Messages | Nouvelle branche de discussion | Répondre | Rechercher | | Bien faire l’amour en dix leçons Posté par spy le 26/08/2015 18:35:01 | Bien faire l’amour en dix leçons
Il a vendu plus d’un million d’exemplaires du « Traité des caresses ». Gérard Leleu, sexologue et thérapeute du couple,
s’attaque cette fois à « L’art de bien faire l’amour ». Ce médecin défend « l’amour haute couture » et veut absolument faire comprendre aux hommes que « la femme qui se déshabille en trois minutes et jouit en quatre, on l’oublie ! ».
Comment réussir une fellation ou trouver son point G ?
Demandons à Gérard Leleu de partager avec nous ses conseils pour être (encore plus) épanoui(e) au lit.
Éveillez-vous
Pour être à l’aise sous la couette, rien de tel que la masturbation. Pour Gérard Leleu, c’est la première règle : « il est essentiel que la femme se connaisse, du point de vue physiologique et anatomique, qu’elle découvre son sexe par la vue et le toucher : le capuchon, le clitoris, les petites et les grandes lèvres… ».
L’autoérotisme
permet de mieux connaître son corps et d’apprivoiser sa jouissance. « La femme doit s’éveiller elle-même. Si sur le plan clitoridien, c’est presque instantané, il faut être entraînée pour éveiller son vagin, que je surnomme d’ailleurs ‘la belle au bois dormant’ ! La méthode classique serait de demander à un ‘prince charmant de l’aider’ !
Mais parfois il n’y connait rien et va faire des va-et-vient ! La femme peut s’autoérotiser avec des sextoys, car avec le doigt c’est difficile. »
Comment ?
« En associant des caresses clitoridiennes pour provoquer le conditionnement du plaisir qui va alors se greffer derrière, dans le vagin. »
Pour le sexologue, « repérer les points vulvaires ou vaginaux permet ensuite de guider son partenaire et de lui apprendre qui on est et ce qui nous donne du plaisir ».
Briefez votre homme
Vous venez de changer de partenaire ?
N’hésitez pas à lui apprendre les gestes qui vous font du bien. « L’autre ne peut pas deviner ce que vous ressentez ! Il faut donc le guider », insiste Gérard Leleu.
Caresses, préliminaires, positions : communiquez !
Mais avec légèreté… « Ne lui faites pas un exposé mais dites-lui de façon précise : ‘un peu plus à gauche’, ‘en haut’, ‘plus fort’ ou ‘moins fort’.
Privilégiez des phrases brèves
et évitez la critique, au risque que l’autre se braque. »
Soyez stratégique et pensez à des formules du type ‘j’adore comme tu me caresses merveilleusement mais ce serait mieux si…’.
Abandonnez-vous
L’auteur de « L’art de bien faire l’amour » est catégorique : « Si vous êtes trop crispée, vous ne sentirez rien. Offrir son corps est toujours une épreuve, on ne se donne que si on s’aime. Sauf que même les plus belles des femmes ont des complexes ! ». D’où l’utilité d’apprendre à lâcher prise. Si vous considérez une partie de jambes en l’air comme une séance de gym, il y a peu de chance que vous vous laissiez emporter par un vent d’érotisme.
Pour mettre toutes les chances de votre côté,
essayez de vraiment ressentir les caresses de votre partenaire : il n’y a rien de plus relaxant.
Pour vous détendre, contrôlez votre souffle : « Respirez profondément par le nez en gonflant l’abdomen puis bloquez la respiration et soufflez.
C’est ce qu’on appelle la respiration à 4 temps », indique le médecin.
Oubliez l’orgasme
C’est peut-être comme cela qu’il viendra ! Gérard Leleu ne cesse de le répéter à ses patientes :
« Il ne faut pas être dans la course à l’orgasme, c’est le meilleur moyen justement de ne pas en avoir ! La femme est soumise au terrorisme de l’orgasme, il faut dédramatiser. Si on veut la fusée, on ne l’aura pas !
Ce qu’il faut attendre lorsqu’on est avec quelqu’un c’est la tendresse, le contact physique et le plaisir. Et si l’orgasme arrive, tant mieux ! Il ne faut pas imaginer qu’on est anormale lorsqu’on n’a pas d’orgasme, ce n’est pas automatique chez la femme. »
Mais que faire
lorsque notre partenaire vous assène d’un vigoureux '‘Alors tu as joui ?’'. Simuler… ou pas ? Doit-on prôner la vérité ou s’égosiller à jouer les simulatrices ?
« La simulation a un côté pratique car l’homme croit alors que tout va bien. Sauf que simuler c’est refuser le progrès, couper le perfectionnisme de l’homme et se couper du vrai plaisir. » Comment faire en effet pour améliorer vos câlins sous la couette si votre homme est déjà persuadé d’être le nouveau Rocco 2010 ?
Apprenez-lui la caresse clitoridienne
Une fois de plus, il faut apprendre à son homme où se trouve et comment fonctionne notre clitoris.
