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Ballade pyrénéenne

Et voici, un petit compte rendu d'une ballade pyrénéenne. Cette fois-ci, nous sommes partis en raquettes à neige...


Le départ fut quelque peu mouvementé. Nous avions prévu de partir le dimanche matin en compagnie de Guillaume et plusieurs de ces amis. Guillaume, Catherine et moi étions déjà à Luchon, mais j'avoue que j'eu quelques difficultés à me réveiller. Du coup se fut, au dernier moment, la course au préparatif. Il fallut de toute urgence louer des raquettes, durant une période de vacances : quelle folie... Après une demi-heure d'attente et la rencontre avec un vendeur fort peu sympathique, nous pûmes enfin partir en direction de la vallée du Bourg d'Oueil. Là je fus à deux doigt de repartir me coucher. Je casse mes lunettes de soleil en sortant de la voiture et je passe vingt minutes à tenter de régler mes raquettes à neige chose inutile... Matériel défectueux. Finalement nous sommes tout de même partis en direction du col. Il était 11 H !

La montée au col fut tranquille. Nous avons tout d'abord quitté le petit village de Bourg d'Oeuil en longeant quelques près enneigés. Puis nous avons remonté un ruisseau à moitié enseveli dans la neige jusqu'au col tant attendu. Là, coup de fringale. J'ai faim et je ne me sens pas l'envie de poursuivre le chemin. D'autant plus que le pic du lion, sommet que nous devions faire est inaccessible faute de pentes fortement verglacées, et que le choix d'une majorité de personnes s'est orienté vers le lac glacé situé à une demi heure de marche du col. Heureusement un des compagnons de Guillaume pas très à l'aise sur ses raquettes, a préféré s'arrêter à la hauteur du col. Je suis donc resté avec lui, de même que Catherine. A tout hasard, nous proclamions haut et fort, que si l'état de la neige nous le permettait, nous ferions le sommet voisin, plus accessible que le pic du lion.


Ainsi tandis que Guillaume et le gros de sa troupe partirent en direction du lac. Catherine, Christian et moi, nous nous posâmes tranquillement à l'ombre d'un sapin à quelques encablures du col. Pique nique fort appréciable, Jambon de pays, pain bio...

Après ce repos bien mérité, nous décidons de tenter l'ascension du Mont Né. Sommet haut de 2147 mètres. Facilement accessible lorsque la neige est bonne. Or, ce n'est pas le cas. Et ce n'est pas sans difficulté physique et morale que j'entrepris cette nouvelle marche. Catherine était devant et Christian abandonna dès le début de l'ascension. Ce n'était pas la montée en soi qui était difficile, mais plutôt l'idée d'une descente délicate où la chute n'était pas à exclure.

Je me souvins alors des paroles de Jean Louis Etienne sur sa traversée du pôle nord en solitaire : "je regardais cette immensité blanche, et je me dis je n'y arriverai pas... " finalement il parvint à réussir son aventure. Fort de cette expérience, et après une courte discussion avec Catherine, je décidai de reprendre l'ascension, qui était déjà bien avancée. J'oubliais quelque peu mon appréhension du retour, et se fut avec émerveillement que je vis le sommet de ce mont... et la construction de murés de neige certainement établis pour un bivouac hivernal. Le temps était superbe on apercevait toutes les cimes environnantes dont la lointaine silhouette de l'Anéto.

Je pris un repos bien mérité qui me permit de calmer mon anxiété sur les risques du retour et de laisser le temps à Catherine de croquer quelques paysages. Blotti contre un des murés, j'admirais ce paysage qui s'étalait devant moi et je compris sans peine tout l'intérêt de se dépasser physiquement et moralement dans une ascension pyrénéenne. Je repensais une fois de plus aux paroles de Jean louis Etienne : "je crois que le moteur principal, c'est le rêve, c'est ce contact avec la nature, c'est la recherche d'un contact intime... ". Sur ce sommet j'étais bien. Peu importe les difficultés du retour, il faisait bon vivre, le vent ne soufflait plus et le paysage était un vrai cadeau de la nature.


D'ailleurs contrairement à mes pensées le retour se fit sans aucune difficulté. Même si par endroit la neige était dure comme du roc, le rythme était rapide, et nous étions à l'aise dans la descente. Un des amis de Guillaume nous rejoignit au moment du départ. Nous l'accompagnâmes sur le sommet, puis nous redescendîmes tous les trois.

De retour au col nous rejoignîmes le gros de la troupe. Le retour vers le village fut calme - juste une boule de neige envoyée par Catherine sur Guillaume, et des tentatives de réponse de la part de Guillaume. Nous traversâmes sur le côté nord de la petite vallée une forêt clairsemée composée de sapins, de hêtres et de bouleaux. Le soir tombait lorsque nous atteignîmes le village de Bourg d'Oueil, point d'arrivée de notre randonnée.

L'arrivée à Luchon fut une bonne conclusion à cette journée quand, suite à quelques plaintes déposées sur l'état des raquettes par les clients précédents, nous ne fumes pas obligés de payer les locations... Finalement mon vendeur fort peu sympathique dû se rendre à l'évidence et taire sa mauvaise humeur.
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Re: Ballade pyrénéenne
Posté par legolasgirl le 20/08/2004 07:57:06
Bravo pour ton article très orginial! moi qui connaît bien les Pyrénnées même si j'habite en Bretagne! j'y vais en vacances presque tousl es ans et je ne sui pas déçue l'année dernière je suis retourner à Argelès Gazost j'adore cet endroit on est monté dans un funiculaire où l'on pouvait voir les premières montagnes et la plaine de Pau( la plaîne du PO? lol petite blague pr mon prof dE Géo!) c'est magnifique, comme la Bretagne, c'est calme et la nature se marie très bien!
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Publié le 01 mai 2004
Modifié le 01 mai 2004
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