| Colin FarrellRetour sur la carrière de ce jeune sexe-symbole irlandais...Qui serait assez fou mais audacieux de quitter sa vieille province natale de Dublin pour pénétrer dans la jungle médiatisée, sélective et surtout impitoyable d'Hollywood ?
Pas grand monde sans doute, mais Colin Farrell lui, s'y est risqué pour le plus grand plaisir des producteurs et réalisateurs en herbe (via Joel Schumasher auteur de Tigerland qui a révélé Colin Farrell). Cet acteur charismatique Irlandais appartient désormais à Hollywood et croule sous les projets.
Mais avant de s'intéresser à son avenir très prometteur, revenons sur ses débuts et sa jeune carrière qui a pris une allure fulgurante depuis le drame militaire très musclé, Tigerland où il campe un soldat effronté qui se prépare à la guerre du Vietnam. Son énergie, son humour "casse-pied" et sa présence d'une rare qualité le révèle au grand public.
Désormais, les projets s'enchaînent inopinément et Colin réussit en 2002-2003 un triplet de longs métrages à en faire pâlir plus d'un. Tout d'abord un autre drame militaire aux allures mi-polar mi-historique où il interprète un étudiant en droit qui exerce ses fonctions de juriste en captivité pendant la seconde guerre mondiale. Le film, c'est "Mission Évasion" et Colin y côtoie une immense star américaine, Bruce Willis bien-sûr qui mène la danse de surcroît épaulé brillamment par ce jeune Irlandais. Vient ensuite le film futuriste très attendu, fruit d'une collaboration titanesque entre deux géants d'Hollywood ; j'ai nommé Steven Spielberg et le tombeur de ses dames, Tom Cruise qui se met désormais à la production qui lui réussit manifestement puisque avec Minority Report il va ouvrir de nouveaux horizons à Collin Farrell, quelque peu embrumés par l'échec de son précédent film. Colin joue ici un inspecteur appartenant à une police du futur capable de traquer les criminels avant qu'ils n'aient commis leur crime. Il est fort ce Colin quand même ! Si fort, qu'après le succès mérité de ce film il enchaîne sur un autre polar non moins ambitieux si ce n'est que Colin côtoie le grand Al Pacino... Tout de suite on pense à l'immense mentor du cinéma américain de Scarface au Parrain en passant par l'associé du diable. Un énorme challenge donc pour notre jeune Irlandais qu'il va d'ailleurs relever avec brio. Dans La recrue, le film en question, il campe un barman doué en informatique qui se trouve immédiatement recruté par la CIA. Après un entraînement intensif et une série de tests à couper le souffle, Colin va alors intégrer secrètement les services de cette organisation sous les ordres bien sûr de notre Al de service. Ce n'est plus un jeu, mais une réelle mission qu'il doit accomplir... Si le film a quelques lacunes au niveau d'un scénario complexe et bourré d'allusions fétiches aux séries B, il gagne par son interprétation. Colin se révèle être à la hauteur de son recruteur (Al Pacino), lui-même toujours enclin à nous sortir le grand jeu. On retiendra la scène finale où sous la menace de lasers criblés en direction de son buste il nous fait un discours Shakespearien renversant si bien qu'on tombe dans la caricature. Colin lui reste sobre, énigmatique quand il le faut, soucieux et rattrapé par son passé tout cela servit par une touche d'énergie et d'humour qui le caractérisent et contribuent à son succès.
Son principal atout est de se fondre dans ses rôles si bien qu'on ne sait pas vraiment s'il existe un seul Colin Farrell. Les nombreuses panoplies pour une sacré palette de rôles différents nous le prouvent ; si il apparaît hirsute, les cheveux dressés sur la tête dans La Recru, c'est en smoking avec, mesdames, une coiffure "clean" avec raie sur le côté et rasé de près qu'il fait la paire avec Tom Cruise, sans oublier que dans un autre film fantastique aux allure de super héros (Daredeville), c'est le crâne dégarnie et barbe qu'il se présente en as du lancer de couteau donnant du fil à retordre au play-boy de service allias Mr Lopez (Ben Affleck bien sûr, plus besoin de le présenter si ce n'est que par périphrases révélatrices).
Colin Farrell a su donc s'imposer et réaliser le rêve américain qu'il caressait jadis dans son Irlande natale. Il a su s'imposer comme une valeur sûre d'Hollywood et désormais les plus grands réalisateurs sont obligés de conjuguer avec lui. D'ailleurs, outre son prochain film Phone Booth où il retrouve Joel Schumasher, il enchaînera avec SWAT avec Samuel l'Jackson et enfin, le projet peut-être le plus ambitieux de sa carrière cinématographique, le rôle d'Alexandre Le grand, prochain long métrage D'Oliver Stone. D'ici là, on n'a pas finit d'entendre parles de ce bellâtre de tout juste 26 ans. Pourtant, notre cher monsieur garde la tête froide outre les petits débordements qui ravissent les potins du coin (une aventure avec Britney Spears par exemple). Et si on lui demande si son succès à changer son approche sue métier, il avoue avec simplicité : "Je suis comédien depuis une dizaine d'années et je ne crois pas avoir fait ce métier pour être connu", telle est la réponse. | | |
| . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (6) | | Re: Colin Farrell Posté par asmarra le 20/08/2004 07:53:29 | je trouve ton article tres bon ainsi que l'acteur N'EST CE PAS Antonin!!!!! | | Re: Colin Farrell Posté par magamila le 20/08/2004 07:53:29 | excuse moi Béa,je parlai à Johnny(Anto)je voulais étre la premiére à repondre à ton article!article qui est trés bien! | | Re: Colin Farrell Posté par mouge le 20/08/2004 07:53:29 | dsl d'etre le 1er mais j'aime trop cet acteur !!!!!! Je v me faire pardonner...t'inkiet pô pr moi.... | | Re: Colin Farrell Posté par magamila le 20/08/2004 07:53:29 | avec tout ça j'ai oublié de parlé de l'articlme,trés bien,enfin surtout l'acteur......grrrrrrrrrr | | Re: Colin Farrell Posté par magamila le 20/08/2004 07:53:29 | anto je te hais,je voulais étre la premiére...t'abuse,méchant,t'as intéré à te faire pardonné.... | | . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (6) |
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