15
Moi je pense qu'il ne fait pas de mal de mettre un peu d'humour dans tout ça...l'humour dissipe la peur et si les gens riaient plus la paranoïa diminurait... les français seraient peut-être plus enclins à vivre avec des sentiments et pourquoi pas s'apprecier les uns les autre pour en finir avec les préjugé le racismes et ce bon millier de salopries issue de la peur...j'aime bien ton article c'est rafraichissant et ça fait un peu moins balais dans le cul que ce tas d'analyses à la con que l'on nous pond à longueur de journée!!!
Bien sûr le sujet est grave mais si je doit rebatir sur des ruines je préfère le faire avec le sourire

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Re: Les violences urbaines
Posté par raz le 11/11/2005 15:41:17
Cet article est nul, je ne vois pas en quoi c'est humoristique. L'ironie est poussive et on perçoit très bien l'esprit haineux qui est derrière ce texte qui fait abstraction de toutes nuances ou causes vis-à-vis de cet embrasement.

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Re: Les violences urbaines
Posté par l'n le 11/11/2005 17:25:57
soyez pas rabajoie... c'est un sujet serieux mais allez pas faire un blocage pour un peu d'humour...

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Re: Les violences urbaines
Posté par manwax le 11/11/2005 17:42:54
c clair rigolons un peu ça fait du bien
raz----->chacun ses goût

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Re: Les violences urbaines
Posté par coeurmouth le 11/11/2005 19:12:10
On peux rire de tout, mais pas avec tout le monde. Je trouve que ton article est pas mal du tout. Il m'a fait rien, en voyant bien que ton avis est tout le contraire de tout ce ci. Felicitations

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Re: Les violences urbaines
Posté par diez le 11/11/2005 19:44:23
Moi j'aime beaucoup l'article. Ceux qui ont parler un peu avec moi savent très bien que je prend ce sujet plus qu'au sérieux, mais puisque le monde ce fou de notre gueul, alors pourquoi ne pas faire de même... contrairement à certaines actions de fausse rebeillon, cela ne fait pas de mal




DIEZ

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Re: Les violences urbaines
Posté par tribondeau le 11/11/2005 20:09:26
raz, je n'ai absolument pas l'esprit haineux vis a vis de tout ca, j'essaie de comprendre. J'ai surtout eu la trouille, maintenant cet article est simplement ironique, je ne pense pas etre du genre bornée et j'accepte tous les points de vue vis a vis de ces evenements. Je ne suis pas totalement en dessaccord avec certains "jeunes délinquants" par rapport aux conditions des gens vivant dans les cités, du traitement raciste qu'a la police envers certains, mais je voulais par la souligner que bruler les voitures la nuit est absurde et un peu lache.

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Re: Les violences urbaines
Posté par ikki le 12/11/2005 00:17:06
Cet article est très bon et le second degré est permanent.

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Re: Les violences urbaines
Posté par norbert vincent le 12/11/2005 02:26:16
gentil, mais pas très original : ça lorgne sur "la philosophie du néant" ( le nez en l'air, l'air d'un... tsoin,tsoin) ; le Père Ubu et le théâtre de Ionesco datent déjà d'un petit paquet de décennies et je n'évoque même pas Pierre Dac, Francis Blanche....

note 10 ( sur 20 ).

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Re: Les violences urbaines
Posté par manwax le 12/11/2005 02:33:06
norbert vincent--------->facile ce genre de critique... ...tout le mond n'a pas la même culture (surtout lorsque l'on a 15 ans comme l'auteur!)....plus facile encore de critiquer quand on n'expose pas ses écrits.......

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Re: Les violences urbaines
Posté par cdizen le 12/11/2005 07:41:59
Bonjour, je trouve que le texte original est plein d'humour.
Voici deux autres textes plus réalistes, sérieux, le 1er étant un éditorial de l'Express où il est indiqué que tout était prévisible, le second étant un texte d'un philosophe écrivain Tahar Ben Jelloun très connu. A méditer .... au second degré ....
Il me semble que 2 articles résument bien - 1 ) la situation actuelle, - 2 ) celle qui nous attend vraisemblablement (Pourquoi donc en rajoiuter... ? ! )

1 ) L'ETAU (Editorial de DENIS JEAMBAR) EXPRESS du 10/11/2005


Ces révoltes sont un formidable moyen d'intrusion de crises étrangères dont le contrôle nous échappe



