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5 jours à vivre
Posté par hayven972 le 23/02/2010 00:00:05
J'étais comme paralysé, comme déconnecté, tout d'un coup tout s'obscurcie autour de moi, je n'entendais plus rien si ce n'est ce bruit de battements de tambour qui résonnait sans relâche dans ma tête ;
Ce n'était rien d'autre que mon cœur qui entamait une effroyable course. Soudain, je senti un ruissellement me caresser les joues. Etait-ce des larmes de tristesse ? De colère ? Ou bien la peur qui m'envahissait. Quand je repris mes esprits, j'étais assis sur un fauteuil se trouvant devant un bureau, et en face il y avait cet homme aux visages ridé, avec quelques mèches de cheveux de part et d'autre du crâne. Il était vêtu d'une blouse blanche avec un stéthoscope autour du coup.
Tout me revint, c'était le docteur Weller, spécialisé dans les maladies du sang, comme la leucémie. Leucémie un trop joli mot pour un cancer.
En effet, la leucémie est un cancer du sang qui se caractérise par une prolifération excessive de globules blanc, entrainant par la suite une insuffisance de globule rouge dans le sang. Si elle est décelée tôt, elle peut être guérit avec de long traitements, mais pour moi il est déjà trop tard. Je le sais bien, car le docteur Weller venait de m'annoncer que j'étais atteint d'une leucémie, et qu'il me restait plus que cinq jours à vivre.
En rentrant chez moi, il s'est mis a pleuvoir des cordes, je marchai tête baissé, le regard vide, alors que tout le monde se cherchait un abris pour se protéger, j'entendait sans cesse cette phrase prononcé par le docteur Weller et qui changeait ma vie : "Mr Sérat, j'ai le regret de vous annoncé une nouvelle on ne peut plus bouleversante, les résultats de vos derniers examens sanguins ont révélés une insuffisance de globules rouge dans votre sang... Vous êtes atteint d'une leucémie" ; et comme si cela ne suffisait pas il a rajouté : "il ne vous reste plus que cinq jours a vivre". Pourquoi ? Qu'ai-je donc fait pour mériter cela ? Tant de questions qui fusaient dans ma tête sans pour autant avoir de réponses.
J'ouvris enfin la porte de mon appartement ; trempé jusqu'au bout des pieds, je me dirigeai dans la salle bain, me dévêtit et pris une douche chaude. Il n'était que midi et pourtant ce ciel aussi maussade et gris que mon esprit donnait l'impression d'être en fin de journée, je n'avais pas vraiment l'appétit mais je me suis laissé tenter par un bol de soupe que j'avais préparé la veille. Alors que j'entamais ma première cuillerée le téléphone sonna, je répondis. C'étais Catherine une amie d'enfance. C'était une très belle femme avec un sourire qui vous réchauffait le cœur, elle n'était pas très grande de taille mais avait une générosité immense, elle avait un regard d'ange, qui vous perçait le cœur mais si rassurant à la fois. Catherine avait la joie de vivre, elle aimait la vie, très optimiste de nature c'était un vrai rayon de soleil.
Elle m'appelait souvent pour prendre de mes nouvelles j'aimais entendre sa voix, mais aujourd'hui je voulais rester seul loin de tout. Au téléphone je pris une voix joyeuse pour ne pas l'inquiéter mais au fond de moi je voulais lui dire la vérité. Elle me demanda si tout allait bien je m'efforçais de lui répondre que oui. "Et comment sa c'est passé chez le doc ?" me questionna t'elle. Mon cœur s'accéléra, un moment de silence se fit entendre et d'une voix hésitante je lui affirmais : "Oh ! Rien de bien grave c'est juste une maladie bénigne sans grande importance." Mais pourquoi lui avais je mentis ? Nous qui nous nous disions tout. Après quelques mots échangés elle raccrocha, je m'installai dans mon canapé, alluma la télévision et finis ma soupe avec un léger sentiment de honte et d'incertitude vis-à-vis de mon comportement a l'égard de Catherine.


Il est maintenant 18h, je m'étais assoupi malgré moi, j'ai été pris d'un coup de fatigue ; le docteur m'avait parlé de certains symptômes dû à la maladie, notamment l'anémie, une fatigue musculaire causé par une mauvaise irrigation du dioxygène dans le sang.
Je me réveillais peu à peu, il faisait déjà nuit je m'avançai près de la fenêtre, le ciel est toujours couvert et la pluie n'avait cessée. La ville avait pris un autre aspect, chaque scintillement de lumière qui l'éclairait était semblable aux concentrations d'étoiles que l'on peut apercevoir lors d'une nuit à ciel dégagé. Les gouttes de pluie frappant ma fenêtre me faisait penser aux bruits que faisait la pluie sur les feuilles de bananiers dans les pays tropicaux pendant les pluies orageuses. C'était très mélodieux et apaisant.
Catherine et moi avions beaucoup voyagé, nous aimions voir d'autres horizons, d'ailleurs certains de nos voyages nous ont permis d'avoir un regard différent sur le monde.
Voilà que je me mis a pleuré, je songeais a toutes ces choses que Catherine est moi avions partagé tout au long de notre vie, nos joies, nos peines, nos éclats de rires.