« C’est de la joaillerie, de la finesse : les mouvements doivent être peu importants en amplitude, il ne faut pas aborder le clitoris
directement sur le gland mais à travers le capuchon. Surtout, l’homme doit être constant dans les mouvements et ne jamais s’arrêter, sinon la femme sera folle furieuse ! Le partenaire doit être complètement à l’écoute de la femme, dans le frémissement, la respiration. Et quand l’orgasme est arrivé, il faut s’arrêter sinon cela devient douloureux. »
Découvrez le point C
Pourquoi aussi ne pas mettre votre homme au cunnilingus ? Pour Gérard Leleu, « le baiser vulvaire, caresse subtile de la pointe de la langue, est la façon la plus somptueuse d’atteindre l’orgasme. »
Pensez aussi à la caresse vaginale,
quand l’homme va stimuler le vagin avec ses doigts ou un objet.
« La femme doit être en confiance mais il faut savoir que la caresse vaginale donne plus de plaisir que la pénétration, car les muqueuses vaginales sont une véritable constellation érotique. »
Et là, le sexologue nous révèle un secret : le point C !
Comprenez un point situé dans le cul-de-sac postérieur, c’est-à-dire en arrière du col de l’utérus.
« Le massage du col : les femmes en tombent dans les pommes ! ». La mauvaise nouvelle c’est que c’est pratiquement impossible de l’atteindre seule, le col étant situé à 6 ou 7 cm de l’entrée du vagin…
Redécouvrez le point G
Demandons à Gérard Leleu si le point G existait vraiment.
« Absolument ! Mais il peut ne pas être éveillé et ce qui est certain c’est qu’il est plus ou moins sensible ».
D’où la question : comment trouver son point G ?
« Ce n’est pas très difficile : il se situe sur la face antérieure du vagin, côté vessie, à 4 cm (2 phalanges) de l’entrée. Au
toucher, c’est une zone où il y a comme des plis, je dis souvent comme quand la mer se retire sur le sable. Votre partenaire doit carrément y aller, par une pression appuyée sur le point G. S’il se trouve bien sur le point G, la femme aura envie d’uriner : c’est un signe typique ! »
Réussissez la fellation
Aucune pression ni obligation par rapport à la fellation. Mais si vous voulez tester « le baiser pénien », Gérard Leleu conseille d’associer la technique et l’instinctif. « Écoutez votre instinct, oubliez votre peur et tout ce que vous avez appris. On ne fait pas une fellation à un homme dans le but qu’il éjacule mais pour le plaisir. »
Côté technique, prenez une position confortable :
vous pouvez par exemple vous agenouiller entre les jambes de l’homme. Avant de se précipiter sur son sexe, caressez tout d’abord son ventre, son pubis et l’intérieur de ses cuisses. Caressez ensuite son pénis avec vos mains puis votre bouche. Puis, « associez le va et vient des lèvres qui suce le gland à un mouvement d’une des mains à la base de la verge. »
Choisissez les meilleures positions pour vous
« Seules 3 femmes sur 10 connaissent l’orgasme vaginal, c’est atroce ! », s’exclame Gérard Leleu. « Demandez à votre partenaire de faire durer et d’oublier ‘l’amour coq’ : je te saute dessus et en deux minutes c’est fini ! Le partenaire doit apprendre la maîtrise de l’éjaculation », insiste le sexologue.
Certaines positions
permettent également à la femme de mieux ressentir le plaisir. Oubliez le missionnaire classique : « le problème c’est que la femme ne peut bouger ». Testez plutôt le missionnaire amélioré : « l’homme est à genoux, la femme sur le dos, un coussin sous le bassin, les jambes pliées sur ses seins. La vulve est présentée à l’homme, il peut aller profond et stimuler le clitoris de sa compagne ». Pensez aussi à la levrette, rebaptisée la position de la lionne par Gérard Leleu.
« La pénétration du pénis est profonde, et il y a contact avec le point G si le dos est droit. L’accès au clitoris pour la femme et pour l’homme est aisé ».
Et si vous aimez avoir le contrôle,
privilégiez la position d’Andromaque : « la femme est au-dessus, aux commandes : elle peut se caresser en même temps que l’homme la pénètre, lui la regarde et peut caresser ses seins ».
Sachez gérer la panne
L’homme a parfois peur de ne pas être à la hauteur et les troubles de l’érection sont sa plus grande inquiétude. Et, selon Gérard Leleu, les femmes ne savent pas toujours comment réagir quand leur partenaire a tout d’un coup une panne.
« Déjà, la femme doit arrêter de penser qu’elle est en cause,
narcissiquement parlant ! Elle fait souvent de cette panne un affront personnel, elle va paniquer alors que celui qui est en difficulté, c’est lui, son partenaire ! Il faut donc se porter à son secours. »
Et le sexologue de conseiller la psychologie avant la tactique érotique : « il faut rassurer son partenaire : ‘ne t’inquiète pas, cela arrive’, ‘ce n’est pas un problème’, ‘si ça ne va pas ce soir, ça ira mieux après’. Si on se moque d’eux, c’est une blessure à vie ».
Puis le spécialiste conseille des « gestes d’excitation », pourquoi pas une fellation si vous en éprouvez le désir ou une pénétration dans la position d’Andromaque :
« si le vagin est bien distendu, bien lubrifié, une verge même pas complètement bandante, on peut l’introduire. L’homme peut alors
se remettre et reprendre de la vigueur ».
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