Nous savions. Et nous avons laissé faire. Nous savions. Tous. Sans exception. Nous savions que nous fabriquions, depuis trente ans au moins, une bombe nucléaire sociale. Faillite de la politique de l'immigration, faillite de notre urbanisme, faillite de notre système scolaire, faillite économique et, pour finir, cette guerre civile qui s'installe dans les cités et les banlieues, conduite par des jeunes Français, oui, des jeunes Français, qui nient toutes les valeurs d'un pays qui fit rêver leurs parents et leurs grands-parents. Il y a, peut-être, au cœur de ce soulèvement, un maelström de meneurs, de bandes organisées, de casseurs et d'islamistes radicaux qui tirent quelques ficelles. Dans cette escalade, ils cherchent à renforcer leur emprise sur des zones de non-droit, abandonnées par l'Etat, pour y régner par la peur, y installer les règles d'une économie criminelle ou y imposer les lois d'un islamisme extrémiste. Mais s'en tenir à une main invisible est trop facile. Car il y a surtout dans ces banlieues une jachère humaine, ces jeunes «aciviques» faute d'avoir appris le respect de l'autorité, incultes faute d'avoir suivi un parcours scolaire complet, sans emploi faute d'avoir reçu une formation, immatures faute d'avoir été éduqués. Ce nouveau prolétariat intérieur, tantôt prostré, tantôt récalcitrant, est travaillé, cependant, par deux idées nouvelles qui rendent cette révolte singulière. D'abord, ces jeunes ont le sentiment d'enfin exister en se révoltant: les médias leur offrent le miroir qu'ils n'ont jamais eu. Ensuite, nombre d'entre eux croient qu'ils vivent le même drame qu'un prolétariat extérieur, arabe, africain, qui s'est lancé dans une opposition radicale à ces pays dits du Nord qui les fascinent et les rejettent. Ainsi entrons-nous dans une période de troubles inédite où la tension nationale se nourrit d'un sentiment endogène et exogène d'injustice qui fait exploser les cadres classiques. Notre société est psychologiquement assaillie du dedans et du dehors: les révoltes qui secouent nos banlieues sont un formidable moyen d'intrusion de crises étrangères dont le contrôle nous échappe totalement. L'Histoire le montre: les civilisations se désagrègent toujours sous cette double pression. C'est pour cela qu'il nous faut être lucides et ne pas nous satisfaire d'un réflexe d'ordre public, indispensable certes, mais insuffisant. Calmer ces ghettos et les oublier jusqu'à la prochaine révolte serait une folie! Il est impératif et urgent, ici et maintenant, de reprendre la main dans ce milieu humain pour éviter qu'il ne passe vraiment sous la coupe d'influences externes. Nous savons et nous pouvons, même si c'est très difficile dans un monde en pleine mutation, relever le défi de la pauvreté. Nous devons reprendre cet inlassable travail économique et social. Nous ne saurons pas, en revanche, régler cette question si des forces hostiles à notre identité nationale imposent leur vision à ces adolescents qui s'estiment, à tort et à raison, abandonnés. Pour cela, il convient de les traiter comme d'authentiques Français sans se laisser piéger par un discours sur le multiculturalisme, la différence ou l'ethnicité qui ne règle rien, bien au contraire. C'est un défi lancé à l'Etat, qui doit retrouver sa place dans les banlieues. C'est un défi lancé à tous les Français, qui doivent rompre avec trop de préjugés. C'est un défi lancé à ces jeunes, qui doivent accepter leur citoyenneté française avec ses droits et ses devoirs. C'est un défi lancé à leurs parents, qui ont abdiqué toute autorité. C'est un défi lancé au président de la République, responsable de la concorde intérieure, qui, en 1995, écrivait (1): «L'urgence, c'est d'abord la situation de certaines banlieues, où les droits sont bafoués, à commencer par le droit à la sécurité. Il n'est pas acceptable qu'en France, à la fin du XXe siècle, de véritables ‘‘favelas'' forment le terreau d'une économie de type mafieux. Voués à la marginalité parce que, en situation d'échec scolaire, les jeunes sont l'objet des pires tentations. Une insécurité permanente dissuade toute initiative économique.» C'était il y a dix ans. Rien n'a changé.



(1) La France pour tous, par Jacques Chirac. Nil Editions.

2 ) ILS ARRIVENT ! ! par TAHAR BEN JELLOUN Article paru dans l'édition du 29.10.05 LE MONDE








E n'est plus le désert qui avance, ce sont des hommes et des femmes qui arpentent les sables, guidés par une lumière illusoire, et qui, au bout du parcours, finissent par se jeter contre des barrières en fil de fer barbelé. Certains bricolent des échelles avec des roseaux, d'autres escaladent ce mur mouvant pieds et mains nus. Le vent fait des trous dans ces frontières qu'enjambent des Africains avec force et détermination, quitte à perdre la vie. C'est que leur vie a été saccagée, ils veulent la changer, ils veulent sauver celle de leurs enfants restés au pays. Ils ont eu le temps d'apprivoiser la mort.