Un nouveau jour commence, et le soleil n'a toujours pas fait son apparition, le ciel est toujours gris. J'essaye tant bien que mal de prendre mon petit déjeuné, le docteur ma prescrit quelque médicament, en y repensant bien sa me fait sourire, à quoi bon prendre des médicaments alors qu'il ne me reste que quatre jours à vivre.
Oui, quatre jours, quatre malheureux jours, j'avais le cœur gros, les larmes aux yeux, et toujours les mêmes questions qui me revenait.
Pourquoi m'a ton choisis ? Pourquoi était je obligé d'en mourir ?, et Pourquoi me laissé que cinq jours à vivre ? Alors que d'autre était atteint d'un cancer sans pour autant avoir un délai de vie si court. Je tournais en rond dans mon appartement quand je vis un rayon de soleil illuminé la pièce entière. Le soleil ! Enfin ; mais a peine que je me sui hué en direction de la fenêtre il a aussitôt disparu a travers les nuages.
Une idée me vint à l'esprit, je décidai d'appeler Catherine et tout lui dire comme je l'ai toujours fait. Peu sur de moi, la main moite et tremblante, le cœur angoissé, je pris mon courage a deux mains et composa le numéro de Catherine. Mon cœur s'emballait à chaque sonnerie du téléphone, elle répondit enfin. Sa voix douce et tendre m'apaisa suffisamment pour entamer la conversation. Tout d'abord comme a notre habitude nous prenions de nos nouvelles, ensuite je suis passé à l'action. Je lui ai tout avoué, les larmes m'inondaient les yeux, j'avais du mal a respiré mais je devais le lui dire. Elle s'est mise a pleuré aussi, et s'est mise en colère pour lui avoir non seulement mentis mais lui avoir caché la vérité. Je me suis expliqué en lui disant que sa n'avait pas été facile d'apprendre la nouvelle, que j'avais eu peur, que j'avais eu honte et que je ne voulais surtout pas qu'on pleure sur mon sort et lui faire du mal ; et que si j'ai décidé de le lui dire c'est parce que j'avais besoin d'aide et de son soutien car elle était ma meilleur ami.


Je laissai Catherine les larmes aux yeux, mais je me sentais soulagé et le cœur léger pour mettre confessé à elle.

Il était déjà quinze heures et pourtant je ne revis pas le soleil depuis sa dernière apparition éclair, peu à peu la pluie se mit a tombé doucement, le temps lui aussi était triste, il n'arrêtait pas de pleuré, et d'inonder la terre, comme la peur et le chagrin inondent mon cœur.
Mes crises d'anémie ne me donnaient pas de répits, et je ressentais quelque palpitation au cœur qui m'obligeait à m'allonger.

Le lendemain, à ma grande surprise Catherine est venu me rendre visite, elle est arrivée de bonheur, toujours aussi ravissante elle me proposa d'aller nous baladé un peu, afin que je puisse voir autre choses, et changé d'air. Je n'étais pas très emballé par son idée mais ensuite je me suis laissé séduire.
Nous sommes allés dans un parc dans lequel se trouvait un lac, nous avons décidé de nous installer sur un banc prêt d'un saule pleureur. Des cygnes majestueux nageaient tranquillement sur le lac, au loin des cris d'enfant joyeux se faisaient entendre ; Catherine posa sa main délicatement sur la mienne ce fut un geste très réconfortant à mon égard et je sentis pour la première fois depuis cette terrible nouvelle une sensation de bien-être et une envie de me battre contre cette maladie qui me rongeais corps et âme chaque secondes, même si je savais que j'étais condamné. A cet instant je sentis en moi une envie immense de profité de mes derniers souffles, de voir encore plus de choses, partir de ce monde avec des souvenirs pleins la tête. Tandis que je reprenais gout a la vie, j'aperçu quelque rayon de soleil qui se projetait sur le lac, tel un miroir ; mais les nuages étaient bien décidé a ne pas laissé place au soleil et continué a se battre. Je me comparais au soleil qui tant bien que mal se battait pour essayer de se montrer, comme moi qui essayer de me batte contre la leucémie ; et les nuages qui persistait constamment à obscurcir le ciel comme la maladie obscurcie ma vie.