Au-delà du choc des images et de l'émotion, cette nouvelle désespérance non seulement nous parle mais vient jusqu'à nous, Européens bien lotis, enfants gâtés de la démocratie. Que nous dit-elle ? Simplement que l'Afrique, ou plus précisément ce qu'est devenu ce continent riche et passionnant, est notre avenir. Ce chaos nous guette, nous envoie des messages. A nous de les décoder et d'en tenir compte, c'est-à-dire mesurer la gravité du problème et l'ampleur de ses conséquences.

La décolonisation non seulement a été bâclée, mais sabotée un peu partout où des richesses naturelles ont attisé tant d'appétits. Le pillage de l'Afrique s'est affiné au point de devenir un système parallèle, où les rôles sont bien distribués. Moins les Etats sont organisés, plus le pillage est aisé. Un Etat de droit bien installé ne fait pas l'affaire des sociétés qui prétendent investir en Afrique. En fait, les infrastructures, comme les routes par exemple, sont proposées à des entreprises étrangères dont le comportement renforce le système de la corruption, des malversations et de l'inefficacité. On donne d'une main et on récupère de l'autre. Il faut arrêter cette hypocrisie qui va dans le sens des liaisons malsaines entretenues à l'égard de cette Afrique jeune et nouvelle par les anciens colonisateurs. Résultat : des pays sont condamnés à une sorte de clochardisation. Des cerveaux fuient, des jeunes bacheliers prennent la route de l'immigration sauvage, la caste dirigeante, militaire ou civile, est maintenue au pouvoir selon des calculs vicieux dont le but est de garantir les intérêts du protecteur.

Déjà, au début des années 1960, René Dumont, cet homme du terrain visionnaire, alertait le monde avec un livre pamphlet au titre brutal, L'Afrique est mal partie. Il avait des intuitions fortes ; plus personne, aujourd'hui, ne s'aviserait de le contredire. Non seulement elle est mal partie, mais elle n'est arrivée nulle part, si ce n'est dans des cimetières que remplissent quotidiennement et généreusement l'épidémie de sida et autres malédictions comme la famine ou la guerre. D'autres diraient qu'elle est arrivée dans l'espace de l'oubli, là où plus aucun regard ne se pose, plus aucune oreille n'entend. Un territoire aussi sec que le désert, aussi blanc que la mort qui rafle les enfants avec nonchalance et ironie.

Le monde a pratiquement accepté que des millions d'Africains disparaissent dans l'indifférence. Et l'on s'étonne de voir quelques milliers d'hommes et de femmes traverser, à pied, le désert de plusieurs pays et se diriger vers une frontière avancée en terre africaine, pleine de trous, et donnant sur une terre européenne.

Ces hordes affamées qui marchent des jours et des mois, ces ombres échappées à la nuit, ces voyageurs perdus dans le temps viennent frapper à nos portes, dignement, et font le geste avec la main pour dire la faim. Certains ont été dépouillés par des passeurs, véritables mafieux, ont poursuivi leur marche infinie. Ces « gens de la périphérie, habitants des faubourgs de l'histoire (...), ces commensaux non invités, passés par l'entrée de service de l'Occident, ces intrus qui arrivent au spectacle de la modernité au moment où les lumières vont s'éteindre », comme l'a écrit Octavio Paz à propos des Latino-Américains qui entraient, en Amérique en forçant les frontières, ces milliers d'êtres dont personne ne veut à sa table ne sont pas nés pour errer dans le désert ni pour risquer leur vie sur une embarcation douteuse ou en se jetant sur des barrières en fil de fer barbelé. Ils ne sont pas nés avec la malédiction dans les gènes ni avec un destin voué au malheur.

Ils ne sont pas invités, et pourtant ils sont là : nous sommes tous des Africains, disent des Albanais, des Maghrébins, des Indiens, des Pakistanais, des Philippins...

La planète vacille, et le monde se contente de colmater la peur et d'encourager le repli. Des frontières se ferment, on parle d'invasion, on cherche à ouvrir des camps de rétention en Libye, des espaces où seront parquées les ombres de cette immigration sauvage, pas si clandestine que ça, les passages se font en plein jour, on force la porte.