Catherine me proposa d'allé manger au restaurant, je ne puis refuser de peur de l'offensé.
Elle m'emmena dans un restaurant sur un bateau luxueux qui faisait le tour de la ville ; le repas et l'ambiance y était très agréable. Au cours du repas, nous parlâmes de nos voyages, de nos amours, et de tous ces bons moments passés, comme la fois où nous nous sommes perdus en Egypte dans l'une des pyramides après s'être éloigné pendant une minute du groupe de voyage. Ce fut une expérience très émouvante.

Plus le temps passait et moins je pensais a la maladie, la compagnie de Catherine était pour moi un bon remède. Cette soirée ma permis d'être l'homme que j'étais avant, l'homme sans la leucémie. J'ai insisté à ce que Catherine me tienne compagnie pour la nuit.

Le réveille ne fut pas facile, pour une fois j'ai pu passer une nuit sans larmes, une nuit sans déprimé. Catherine était déjà levée, je sentais une bonne odeur d'œufs brouillé qui ravivait mon nez. En entrant dans la cuisine, je vis que le petit déjeuné m'attendais, Catherine était là, debout près de la table, elle me fit un grand sourire.


Durant la journée mes pensées s'était arrêté sur les évènements de la soirée d'hier, ce fut une soirée inoubliable. Mais très vite je fus rattrapé par mes fantômes, en effet, on était jeudi et il ne me restait plus que deux jours à vivre et ce temps toujours monotone, sans soleil n'arrangeais rien. Voici maintenant quatre jours que le ciel est gris et qu'il ne cesse de pleuvoir. Vais-je donc partir sans jamais revoir un ciel bleu ? Sans revoir la lumière et la chaleur du soleil ?

Catherine et moi décidâmes d'aller au cinéma pour voir un film comique. Apres le film nous sommes partis manger au restaurant du coin et pour finir nous avons marché à travers la ville tout en discutant de tout et de rien.
Cette nuit, était une nuit très spécial. Tout d'abord parce que c'était la pleine lune, elle était énorme sa lumière éclairait la ville entière et pour la première fois je vis le ciel dégagé sans aucun nuage, composé d'une multitude d'étoiles. Ce fut magnifique !

Je réalisais, que c'était la dernière fois que je verrai la lune, un ciel étoilé, la ville ou j'ai grandis et vécu, toute la beauté de ce monde et surtout je réalisai que je ne révérai plus Catherine. D'ailleurs ce soir elle était radieuse, la lumière de lune sur son visage la rendait plus éblouissante que jamais. J'avais de la chance d'avoir une amie comme elle, une amie qui ma toujours soutenu et qui continue à me soutenir en m'insufflant l'air que la vie tente de m'enlever. Je ne pense pas que j'aurais pus tenir sans elle.

La soirée s'achève et le ciel est toujours aussi beau. Catherine et moi rentrons à la maison, sur le chemin nos éclats de rire viennent brisée le silence de la nuit.
Nous avons décidé de ne pas dormir de la nuit pour me mieux profiter de nos derniers moments, faire le récapitulatif de nos vie, de nos promesse. A ce moment j'eu l'impression que j'acceptais ma destinée, de toute façon je n'avais guère le choix les dés étaient déjà jeté.
Il est 17h, nous somme vendredi mon dernier jours, le soleil se couche, le ciel est bleu azur quelque nuages viennent faire leur apparition, moi qui voulait tant voir le soleil le voici enfin !
Il est radieux, somptueux, je sens sa chaleur me caresser la peau, sa lumière m éblouie mais j'en suis ravie. Soudainement je sens la fatigue de la veille et une crise d'anémie s'annonce je décide de m'asseoir sur le canapé, Catherine vint me rejoindre nos yeux étaient fixés vers la fenêtre les rayons du soleil illuminait l'appartement, le ciel avait changé de couleur il était passé du bleu au rouge, du jaune à l'orange et je vis l'apparition de la première étoile. Au fur et a mesure que le soleil se couche mes yeux se ferment, j'étais comme paralysé, comme déconnecté puis tout s'obscurcie autour de moi, je n'entais plus rien, je n'entais même plus ces battements de tambour que faisait mon cœur.

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Re: 5 jours à vivre
Posté par gwada87 le 26/04/2010 07:06:58
j'ai bien aimer ton histoire mais j'espere que se n'est pas la réalité !!! parce que vue que tu est en forme pour ecrire la fin j'espere que c'est pas en faite Catherine l'histoire !!! continue !!!

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