Notre avenir rejoindra cet enfer si rien de décisif n'est entrepris. L'Europe ne pourra plus vivre en paix et en sécurité, car le désert avance, comme si les enfants de ceux qu'on a dépossédés s'étaient mis instinctivement en route vers les pays du Nord, là où ils offrent leur force de travail. Mais la peur brouille les repères et on incrimine les victimes d'une situation aggravée par la mondialisation.

Refouler ces hommes et ces femmes, les abandonner dans le désert ou même les raccompagner chez eux ne résout pas le problème. Le Maroc s'est vu assigner le mauvais rôle, celui du gendarme empêchant l'Europe d'être « envahie » par ces hordes anonymes. Nous avons tous vu ces images d'un Camerounais fondant en larmes et montrant la couleur de sa peau en disant au journaliste européen : « C'est pas pareil, pas pareil. »

Alors, il est temps que l'Europe regarde vers le Sud et ait assez d'imagination pour mettre sur pied une véritable politique de l'immigration, qui serait accompagnée d'un plan d'investissement dans ces pays pauvres, ou plutôt appauvris. Il faut créer une politique africaine au sein de l'Union européenne, une politique sérieuse et intègre qui fasse barrage aux intérêts particuliers des anciennes puissances coloniales, aide les démocraties naissantes et soutienne un développement vraiment durable.

Tahar Ben Jelloun

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Re: Les violences urbaines
Posté par phyziko le 12/11/2005 13:21:07
J'aime beaucoup ! C'est vrai quoi ! On devrait leur donner la medaille d'honneur à ses jeunes ! Enfin des gens qui prennent les problèmes de la france au sérieux. Merci à eux de se debrouillé pour faire baisser le chomage et éviter que nos petit(e)s frères/soeurs se prennent une balle perdue. Il ne mank plu que la question du racisme.. beaucoup moins comique cette fois...
Merci pour ton article j'aime beaucoup !

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Re: Les violences urbaines
Posté par jojo0378 le 12/11/2005 21:37:17
super ton article!!! j'adore continu a nous faire rire!!!

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Re: Les violences urbaines
Posté par yuya le 14/11/2005 10:03:57
l'article est de qualité,je l'admet,mais il faudrait peut-être réfléchir sur pourquoi ces violentes actions,mis a part le fait que les medias se sont donnés beaucoup de mal pour nous montrer messire Sarko tenant quelques solutions radicales concernant les violences dans les banlieus... et qu'on assiste à une sorte de réponse tout aussi explicite.Il faut assurément écouter les acteurs de cette débandade plutôt que d'ironiser sur quelque chose que l'on ne conait pas.1000 excuses si l'auteur est issue de la banlieue.

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Re: Les violences urbaines
Posté par marion29 le 14/11/2005 19:26:26
j'trouve que ton article est assez limite... ca fait pas avancé grand chose et c'est carrément simpliste.... mais bon chacun son opinion!

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Re: Les violences urbaines
Posté par choopinett le 14/11/2005 21:46:34
bravo , au début , quand j ai lu le theme je croyait que tu ne rigolais pas mais , apres tu a précisé que c est sur le ton de l ironnie.
C est bien d en rire.
J espere que tout rentrera dans l ordre dans le respect des deux parties

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Re: Les violences urbaines
Posté par anthy le 24/12/2005 12:06:47
Oui, mais, des fois on se demande pourquoi ils ont mis tout ce mnde dans des tours(HLm) et eux essai de faire compredre a tout le monde leurs vies.

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Re: Les violences urbaines
Posté par norbert vincent le 27/12/2005 00:54:26
pou cdizen : merci pour avoir réédité Tahar Ben Jelloun.

pour manwax : j'exposerai " mes écrits" quand je le déciderai. En attendant, je critiquerai les écrits des autres quand ça me chantera : ces forum sont précisément faits pour çà !...

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Ils ont raison
Posté par festisat le 10/01/2006 23:10:58
Sérieux, je serais à leur place je ferais pareil. Evidemment ils font de la merde, mais ils ont raison. Regardez! Maintenat une voiture brûle on ne se pose plus la question! Ils ont instauré leur loi! Qui va plier en premier?Surement Pas eux!Encore moins le Gouvernement! Ce seront Les petites gens! Les démunies comme les plus riches! Nous sommes tous visés et nous nous faisons tous avoir! Imposé sa loi est la chose la plus difficile mais après, après....
Soit nous fermons tous notre gueule soit nous cherchons, en tant que citoyen à ce qu'un débat national soit mis en place dans le but de réconcilier la société et de se mettre au boulot.
A vous de voir ce que vous voulez...

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